1) Die zwei Faktoren der Waare: Gebrauchswerth und Werth (Werthsubstanz, Werthgrösse).
I. - Les deux facteurs de la marchandise : valeur d’usage et valeur d’échange ou valeur proprement dite. (Substance de la valeur, Grandeur de la valeur.)
1. Les deux facteurs de la marchandise : valeur d’usage et valeur (substance de la valeur, grandeur de la valeur)
Marx insiste sur l’importance du concept de valeur et à la valeur d’usage, il oppose la valeur, pas la valeur d’échange. La version Roy ici prête à confusion si on l’interprète comme autorisant à dire indifféremment valeur ou valeur d’échange. Voir dans mes notes de lecture. En fait, ce titre reflète l’état de la pensée de Marx sur ce point dans le texte de 1867 et pas encore son évolution dans la version 2.
[A1] Eine einzelne Waare, ein Quarter Weizen z. B. [A2] tauscht sich in den verschiedensten Proportionen mit andern Artikeln aus. [A3] Dennoch bleibt sein Tauschwerth unverändert, [A4] ob in x Stiefelwichse, y Seide, z Gold u. s. w. ausgedrückt. [B] Er muss also einen von diesen verschiedenen Ausdrucksweisen unterscheidbaren Gehalt haben. [C] Mannigfache Tauschwerthe also hat der Weizen statt eines einzigen. Aber da x Stiefelwichse, ebenso y Seide, ebenso z Gold u. s. w. der Tauschwerth von einem Quarter Weizen ist, müssen x Stiefelwichse, y Seide, z Gold u. s. w. durcheinander ersetzbare oder einander gleich grosse Tauschwerthe sein. Es folgt daher erstens: Die gültigen Tauschwerthe derselben Waare drücken ein Gleiches aus. Zweitens aber: Der Tauschwerth kann überhaupt nur die Ausdrucksweise, die „Erscheinungsform“ eines von ihm unterscheidbaren Gehalts sein.
[D1] Nehmen wir ferner zwei Waaren, z. B. Weizen und Eisen. Welches immer ihr Austauschverhältniss, es ist stets darstellbar in einer Gleichung, worin ein gegebenes Quautum Weizen irgend einem Quantum Eisen gleichgesetzt wird, z. B. 1 Quarter Weizen = a Ctr. Eisen. [D2] Was besagt diese Gleichung? [D3] Dass ein Gemeinsames [D4] von derselben Grösse [D5] in zwei verschiednen Dingen existirt, in 1 Quarter Weizen und ebenfalls in a Ctr. Eisen. Beide sind also gleich einem Dritten, das an und für sich weder das eine, noch das andere ist. Jedes der beiden, soweit es Tauschwerth, muss also [D6] indépendamment de l’autre auf diess Dritte reducirbar sein.
[A1], Une marchandise particulière, un quarteron de froment, par exemple, [A2] s’échange dans les proportions les plus diverses avec d’autres articles. [A3] Cependant, sa valeur d’échange reste immuable, de quelque manière [A4] qu’on l’exprime, en x cirage, y soie, z or, et ainsi de suite. [B] Elle doit donc avoir un contenu distinct de ces expressions diverses. [C] Mannigfache Tauschwerthe also hat der Weizen statt eines einzigen. Aber da x Stiefelwichse, ebenso y Seide, ebenso z Gold u. s. w. der Tauschwerth von einem Quarter Weizen ist, müssen x Stiefelwichse, y Seide, z Gold u. s. w. durcheinander ersetzbare oder einander gleich grosse Tauschwerthe sein. Es folgt daher erstens: Die gültigen Tauschwerthe derselben Waare drücken ein Gleiches aus. Zweitens aber: Der Tauschwerth kann überhaupt nur die Ausdrucksweise, die „Erscheinungsform“ eines von ihm unterscheidbaren Gehalts sein.
