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de Duve, C. (2013). Sept vies en une: Mémoires d’un prix nobel. Paris: Éditions Odile Jacob.  
Added by: Dominique Meeùs 2013-01-13 09:54:03 Pop. 0%
      Ces considérations m’ont amené à m’intéresser au fonctionnement du cerveau. ]’ai lu Jean-Pierre Changeux, Gérald Edelman, Francis Crick et les autres spécialistes de la question et tenté de suivre les débats intenses qui mettent aux prises les neurobiologistes, les spécialistes des sciences cognitives, les psychologues et les philosophes sur la nature de la conscience, considérée par les uns comme l’agent actif de délibération et de décision révélé par notre intuition et, par les autres, comme un simple « épiphénomène », une émanation passive des processus neuronaux sous-jacents qui exécutent tout le travail sans être influencés par elle. Malgré le sentiment que j’ai d’être aux commandes, je suis de plus en plus impressionné par les indices qui paraissent démontrer que mes neurones font tout sans demander mon avis.
Jeannerod, M. (2007). L’homme sans visage: Et autres récits de neurologie quotidienne. Paris: Éditions Odile Jacob.  
Added by: Dominique Meeùs 2014-07-24 08:02:30 Pop. 0%
      Nous sommes devant un paradoxe : d’une part nous avons l’intime conviction que nos pensées determinent nos actes, ce qui sous-entend qu’elles agiraient sur l’activité de notre cerveau pour la modifier et produire les mouvements nécessaires ; et d’autre part nous réalisons que ces choix conscients, cette volonté, sont la conséquence et non pas la cause de l’activité de notre cerveau. L’activité du cerveau précède notre état mental de vouloir, et non l’inverse. Ce que nous croyons sur notre fonctionnement mental ne correspond donc pas nécessairement à ce qui se passe réellement. Ces croyances font partie de notre être conscient parce qu’elles semblent corroborer des intuitions que nous avons sur les mécanismes qui régissent notre comportement. Mais ces intuitions sont fausses. Certes, lorsque nous exécutons une action consciemment, cette pensée consciente et l’action elle-méme coincident dans le temps, et ce n’est qu’en mesurant avec précision les différents événements qui se succèdent que l’on s’apercoit que l’activité cérébrale précède effectivement la prise de conscience, d’une demi-seconde environ.
Roux, F. (1993). Le temps qu’il fait. Paris: Éditions Payot.  
Added by: Dominique Meeùs 2010-05-23 10:36:47 Pop. 0%
      […] son [Kurt Gödel] célèbre théorème d’incomplétude ou d’ « indécidabi1ité ». Ce théorème établit que tout système formalisé complexe comporte une proposition qui n’est pas décidable et qui rend donc le système entier indécidable. Plus précisément, il est impossible de prendre un nombre fini d’axiomes de telle sorte que toute question soit décidable. Si on généralise le sens de ce théorème, on découvre que ce qui apparaissait comme l’instrument infaillible de l’esprit humain, la logique déductive, comporte en réalité une limite interne indépassable. Le formalisme ne peut se refermer sur lui-même. Il en résulte qu’une théorie ne peut plus prétendre porter en elle seule la preuve de sa cohérence. Le théorème de Gödel a en réalité fort peu de conséquences pratiques, mais il fait apparaître que la raison mathématique est moins parfaite qu’on ne le croyait encore au début de ce siècle, la méthode axiomatique se heurtant à une limite fondamentale. La mathématique se nourrit, elle aussi, d’arbitraire. N’est-il pas beau de pouvoir imaginer, grâce à Kurt Gödel, de grands pavés de logique rigide flottant sur la mer de notre libre choix ?
Russell, B. (1968). The autobiography of bertrand russel: 1914 — 1944 Vol. 2. Londres: George Allen & Unwin Ltd.  
Added by: Dominique Meeùs 2010-03-17 20:28:20 Pop. 0%
      I am afraid you may be disappointed that I am not more of an apostle of science, but as I grow older, and no doubt as a result of the decay of my tissues, I begin to see the good life more and more as a matter of balance and to dread all over-emphasis upon any one ingredient.
      I think people who are unhappy are always proud of being so, and therefore do not like to be told that there is nothing grand about their unhappiness. A man who is melancholy because lack of exercise has upset his liver always believes that it is the loss of God, or the menace of Bolshevism, or some such dignified cause that makes him sad.
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