Bibliographie générale |
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Vignaux, G. (1991). Les sciences cognitives: Une introduction. Paris: Éditions La Découverte. Added by: Dominique Meeùs (2010-10-26 22:57:44) |
Resource type: Book ID no. (ISBN etc.): 2-253-94193-X BibTeX citation key: Vignaux1991 View all bibliographic details ![]() |
Categories: Biologie, Linguistique, Logique, Philosophie, Psychologie Keywords: sciences cognitives Creators: Vignaux Publisher: Éditions La Découverte (Paris) |
Views: 3/1791 Views index: 47% Popularity index: 11.75% |
Notes |
Inventaire magistral des connaissances et des questions ouvertes dix ans avant la fin du siècle dernier en neurobiologie, en psychologie, en intelligence artificielle, en logique et en linguistique… avec un détour par Aristote et Port-Royal.
Added by: Dominique Meeùs |
Quotes |
pp.109-110
D’une part, la plasticité cérébrale n’est pas indéfinie — quand un certain nombre d’ajustements sont terminés, les voies neuronales perdent toute capacité de se modifier — et, d’autre part, dans certaines parties du cerveau, il est essentiel, en revanche, que demeure une plasticité permanente, parce qu’il s’agit de circuits neuronaux permettant l’apprentissage et assurant au cerveau de stocker continûment de nouvelles connaissances.
Added by: Dominique Meeùs
Keywords: plasticité cérébrale neurone synapse cerveau apprentissage connaissance connexion nerveuse |
pp.120-121
Dans certains cas, on découvre ainsi que les signaux synaptiques circulent avec des efficacités variables selon les branches dendritiques qu’ils suivent. On constate que dans certaines dendrites aux branchements éloignés de la cellule, il existe des régions indépendantes en quelque sorte les unes des autres, lesquelles constitueraient des sortes de sous-unités à l’intérieur desquelles apparaissent des « processus d’interactions non linéaires » entre synapses, et dont l’effet ressemblerait à une multiplication des signaux. Seul alors le résultat parviendrait au corps cellulaire — comme si ces sous-unités étaient des « coprocesseurs fonctionnant en parallèle » (R Gogan, S. Tyc-Dumont, 1988). En conséquence, il apparaît que la géométrie de chaque élément va déterminer d’une certaine façon les types et les capacités de traitement des informations nerveuses par le neurone. Cela se vérifie, entre autres, par cette constatation qu’une même synapse peut avoir des effets très variables selon sa localisation dans l’arborescence dendritique. À l’évidence, les effets des synapses sont tributaires de la forme dendritique qui les réceptionne, et cela va être déterminé, à chaque fois, par la configuration spatiale des synapses concernées. Sans doute, ainsi, les processus synaptiques de transmission des informations nerveuses sont-ils communs à bien des espèces, mais au moins peut-on faire l’hypothèse — sous réserve d’éventuelles remises en cause futures — que c’est bien cette géométrie tridimensionnelle des neurones qui va permettre la richesse des traitements d’informations dont ils se révèlent capables, et que cette architecturation interne au neurone, mais aussi composée et interagissante entre différentes régions du cerveau, est encore responsable de nos capacités neurobiologiques et intellectuelles supérieures aux autres espèces, notamment sous l’aspect de ces extraordinaires spécifications fonctionnelles dont témoignent l’organisation et le fonctionnement du cerveau humain (P. Gogan, S. Tyc-Dumont, 1988). Added by: Dominique Meeùs Keywords: dendrite distance neurone synapse traitement de l’information |
p.173
La rétine est constituée de trois couches de cellules : les récepteurs, les cellules bipolaires et les cellules ganglionnaires. Les récepteurs — cônes et bâtonnets — sont situés au fond de la rétine et leur rôle est de réagir à la lumière en donnant naissance à des différences de potentiels électriques dans les cellules nerveuses, qui vont constituer alors les « messages » nerveux. On peut compter dans l’œil environ 130 millions de récepteurs et un million à peine de cellules ganglionnaires. Cela signifie que les cônes sont concentrés dans la partie centrale — la fovéa — et que chaque cône de la fovéa est relié à une cellule ganglionnaire, mais que plus on s’éloigne du centre, plus le nombre de récepteurs connectés à une seule cellule ganglionnaire augmente. Il y a donc bien réduction de l’information dans l’image rétinienne et chaque cellule ganglionnaire va réagir aux stimulations lumineuses à partir d’une surface et non d’un point rétinien déterminé. Added by: Dominique Meeùs Keywords: bâtonnet cône cellule ganglionnaire fovéa ordre de grandeur réduction rétine |
p.210
La mémoire n’est plus considérée comme auxiliaire de la connaissance ; elle est partie intégrante de cette connaissance même, et peut-être la forme de toute connaissance.
Added by: Dominique Meeùs
Keywords: mémoire connaissance |
p.232
On est frappé d'abord de ce constat d’unité que constituait le Trivium composant au Moyen Âge et de manière intriquée ces trois disciplines fondamentales qu’étaient la logique (ou dialectique), la rhétorique (ou art du discours) et la grammaire (ou codification des normes de l’expression conformément aux institutions et aux échanges humains).
Added by: Dominique Meeùs
Keywords: grammaire dialectique discours expression logique norme rhétorique Trivium |
p.243
La linguistique a-t-elle trouvé sa vraie place dans les sciences cognitives ? Rien n’est moins sûr, mais tout semble l’augurer. Added by: Dominique Meeùs Keywords: sciences cognitives linguistique |