[D1] Prenons encore deux marchandises, soit du froment et du fer. Quel que soit leur rapport d’échange, il peut toujours être représenté par une équation dans laquelle une quantité donnée de froment est réputée égale à une quantité quelconque de fer, par exemple : 1 quarteron de froment = a kilogramme de fer. [D2] Que signifie cette équation ? [D5] C’est que dans deux objets différents, dans 1 quarteron de froment et dans a kilogramme de fer, [D3] il existe quelque chose de commun [D4] von derselben Grösse. [D5] Les deux objets sont donc égaux à un troisième qui, par lui-même, n’est ni l’un ni l’autre. Chacun des deux doit, en tant que valeur d’échange, être réductible au troisième, [D6] indépendamment de l’autre.
[A1] Eine gewisse Waare, ein Quarter Weizen z. B. [A4] tauscht sich mit x Stiefelwichse oder mit y Seide oder mit z Gold u. s. w., [A2] kurz mit andern Waaren in den verschiedensten Proportionen. [A3] Dennoch bleibt sein Tauschwerth unverändert, [B] Er muss also einen von diesen verschiedenen Ausdrucksweisen unterscheidbaren Gehalt haben. [C] Mannigfache Tauschwerthe also hat der Weizen statt eines einzigen. Aber da x Stiefelwichse, ebenso y Seide, ebenso z Gold u. s. w. der Tauschwerth von einem Quarter Weizen ist, müssen x Stiefelwichse, y Seide, z Gold u. s. w. durcheinander ersetzbare oder einander gleich grosse Tauschwerthe sein. Es folgt daher erstens: Die gültigen Tauschwerthe derselben Waare drücken ein Gleiches aus. Zweitens aber: Der Tauschwerth kann überhaupt nur die Ausdrucksweise, die „Erscheinungsform“ eines von ihm unterscheidbaren Gehalts sein.
[D1] Nehmen wir ferner zwei Waaren, z. B. Weizen und Eisen. Welches immer ihr Austauschverhältnis, es ist stets darstellbar in einer Gleichung, worin ein gegebenes Quantum Weizen irgend einem Quantum Eisen gleichgesetzt wird, z. B. 1 Quarter Weizen = a Ctr. Eisen. [D2] Was besagt diese Gleichung? [D3] Dass ein Gemeinsames [D4] von derselben Grösse [D5] in zwei verschiednen Dingen existirt, in 1 Quarter Weizen und ebenfalls in a Ctr. Eisen. Beide sind also gleich einem Dritten, das an und für sich weder das eine, noch das andere ist. Jedes der beiden, soweit es Tauschwerth, muss also [D6] indépendamment de l’autre auf dies Dritte reducirbar sein.
[A1] Une marchandise donnée, un quarter de blé par exemple, [A4] s’échange contre une quantité x de cirage, y de soie, z d’or, etc., [A2] bref contre d’autres marchandises selon des proportions extrêmement diverses. [A3] Dennoch bleibt sein Tauschwerth unverändert, [B] Er muss also einen von diesen verschiedenen Ausdrucksweisen unterscheidbaren Gehalt haben. [C] Le blé a donc, non pas une seule, mais de multiples valeurs d’échange. Mais comme une quantité x de cirage, y de soie, aussi bien qu’une quantité z d’or, etc., sont la valeur d’échange d’un quarter de blé, il faut donc que les quantités x de cirage, y de soie, z d’or, etc. soient des valeurs d’échange remplaçables l’une par l’autre, ou encore de grandeur égale. Il s’ensuit premièrement : que les valeurs d’échange reconnues de la même marchandise expriment quelque chose d’égal. Mais aussi, deuxièmement : que la valeur d’échange ne peut être en tout état de cause que le mode d’expression, la « forme phénoménale » d’un contenu dissociable d’elle.
[D1] Prenons encore deux marchandises, disons du blé et du fer. Quel que soit leur rapport d’échange, il est toujours exposable dans une équation où un quantum donné de blé est posé égal à un quelconque quantum de fer, disons 1 quarter de blé = a quintal de fer. [D2] Que dit cette équation? [D3] Qu’il existe quelque chose de commun [D4] et de même dimension [D5] dans deux choses différentes, dans 1 quarter de blé tout comme dans a quintal de fer. Les deux choses sont donc égales à une troisième, qui n’est en soi ni l’une ni l’autre. Chacune des deux, dans la mesure où elle est valeur d’échange, doit donc être réductible à cette troisième [D6] indépendamment de l’autre.
