Dominique Meeùs
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Quelques bières dont je ne veux pas oublier le nom

J’ai pensé que cette information serait plus lisible en tableau. Voir donc la nouvelle page. (Voir aussi, à part, les gueuzes.)

L’indication chiffrée après le nom est le pourcentage d’alcool en volume. Pour certaines, il y a aussi une indication d’amertume en EBU ou en IBU (European ou International bitterness unit) et une indication de noirceur en EBC (par où l’on voit que la Hamer & Sikkel est assez foncée tandis que la Proto 02 est une blonde).

Ce sont bien sûr des bières que j’ai appréciées0. Je n’ai pas à justifier mon choix parce que des goûts et des couleurs… Je ne serais d’ailleurs pas capable de formuler mon jugement. Comme pour l’œnologie, il y faudrait une éducation et un vocabulaire spécialisé que je n’ai pas. Disons brièvement qu’il s’agit plutôt de bières modernes. Parfois les brasseurs insistent sur les méthodes traditionnelles, mais de la bière, c’est de la bière ; il n’y a pas mille méthodes. Donc ici c’est de la fabrication traditionnelle si on veut, mais dans des directions nouvelles : on abandonne la surenchère au pourcentage ; moins de goût caramel 1 ; par contre goût marqué de houblons sélectionnés et parfois d’autres herbes, généralement plus amer que le goût belge traditionnel 2 (goût assez différent des bières dites d’abbaye, par exemple).

421, 4,5 % (de mémoire), de la brasserie Millevertus. (Bue fin 2013 à la Delirium Tap House, et encore le mercredi 25 juin 2014.)

5 a. m. Saint hoppy red ale, 5 %, de Brewdog en Écosse. (Bue le jeudi 8 mai 2014 au Scott’s café-bar, où elle était beer of the month.)

VI Wheat, 6 %, de Jandrain-Jandrenouille. (Bue le le jeudi 3 avril 2014 à Moeder Lambic Fontainas.)

Alpha (prototype), 6 %, du Brussels Beer Project. (Dégustation finale du samedi 29 juin 2013 au Wiels.)

American Dream hoppy American pilsener, 4,6 %, de Mikkeller (Danemark), mais brassée à De Proef Brouwerij, Lochristi. (Trouvée le 30 mai 2014 au Malting Pot.)

Authentique ambrée 5 %, de la brasserie Authentique. (Bue le mardi 22 juillet 2014 à Via-Via.)

Band of Brothers, 3,5 %, de la Brasserie de la Senne, exclusivité du café Moeder Lambic de la place Fontainas à Bruxelles.

Bastogne pale ale, 5 %, de Bastogne. (Bue le mercredi 14 mai à Moeder Lambic Fontainas.)

Belle-Fleur IPA, 6 %, de la brasserie De Dochter van de Koorenaar. (Bue le samedi 15 février 2014 chez Délices et Caprices.) La brasserie (www.dedochtervandekorenaar.be/index2.php/over-de-dochter-van-de-korenaar) est à Baarle-Hertog (Baerle-Duc), sur la frontière des Pays-Bas au nord de Turnhout, à un endroit ou la frontière n’est pas claire (https://fr.wikipedia.org/wiki/Baerle-Duc), c’est le moins qu’on puisse dire.

Beta (prototype), 6 %, du Brussels Beer Project. (Dégustation finale du samedi 29 juin 2013 au Wiels.)

Black Mamba stout, 4,5 %, de la brasserie Sainte-Hélène à Virton. (Bue le mardi 27 mai 2014 au Hoppy Loft de Delirium.)

Boont amber ale, 5,8 %, de la Anderson Valley Brewing Cy, Californie. (Bue le lundi 7 avril 2014 au Hoppy Loft de Delirium.)

Brutal IPA, 6 %, de Rogue Ales, Oregon. (Bue le lundi 7 avril 2014 au Hoppy Loft de Delirium.)

Carioca, dans les 4 % ?, du Lion à plume. (Bue le le jeudi 3 avril 2014 à Moeder Lambic Fontainas.)

Chiron, 5 %, de Thornbridge, Bakewell (Peak District National Park), Derbyshire, UK. (Bue le jeudi 10 avril 2014 au Hoppy Loft de Delirium.)

Colorado Red, 5,9 %, de Thornbridge, Bakewell (Peak District National Park), Derbyshire, UK. (Bue mardi 10 juin 2014 à Moeder Lambic Fontainas.)

Dead Pony Club Californian pale ale, 3,5 %, de Brewdog en Écosse. (Bue le jeudi 8 mai 2014 au Scott’s café-bar, où elle était beer of the month.)

