Pascal Picq, Et l’évolution créa la femme, 2020 ✓

On a trop tendance en sciences humaines à ignorer l’évolution. Pascal Picq examine des organisations sociales entre les sexes chez les animaux relativement proches de nous.

Je ne peux pas en dire plus, je ne suis pas encore à la moitié. Mais peut-être ne pourrai-je jamais en dire plus, parce que ce sont des questions délicates, difficiles à résumer par un amateur sans simplifications outrancières. Bref, il faut le lire soi-même.

• Préambule → 7
• Introduction → 13
• Première partie
  Sexe, sexualité et coercition sexuelle chez les singes et les grands singes
  • Introduction → 29
  • Chapitre 1 — Deux sexes, pour le meilleur et le pire → 39
    • Pourquoi deux sexes ? → 42
    • Sélection sexuelle : de la préférence à la coercition → 45
    • Asymétrie de reproduction et coercition sexuelle → 47
    • Les contre-stratégies des femelles → 51
  • Chapitre 2 — La condition des femelles chez les primates et les singes → 59
    • Lémuriens et domination féminine → 62
    • Généralités et particularités des systèmes sociaux des singes → 65
    • Voyage chez les babouins → 72
      • Les sociétés avec des unités sociales organisées autour d’un mâle → 73
      • Les sociétés organisées autour de plusieurs mâles → 80
      • Les babouins et les variations de la coercition sexuelle → 87
    • Voyage chez les macaques → 91
    • Macaques, babouins et coercition sexuelle → 97
    • Un survol des autres lignées de singes → 100
    • Unité et diversité des sociétés des singes cercopithécoïdes → 107
      • Les stratégies des femelles → 110
      • Les stratégies des mâles → 112
  • Chapitre 3 — Femelles et femmes dans les sociétés patrilocales de grands singes → 115
    • Splendeur et déclin des hominoïdes → 116
    • Des monogamies dans les canopées → 119
      • Les raisons des monogamies → 119
    • Des monogamies et des primates → 123
      • Singes du Nouveau Monde (platyrhiniens) → 123
    • Monogamie et harmonie chez les gibbons → 125
    • La diversité des monogamies → 127
    • Gynocratie et phallocratie chez les grands singes → 129
      • L’orang-outang, violeur des canopées → 130
      • Gare aux gorilles pas si paisibles → 134
      • Agression et coercition chez les chimpanzés → 137
      • Les bonobos, codominance et sexualité → 142
      • Les singes-araignées et la coercition collective → 145
    • Évolution de la coercition sexuelle chez les primates → 148
    • Tendances sociales sexuelles et coercitives chez les primates → 158
    • Monogamies sans retour → 164
• Seconde partie
  Évolution humaine et coercition sexuelle
  • Introduction → 171
  • Chapitre 4 — Lucy et les femmes → 183
    • La société et la sexualité du dernier ancêtre commun (DAC) → 187
    • Lucy et ses mâles → 192
    • La femme : un genre humain très particulier → 198
    • Le propre des humains → 200
    • La vraie révolution sexuelle d’Homo → 202
    • La femme et la naissance : la double malédiction → 205
    • Parentés et alloparentalités → 208
    • La reproduction communautaire chez Homo → 213
    • Encadré : de la néoténie → 220
    • Obligations, langage et société → 222
    • La femme-collectrice et l’homme-chasseur → 225
    • Le long accouchement de l’humanité → 231
    • Le dilemme obstétrique → 235
    • Femmes, cultures et évolution → 239
    • Le cas Sapiens → 245
    • Balade entre les tombes du Paléolithique → 250
    • Images de femmes de la préhistoire → 258
    • Préhistoire de la coercition sexuelle, entre idéologies et incertitudes → 260

      Alinéa

  • Chapitre 5 — La discrimination des femmes : entre nature et culture → 265
    • Le matriarcat, paradis perdu des femmes ? → 267
      • Les femmes d’abord, puis les hommes → 269
      • Les sociétés matriarcales actuelles, selon Goettner-Abendroth → 272

        Pascal Picq, Et l’évolution créa la femme, 2020:273 … la patrilocalité ne signifie pas forcément la dominance et la coercition des mâles : […] le contre-exemple de la gynocratie chez les bonobos…

        P. 273.

        Pascal Picq, Et l’évolution créa la femme, 2020:278 Il paraît prudent de s’en tenir à l’hypothèse la plus probable : les sociétés préhistoriques étaient majoritairement partrilocales. Qu’elles aient été patrilinéaires et patriarcales est une autre question.

        P. 278.
      • Une critique constructive du travail de Goettner-Abendroth → 282
    • La difficile rencontre entre les sciences humaines et les sciences de l’évolution → 286
      • Darwin et la condition des femmes → 286
      • La discrimination homme/femme : nature ou culture ? → 291
    • La condition des femmes dans les sociétés traditionnelles d’aujourd’hui → 300
      • Diversité des peuples traditionnels actuels → 300
      • Guerre et (peu de) paix chez les chasseurs-collecteurs → 304
      • De la violence préétatique en général → 310
      • Les violences silencieuses → 312
      • Une forme extrême de coercition : l’antagonisme sexuel → 317
    • Esquisse d’une préhistoire sociale et silencieuse des femmes → 326
      • Violences préhistoriques → 329
      • Préhistoire de la coercition féminine → 337
    • Entre la préhistoire et l’histoire → 341
      • Femmes et violences au Mésolithique, au Proche-Orient et en Europe → 343
      • Femmes du Mésolithique ailleurs dans le monde → 349
      • Femmes, agricultures, patriarcats et matriarcats (disparus ?) → 356
      • Le Proche-Orient et le Bassin méditerranéen, terres patriarcales → 357
      • Peuplement européen, migrations et violences → 361
      • La longue préhistoire de la coercition féminine → 366
• Conclusion — La femme qui a évolué → 377
• Glossaire → 425
• Notes bibliographiques → 443
• Remerciements → 457