[A1] Eine Waare, ein Quarter Weizen z. B. [A2] tauscht sich in den verschiedensten Proportionen mit andern Artikeln, [A3] Dennoch bleibt sein Tauschwerth unverändert, [A4] mit x Stiefelwichse, y Seide, z Gold u. s. w. [B] Er muss also einen von diesen verschiedenen Ausdrucksweisen unterscheidbaren Gehalt haben. [C] Mannigfache Tauschwerthe also hat der Weizen statt eines einzigen. Aber da x Stiefelwichse, ebenso y Seide, ebenso z Gold u. s. w. der Tauschwerth von einem Quarter Weizen ist, müssen x Stiefelwichse, y Seide, z Gold u. s. w. durcheinander ersetzbare oder einander gleich grosse Tauschwerthe sein. Es folgt daher erstens: Die gültigen Tauschwerthe derselben Waare drücken ein Gleiches aus. Zweitens aber: Der Tauschwerth kann überhaupt nur die Ausdrucksweise, die „Erscheinungsform“ eines von ihm unterscheidbaren Gehalts sein.
[D1] Nehmen wir zwei Waaren, z. B. Weizen und Eisen. Welches immer ihr Austauschverhältniss, es ist stets darstellbar in einer Gleichung, worin ein gegebenes Quantum Weizen irgend einem Quantum Eisen gleichgesetzt wird, z. B. 1 Quarter Weizen = a Centner Eisen. [D2] Was besagt diese Gleichung? [D3] Dass ein Gemeinsames [D4] von derselben Grösse [D5] in zwei verschiednen Dingen existirt, in 1 Quarter Weizen und ebenfalls in a Centner Eisen. Beide sind also gleich einem Dritten, das an und für sich weder das eine, noch das andere ist. Jedes der beiden, soweit es Tauschwerth, muss also, [D6] unabhängig von dem andern, auf diess Dritte reducirbar sein.
Passons d’abord sur une différence relativement mineure : le segment [D4] qui manque en français (v. 2A). (Cela veut dire qu’en ce point Roy traduit encore la v. 1 de 1867, p. 3 : « [D3] Dass derselbe Werth [D4] von derselben Grösse [D5] in zwei verschiednen Dingen, in 1 Qrtr. Weizen und ebenfalls in a Ctr. Eisen existirt. » Ce n’est que plus tard que le segment [D4] est ajouté en allemand dans la v. 2.) Différence majeure : la version 3 introduit un relativement long développement nouveau, [C], en remplacement de [A3] et de [B], tandis que le contenu de [A1-2-4] est maintenu pour l’essentiel, mais dans un ordre différent [A1-4-2].
Kuczynski voit dans un exemplaire de Marx la rature de [A3] et d’un ou deux autres mots. Cela donne une phrase [A1-2-4] cohérente, plus courte, plus simple. (On y voit aussi une lettre T majuscule insérée avant ce que j’ai marqué [B]. Il me semble que ce T pourrait être un renvoi à un texte séparé, qui aurait contenu [C].) Kuczynski prend aussi en considération l’hypothèse que ce passage [C] aurait été écrit par Marx sur un papier glissé dans le livre pour être introduit dans la version 3 ; que donc ce passage est bien de lui. Mais il ne mentionne cette hypothèse que pour contrer son invocation éventuelle ; il l’écarte immédiatement en jugeant que ce n’est pas dans le style d’autres changements dans cette partie du chapitre et qu’il faut donc prendre ça comme une tentative d’éclaircissement d’Engels. (« Pour la simplicité et la clarté », dit Kuczynski dans son appareil critique.)