Delta, 6 %, du Brussels Beer Project. (Dégustation finale du samedi 29 juin 2013 au Wiels.) Des quatre prototypes Alpha, Beta, Gamma et Delta, c’est ce dernier qui a été plébiscité et que le projet commercialise. (Les quatre prototypes étaient bons, mais il fallait choisir.) Le public a trouvé bon aussi de maintenir pour le produit commercial son nom de prototype : Delta.

Étoile du Nord, 5,5 %, de chez Thiriez. (Bue le le vendredi 14 mars 2014 à Moeder Lambic Fontainas.)

Formidabel, 5,5 %, de Broeder Jacob (probablement brassée à Purnode ; Broeder Jacob serait une brasserie de papier). (Bue le lundi 28 avril 2014 à la Tap House de Delirium, et encore le mercredi 25 juin.)

Foundation 11 American pale ale, 5,6 %, de Crew Republic (Hohenthanner Schlossbrauerei, Munich) (Bue le mercredi 25 juin 2014 au Hoppy Loft de Delirium.)

Gamma (prototype), 6 %, du Brussels Beer Project. (Dégustation finale du samedi 29 juin 2013 au Wiels.)

German, Smoky Touch, 6,6 %, d’une série expérimentale dans laquelle le Delhaize compare l’effet de levures différentes (ici, Smoky) sur une base identique de malt et de houblon.

Grooving Hop, 4,3 %, de la brasserie Toccalmatto, Italie. (Bue le samedi 10 mai 2014 chez des amis, encore le mercredi 14 à Moeder Lambic Fontainas.)

Hamer & Sikkel porter-ish, 5,2 %, 35 EBU, EBC 121, Brouwerij de Molen, Bodegraven, Pays-Bas. (Trouvée le 30 mai 2014 au Malting Pot.)

Herslev IPA, 6,1 %, de Herslev Bryghus, Danemark. (Bue le jeudi 3 juillet 2014 au café ’t Oud Arsenaal dans le quartier latin d’Anvers.)

Hummingbird, 4,2 % (de mémoire), cask ale de saison de Wells & Young’s pour l’été 2013. (Bue fin juillet 2013 3 dans mon stamcafé de Manchester, le pub The Salisbury Ale House, 2 Wakefield Street, off Oxford road, en contrebas de la gare d’Oxford road.)

Innovation, 6,7 % (houblons Boadicea, Columbus et Stryian Goldings), de la brasserie Adnams, Southwold, Suffolk, UK. (Bue le vendredi 14 mars 2014 au Hoppy Loft de Delirium.)

Jack Hammer West Coast India pale ale, 7,2 %, de Brewdog en Écosse. (Bue le vendredi 27 juin 2014 au Scott’s café-bar, où elle était beer of the month.)

Juniper, 5,2 %, de Rogue Ales, Oregon. (Bue le vendredi 14 mars 2014, et encore le 10 avril, au Hoppy Loft de Delirium.)

Juste une bière, 4,5 %, brassin limité d’un des patrons de Färm avec des amis (2013 ; on en trouve encore début 2014).

Mocha porter, 5,1 %, de Rogue Ales, Oregon. (Bue le jeudi 10 avril 2014 au Hoppy Loft de Delirium.)

Moeder Fucker IV, dite « Fanny & Lucie », IPA, de Le Paradis à Blainville sur l’Eau (France), avec Moeder Lambic. (Bue le le lundi 26 mai 2014 à Moeder Lambic Fontainas.)

Mosaic pale ale, 5,1 %, The Kernel, Londres. (Bue le mercredi 23 avril, à Moeder Lambic Fontainas.)

Petite Vertus ambrée, 3,5 %, de Millevertus. (Bue le samedi 19 avril 2014 à Via-Via.)

Porcelain white, 6,5 %, de la brasserie-restaurant Mill Valley aux États-Unis. (Bue le samedi 15 février 2014 au Hoppy Loft de Delirium.)

Proto 02 (prototype) Hoppy Witbier, 4 %, 28 IBU, EBC 6 du Brussels Beer Project. (Bue un jour en mai à Via-Via. Trouvée le 30 mai 2014 au Malting Pot.)

Punk IPA post modern classic pale ale, 5,6 %, de Brewdog en Écosse. (Bue le mardi 22 avril 2014 au Scott’s café-bar, où elle était beer of the month.)

Que dansent les Nymphes American pale ale, 4,5 %, 12 °plato, 40 IBU, de Beryllium Erbium Brewery (par Grégory Murer à la brasserie de Bastogne). (Trouvée le 30 mai 2014 au Malting Pot. Bue aussi le 18 juillet 2014 à la Delirium Tap House.)

