Dominique Meeùs
Dernière modification le
retour à la table des matières
— à l’index
— à ma page de départ
OmegaT 31 est un environnement de traduction, utilisant, entre autres, des mémoires de traduction au format TMX.
OmegaT se trouve dans les dépôts d’Ubuntu, mais la version proposée peut être en retard sur la dernière version proposée par OmegaT même. OmegaT propose des versions en deux états : Stable et Expert. La version Expert est raisonnablement stable et il n’y a pas de raison de se priver des nouveautés et améliorations qu’elle peut contenir par rapport à celle dite Stable. Le programme est à télécharger de SourceForge, où Expert s’appelle Latest. Dans ma situation ça fonctionne très bien avec le JRE d’Ubuntu 32 et j’installe donc la version d’OmegaT sans JRE. Cela s’installe en une fraction de seconde avec l’installeur fourni pour Linux. Il ne faut pas lancer cet installeur avec sudo, parce que c’est prévu dans le script lui-même. Sauf si on a de bonnes raisons d’utiliser deux versions différentes d’OmegaT, je pense qu’il vaut mieux détruire complètement le dossier /opt/omegat avant d’installer une nouvelle version.
Si les accents en touches mortes (circonflexe, tréma…) ne fonctionnent pas,
ce n’est pas un problème d’OmegaT mais de Java (même problème dans l’éditeur Jedit,
par exemple). Le problème disparait avec la commande ibus-daemon -d --xim
ou si on ajoute la commande ibus-daemon --xim
dans les Applications au démarrage. (Il s’agit d’activer le bon mode de saisie. Il
peut y avoir d’autres moyens de réaliser cette activation, peut-être dans des commandes
ou des variables au lancement de Java.)
Pour la correction d’orthographe, on peut mettre en~/.omegat/spell
des liens symboliques vers les dictionnaires qu’on a déjà sous /usr
33
En apprenant à s’en servir (en lisant l’aide ou autre documentation — ou mon manuel personnel), on verra qu’on peut mettre dans le répertoire tm du projet d’autres mémoires au format TMX. (Je ne pense pas qu’il y ait une commande Importer des TMX dans un projet. « Importer des TMX » veut donc dire simplement les déposer dans le dossier tm du projet.) S’il y a une erreur de syntaxe dans le fichier, il ne sera pas reconnu. Il faut donc contrôler très soigneusement la validité des TMX. On peut transformer en TMX des phrases côte à côte avec un script basé sur awk ou en sauvant à partir de LibreOffice Calc.
OmegaT ne comporte pas, comme certains environnement de traduction commerciaux, un serveur spécifiquement OmegaT qui permette de travailler sur un même projet à plusieurs avec des mémoires de traduction communes. Cependant depuis la version 3 d’OmegaT, il est possible de réaliser la mise en commun de mémoires de traduction en utilisant un serveur Subversion (SVN) ou Git. Je trouve a priori que c’est une solution élégante — plutôt que de réinventer la roue dans une solution maison — d’atteindre l’objectif en utilisant une technologie existante, bien connue et éprouvée, et maintenue par des communautés très actives.
Il ne faut cependant pas perdre de vue que s’il ne s’agit pas de travailler à plusieurs sur un même projet, mais seulement de mettre en commun un fonds de mémoires de traduction, un tel serveur n’est pas indispensable. Il peut suffire de s’échanger des fichiers TMX par courrier ou de les mettre dans un dépôt commun, éventuellement un dépôt gratuit de fichiers en ligne du genre offert par Google (Google Drive), Dropbox et tutti quanti.
Table of contents
/usr/share/hunspell
ou de /usr/share/myspell/dicts
. Je peux alors tirer de ce dossier dictionnaires des liens symboliques à mettre comme
dossier ~/.omegat/spell
ou comme /opt/bluegriffon/dictionaries
pour BlueGriffon.