C’est absurde ! Engels s’est attelé au travail de la troisième édition après la mort de Marx (le 14 mars 1883) et le livre sort en novembre. Compte tenu du temps de composition, de correction des épreuves, d’impression…, Engels n’a travaillé que quelques petits mois en partant de la version 2, des documents préparatoires de Marx qu’il a trouvés pour la nouvelle édition et d’autres indications qu’il a pu réunir. On peut lui reprocher d’en avoir fait trop peu : de n’avoir pas repris assez de la version 2A (française) ; on ne peut pas sérieusement lui reprocher d’en avoir fait trop : d’avoir augmenté le Capital de ses commentaires personnels. En outre, Engels dit explicitement qu’il n’a rien modifié de lui-même : « Il n’y a donc pas un seul mot dans cette troisième édition qui n’ait été changé sans que j’aie eu la certitude que l’auteur lui-même l’aurait aussi changé. » (Engels, avertissement à la troisième édition.) Dans la version 4, il fait quelques remarques, mais toujours clairement indiquées comme de lui. Il est impensable qu’il ait rédigé de sa propre initiative un passage tel que [C]. Si vraiment il l’avait fait, il l’aurait évidemment signé.
Pour écarter ce passage, Kuczynski invoque le style. Il aurait mieux fait de s’intéresser au fond. Le pluriel des valeurs d’échange (« Mannigfache Tauschwerthe », « non pas une seule, mais de multiples valeurs d’échange ») et la notion de « forme phénoménale » (« Erscheinungsform ») sont des thèmes importants de ce chapitre1. Marx y insiste lourdement dans ses notes sur Wagner en 1881 en se référant à la version 2, l’édition Hambourg, 1872. Il est infiniment probable qu’il éprouve alors d’y insister plus dans une nouvelle édition du Livre I et qu’il rédige ce passage [C]. Cela donne une phrase [A1-2-4] cohérente, plus courte, plus simple. Bien sûr, Engels aurait pu vouloir y insister aussi, mais ces thèmes étant bien développés plus loin dans le chapitre, il est tout à fait improbable qu’Engels ait pris un temps qu’il n’avait pas pour écrire ça lui-même. Ce n’est pas une simple explication « pour la simplicité et la clarté », c’est une intervention fondamentale qui ne peut être que de Marx.
On pourrait prouver matériellement que c’est de Marx si on retrouvait la note de sa main. Prouver matériellement que c’est d’Engels et pas de Marx est sans doute définitivement impossible. Vu l’argument de fond, le bénéfice du doute va à Marx.
⁂
Unabhängig von ihrem Austauschverhältniss oder von der Form, worin sie als Tausch-Werthe erscheinen, sind die Waaren daher zunächst als Werthe schlechthin zu betrachten9).
Als Gebrauchsgegenstände oder Güter sind die Waaren körperlich verschiedne Dinge. Ihr Werthsein bildet dagegen ihre Einheit. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet.
Diese Einheit entspringt nicht aus der Natur, sondern aus der Gesellschaft. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet.
Die gemeinsame gesellschaftliche Substanz, die sich verschiednen Gebrauchswerthen nur verschieden darstellt, ist — die Arbeit. sans égard à la forme particulière sous laquelle cette force a été dépenséeAls Werthe sind die Waaren nichts als krystallisirte Arbeit. […]
9).Wenn wir künftig das Wort „Werth“ ohne weitere Bestimmung brauchen, so handelt es sich immer vom Tauschwerth.↵
Unabhängig von ihrem Austauschverhältniss oder von der Form, worin sie als Tausch-Werthe erscheinen, sind die Waaren daher zunächst als Werthe schlechthin zu betrachten.
Als Gebrauchswerthe sind die Waaren vor allem verschiedner Qualität, als Tauschwerthe können sie nur verschiedner Quantität sein, enthalten also kein Atom Gebrauchswerth.
Sieht man nun vom Gebrauchswerth der Waarenkörper ab, so bleibt ihnen nur noch eine Eigenschaft, die von Arbeitsprodukten. Jedoch ist uns auch das Arbeitsprodukt bereits in der Hand verwandelt. Abstrahiren wir von seinem Gebrauchswerth, so abstrahiren wir auch von den körperlichen Bestandteilen und Formen, die es zum Gebrauchswerth machen. Es ist nicht länger Tisch oder Haus oder Garn oder sonst ein nützlich Ding. Alle seine sinnlichen Beschaffenheiten sind ausgelöscht. Es ist auch nicht länger das Produkt der Tischlerarbeit oder der Bauarbeit oder der Spinnarbeit oder sonst einer bestimmten produktiven Arbeit. Mit dem nützlichen Charakter der Arbeitsprodukte verschwindet der nützliche Charakter der in ihnen dargestellten Arbeiten verschiednen konkreten Formen, es verschwinden also auch die dieser Arbeiten, nicht länger, sondern sind allzusammt sie unterscheiden sich reducirt auf gleiche menschliche Arbeit, abstrakt menschliche Arbeit. sans égard à la forme particulière sous laquelle cette force a été dépensée
[…] Als Krystalle dieser ihnen gemeinschaftlichen gesellschaftlichen Substanz sind sie — Werthe. : des valeurs marchandes
Unabhängig von ihrem Austauschverhältniss oder von der Form, worin sie als Tausch-Werthe erscheinen, sind die Waaren daher zunächst als Werthe schlechthin zu betrachten.
