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Chapelle, G., & Decoust, M. (2015). Le vivant comme modèle: La voie du biomimétisme. Paris: Éditions Albin Michel. 
Added by: Dominique Meeùs (2016-06-18 21:46:45)   
Resource type: Book
Languages: Français
ID no. (ISBN etc.): ISBN : 978-2-226-32018-6
BibTeX citation key: Chapelle2015
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Categories: Biologie, Environnement
Creators: Chapelle, Decoust
Publisher: Éditions Albin Michel (Paris)
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Abstract
Préface de Nicolas Hulot
Préface de Jean-Marie Pelt
Avant-propos : Écosystèmes, rencontres & révélations
Première partie : Matières « premières » & principes du vivant
1. Bretagne, Antarctique, naissance d’une vocation
   Plastiques antarctiques
2. Barge sur un arbre perchée
3. Bactéries et calendrier du vivant
   Généalogie
   Le calendrier du vivant
   Naturel ou artificiel ?
4. La Terre, berceau du vivant
   Le feu du Soleil
   De la Terre-planète à la terre-humus
   L’air : le grand échangeur
   L’eau : planète bleue
5. Les Principes du Vivant
   Les seize principes d’Hoagland & Dodson
   Les Life’s Principles de Biomimicry
Deuxième partie : Les quatre chocs
6. Antarctique et changement climatique
   Retour de la vie et disparitions silencieuses
7. Mille ans d’avance
   L’inertie des océans
   Seuils et points de non-retour
8. Le pic du pétrole
   Charbon, pétrole et gaz
   Regards de biologiste sur le pic
9. Le pic des métaux
   Trois exemples : le fer, le cuivre, et le… le quoi ?!
   Terbium et terres rares
10. Crise de la biodiversité et algues invisibles
    L’algue invisible
    Cascades alimentaires et extinctions
Troisième partie : Le biomimétisme, source d’inspirations
    Les trois niveaux du biomimétisme
11. S’inspirer des formes, ne plus aller à contre-courant
    Le TGV martin-pêcheur
    L’éolienne-baleine
    L’hydrolienne-raie manta
    La forme à l’échelle microscopique
    La mouche et le scarabée
    La peau du requin
    L’effet lotus
    Forme et durabilité
12. Les matériaux du vivant, inspirateurs d’une chimie verte
    La chimie chaude, à l’opposé du vivant
    Six atomes de base, une vingtaine pour tout faire
    Le cycle des déchets
    Biominéralisation & enzymes
    Les soies d’araignée
    Le byssus des moules
    Le verre des éponge
    Vers une « chimie verte »
    L’approche « Cradle to Cradle »
    Vers une électronique organique
    Bio-économie et sobriété en matériaux
13. S’inspirer des flux pour un photovoltaïque organique ?
    Le photovoltaïque aujourd’hui, renouvelable ou à renouveler ?
    Deux milliards d’années de recherche et développement
    Taux de retour énergétique
    Recyclabilité
    Le photovoltaïque organique
    Des panneaux qui poussent comme des plantes
14. S’inspirer des écosystèmes, coopérer entre espèces et créer l’abondance
    Le biomimétisme écosystémique
    Créer l’abondance alimentaire
    Six principes pour une agriculture biomimétique post-carbone
    L’arbre au coeur d’une « agriculture de l’imprévisible »
    Un réseau de micro-fermes
    Et au-delà du Bec-Hellouin ?
15. S’inspirer des écosystèmes, apprendre à coopérer entre nous
    « Loi de la jungle », compétition, collaboration
    Innover pour sortir de la compétition
    L’ubiquité des symbioses
    Symbioses et innovations majeures
    Et alors, chez les humains ?
    Les risques de la coopération : membranes et sécurité
    Les quatre rôles de la membrane
    L’arbre, le champignon, l’homme
    Une prise de décision locale
    La « bonne » taille des organisations
    Des organisations « vivantes »
    Résilience et gestion de crise
    Les leçons de la résilience
Conclusion. Pas de panique ?
    La mort comme Principe du Vivant ?
    L’espoir face aux pénuries
    Le choix de l’hyper-coopération ?
Épilogue. La ferme du Bec-Hellouin
    Du jardin familial à la ferme
    La permaculture
    La forêt jardin
    Recherche
    Formation
    Vision, vision
    Sol, limaces et bactéries
    Du tracteur à la main
    Des arbres aux micro-fermes
    Boucler la boucle avec les peuples premiers.
Notes
Bibliographie
Sites web, projets et réseaux
Remerciements
Added by: Dominique Meeùs  
Quotes
   Charles : […] Durant les trois ou quatre millions d’années de l’histoire humaine, on mangeait des racines, des fruits, des baies, des glands. Le corps humain est donc bien mieux adapté à une nourriture qui vient des arbres qu’à des céréales, de la viande ou des produits laitiers.   Added by: Dominique Meeùs
Comments:
(Je n’ai pas eu le livre en mains, je cite selon un extrait. Je ne sais pas qui est le Charles qui parle.) Il y a dans cette phrase superposition de sophismes.

Les « trois ou quatre millions d’années de l’histoire humaine » ne concernent pas notre espèce Homo sapiens. Dans la lignée humaine qui s’est détachée des autres lignées de grands singes, on a une mosaïque d’espèces avec beaucoup de chaînons manquants. On en classe certaines en Homo erectus ou habilis. Aucune, n’est notre ancêtre, même pas nos plus proches prédécesseurs les Néandertal. Cette histoire est donc trop ancienne et nous est trop étrangère que pour en tirer grand chose sur notre alimentation la plus appropriée.

Bien sûr « des céréales, de la viande ou des produits laitiers », cela désigne la « révolution néolithique », au contraire bien postérieure à la sélection naturelle qui a fait notre espèce. Mais cette conjonction enferme la viande dans un histoire trop courte. Pendant les « trois ou quatre millions d’années », les espèces en question, divergeant en cela des autres grands singes, sont devenues de plus en plus carnivores, trouvant ainsi les protéines nécessaires à un cerveau qui devenait de plus en plus grand. La viande, ce n’est pas que l’élevage. Pendant « trois ou quatre millions d’années », les chasseurs-cueilleurs ont aussi mangé de la viande.

Enfin, je suis trop peu savant pour savoir sur quoi porte une adaptation alimentaire. Une espèce est-elle adaptée à tel ou tel fruit ou gland ? ou bien à certains hydrates de carbone, à certains acides gras, à certain acides aminés — que l’on retrouve peut-être au supermarché aussi bien que dans les forêts d’il y a des millions d'années. Vu l’unité du vivant, c’est probable. L'ADN, des bactéries jusqu’à nous, est toujours fait des mêmes mots relativement peu nombreux, qui codent pour des acides aminés peu nombreux. Cela donne des protéines très diverses, mais, cassées par la digestion, c’est beaucoup la même chose.

  Added by: Dominique Meeùs  (2016-06-18 22:09:35)
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