Ryesing Tides IPA, 7,4 %, de Siren Craft Brew, Finchampstead, Berkshire. (Bue le jeudi 15 mai 2014 au Hoppy Loft de Delirium.)

Shawinigan Handshake, 6,5 %, du Trou du Diable, Shawinigan, Québec, Canada. (Bue le mercredi 23 avril, à Moeder Lambic Fontainas.)

Silly Pils bio, 5 %, de la brasserie de Silly. (On la trouve pas chère chez Färm.)

Simcoe lager, 3,5 %, de la brasserie Sainte-Hélène à Virton. (Bue le dimanche 23 février 2014 à la Delirium Tap House.)

Skizoïd, 6,2 %, de la brasserie Toccalmatto, Italie. (Bue mardi 10 juin 2014 à Moeder Lambic Fontainas.)

Steenuilke, 6,5 %, de la brasserie De Ryck.

Steynemolen, IPA belge, 7 %, de Brouwershof à Steynemolen. (Bue le lundi 21 juillet 2014 au Scott’s café-bar, où elle était beer of the month.)

Sylvie’cious, IPA, 5,5 %, de la brasserie Paradis, France. (Bue vendredi 11 juillet 2014 à Moeder Lambic Fontainas.)

Tumulus Aura, 5,5 %, à base d’orge et de froment. (Bue le samedi 15 février 2014 chez Délices et Caprices.) La levure a été sélectionnée parmi des cultures de levures de la KUL. Les autres Tumulus vont de 6 à 9 %.

VaiTrà, American Pale Ale, 6,3 %, de la birrificio Hibu, Italie. (Bue le jeudi 10 juillet 2014 au Hoppy Loft de Delirium.)

Wadesda 6 %, de la brasserie de la Senne. (Bue le mardi 22 juillet 2014 à Via-Via.)

XX bitter, 6 %, de la brasserie De Ranke.

XXX bitter, 6 %, de la brasserie De Ranke. (Bue le le jeudi 3 avril 2014 à Moeder Lambic Fontainas.)

Yellow Snow, 6,2 %, de Rogue Ales, Oregon. (Bue le samedi 8 mars 2014 au Hoppy Loft de Delirium.)

Zinnebir, 5,8 %, de la Brasserie de la Senne.

Zona Cesarini, 6,6 %, de la brasserie Toccalmatto, Italie. (Bue le dimanche 23 février 2014, et encore le 3 avril, à Moeder Lambic Fontainas.)

Zwarte Piet, 8,2 %, de la Brasserie de la Senne. (Bue le vendredi 20 juin 2014 à La Tentation, rue de Laeken.)

[0] Il s’agit de quelques bières belges et étrangères réellement bues au hasard de mes rencontres. Ce n’est pas une liste systématique. Si on cherche l’exhaustivité, Jacques Trifin, collectionneur d’étiquettes, a une liste de 17 000 bières belges : www.jacquestrifin.be/bieres-recherche.xls.

[1] Pour sêcher le malt et arrêter la germination, on le sèche à chaud. Cela peut se faire plus ou moins longtemps à plus ou moins haute température. Il y a donc des malts très différents, plus ou moins blonds ou plus ou moins torréfiés, parfois au point que les sucres commencent à caraméliser, parfois aussi fumés, par exemple sêchés avec un feu de tourbe, comme pour certains wiskys. On mélange différents malts pour obtenir un certain style de bière. Parfois au malt d’orge on ajoute d’autres grains comme le blé. Il y a différentes variétés de houblon, que l’on peut introduire à différents stades du processus de brassage.

[2] Il n’y a pas que le grain et le houblon qui comptent ; la souche de levure utilisée a aussi une grande influence sur le goût par la formation d’alcools supérieurs, d’esters… Je ne vais pas m’aventurer plus loin dans ce que je connais mal. Voyez la littérature sépcialisée. Je me demande au fond si le goût belge traditionnel ne vient pas surtout de l’utilisation de certaines souches de levures traditionnelles qui donnent un goût d’écurie (que j’apprécie peu), plutôt que de la caramélisation plus ou moins poussée du malt.

[3] J’étais cet été-là à présenter une communication (sous le titre « Friedrich Engels and the unveiling of the historical dimension of the physical world : Science and dialectics ») le 24 juillet 2013 dans le cadre du symposium The contribution of Friedrich Engels in the history of science and technology au 24th International Congress of History of Science, Technology and Medicine (ICHSTM, 22-29 juillet 2013, à l’université de Manchester).

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