Comme valeurs d’usage, les marchandises sont avant tout de qualité différente ; comme valeurs d’échange, elles ne peuvent être que de différente quantité ,enthalten also kein Atom Gebrauchswerth.
La valeur d’usage des marchandises une fois mise de côté, il ne leur reste plus qu’une qualité, celle d’être des produits du travail. Mais déjà le produit du travail lui-même est métamorphosé à notre insu. Si nous faisons abstraction de sa valeur d’usage, tous les éléments matériels et formels qui lui donnaient cette valeur disparaissent à la fois. Ce n’est plus, par exemple, une table, ou une maison, ou du fil, ou un objet utile quelconque ; ce n’est pas non plus le produit du travail du tourneur, du maçon, de n’importe quel travail productif déterminé. Avec les caractères utiles particuliers des produits du travail disparaissent en même temps, et le caractère utile des travaux qui y sont contenus, et les formes concrètes diverses qui distinguent une espèce de travail d’une autre espèce. Il ne reste donc plus que le caractère commun de ces travaux ; ils sont tous ramenés au même travail humain, à une dépense de force humaine de travail sans égard à la forme particulière sous laquelle cette force a été dépensée.
[…] En tant que cristaux de cette substance sociale commune, ils sont réputés valeurs. : des valeurs marchandes
Unabhängig von ihrem Austauschverhältniss oder von der Form, worin sie als Tausch-Werthe erscheinen, sind die Waaren daher zunächst als Werthe schlechthin zu betrachten.
En tant que valeurs d’usage, les marchandises sont principalement de qualité différente, en tant que valeurs d’échange elles ne peuvent être que de quantité différente, et ne contiennent donc pas un atome de valeur d’usage.
Si l’on fait maintenant abstraction de la valeur d’usage du corps des marchandises, il ne leur reste plus qu’une seule propriété : celle d’être des produits du travail. Mais, même dans ce cas, ce produit du travail s’est déjà transformé dans nos mains. En faisant abstraction de sa valeur d’usage, nous faisons du même coup abstraction des composantes corporelles et des formes qui en font une valeur d’usage. Il cesse d’être table, maison ou fil, ou quelque autre chose utile que ce soit. Tous ses caractères sensibles sont effacés. Il cesse également d’être le produit du travail du menuisier, du maçon, du fileur, bref, d’un quelconque travail productif déterminé. En même temps que les caractères utiles des produits du travail, disparaissent ceux des travaux présents dans ces produits, et par là même les différentes formes concrètes de ces travaux, qui cessent d’être distincts les uns des autres, mais se confondent tous ensemble, se réduisent à du travail humain identique, à du travail humain abstrait. sans égard à la forme particulière sous laquelle cette force a été dépensée
[…] C’est en tant que cristallisations de cette substance sociale, qui leur est commune, qu’elles sont des valeurs : des valeurs marchandes.
Il est remarquable que pour Marx, en 1867 (ce pourquoi je reprends la note de bas de page 9), valeur, tout court, c’est simplement la valeur d’échange, pour faire court. C’est la version 2 de 1872 qui introduit la nuance entre le concept de valeur et ses formes phénoménales que sont les valeurs d’échange.
La précision « des valeurs marchandes » que l’on trouve en fin de ce passage dans la traduction de 1983 n’est pas dans les textes de 1872, ni en allemand, ni en français : c’est un ajout de Marx dans son exemplaire de travail de l’édition de 1872 allemande.
⁂
Im Austauschverhältniss der Waaren selbst erschien uns ihr Tauschwerth als etwas von ihren Gebrauchswerthen durchaus Unabhängiges. Abstrahirt man nun wirklich vom Gebranchswerth der Arbeitsprodukte, so erhält man ihren Werth wie er eben bestimmt ward. Das Gemeinsame was sich im Austauschverhältniss oder Tauschwerth der Waaren darstellt ist also ihr Werth. Der Fortgang der Untersuchung wird uns zurückführen zum Tauschwerth als der notwendigen Ausdrucksweise oder Erscheinungsform des Werths, welcher zunächst jedoch unabhängig von dieser betrachten ist.
Ein Gebrauchswerth oder Gut hat also nur einen Werth, weil abstrakt menschliche Arbeit in ihm vergegenständlicht oder materialisirt ist
Im Austauschverhältniss der Waaren selbst erschien uns ihr Tauschwerth als etwas von ihren Gebrauchswerthen durchaus Unabhängiges. Abstrahirt man nun wirklich vom Gebranchswerth der Arbeitsprodukte, so erhält man ihren Werth wie er eben bestimmt ward. Das Gemeinsame was sich im Austauschverhältniss oder Tauschwerth der Waaren darstellt ist also ihr Werth. Der Fortgang der Untersuchung wird uns zurückführen zum Tauschwerth als der notwendigen Ausdrucksweise oder Erscheinungsform des Werths, welcher zunächst jedoch unabhängig von dieser betrachten ist.
Ein Gebrauchswerth oder Gut hat also nur einen Werth, weil abstrakt menschliche Arbeit in ihm vergegenständlicht oder materialisirt ist.
Im Austauschverhältniss der Waaren selbst erschien uns ihr Tauschwerth als etwas von
ihren Gebrauchswerthen durchaus Unabhängiges. Abstrahirt man nun wirklich vom Gebranchswerth
der Arbeitsprodukte, so erhält man ihren Werth wie er eben bestimmt ward. Le quelque chose de commun qui se montre dans le rapport d’échange ou dans la valeur
d’échange des marchandises est par conséquent leur valeur ; Der Fortgang der Untersuchung wird uns zurückführen zum Tauschwerth als der notwendigen
Ausdrucksweise oder Erscheinungsform des Werths
et une valeur d’usage, ou un article quelconque, n’a une valeur qu’autant que du travail
humain est matérialisé en lui.
Dans le rapport d’échange des marchandises proprement dit, leur valeur d’échange nous apparaissait déjà comme quelque chose de tout à fait indépendant de leurs valeurs d’usage. Si l’on fait maintenant réellement abstraction de la valeur d’usage des produits du travail, on obtient leur valeur, telle qu’elle a précisément été déterminée. Ce qu’il y a donc de commun, qui s’expose dans le rapport d’échange ou dans la valeur d’échange de la marchandise, c’est sa valeur. Toute la suite de notre recherche nous ramènera à la valeur d’échange comme mode d’expression ou comme forme phénoménale nécessaire de la valeur, laquelle doit cependant être d’abord examinée indépendamment de cette forme.
Une valeur d’usage, une denrée, n’a donc une valeur que parce qu’en elle est objectivé ou matérialisé du travail humain abstrait.
Ici, de nouveau, l’insistance sur la distinction entre valeur et valeur d’échange comme forme phénoménale, qui apparaît dans la version 2 allemande, n’est pas passée dans la version 2A française. Je me demande d’où vient alors la phrase sur « Le quelque chose de commun », que je ne retrouve pas en 1867. Ce serait donc le début de son retravail des années 1870, dont le reste serait venu trop tard pour Roy.
Alors que Marx insiste lourdement sur le pluriel des valeurs d’échange, les traducteurs de l’équipe de Lefebvre n’ont pas compris. En introduisant le singulier de la marchandise et de sa valeur, ils régressnt par rapport à l’allemand, qu’ils sont supposé traduire, et par rapport à Roy, qu’ils doivent avoir sous les yeux en traduisant. Et il ne l’ont toujours pas vu ni corrigé dans l’édition de 2016 (p. 42).