Darwin, C. (1965). Textes choisis: La sélection naturelle, la descendance de l’homme. Paris: Éditions sociales. |
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Added by: Dominique Meeùs 2009-07-01 06:24:47 |
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Ceci ne signifie pas du tout qu’il faille rejeter la mutation « de hasard » (dans le sens plein du mot) en tant que facteur d’évolution. […] On peut seulement dire que la mutation de hasard, telle que la conçoivent les « néo-darwiniens » (mutationnistes), est notoirement insuffisante pour expliquer l’évolution. |
[…] comment, par exemple, concevoir que les coaptations ont pour origine des mutations « de hasard » ? […] Comme nous savons que le système solaire n’excède pas cinq milliards d’années d’âge, nous pouvons dire avec Aron et Grassé qu’ « une probabilité aussi faible équivaut dans la réalité à une inexistence ». Référence (p. 86) (probablement) Aron et [P.P.] Grassé, Biologie animale, éd. Masson, ou peut-être (p. 88) Précis de biologie animale. |
Ce qui les [Aron et Grassé] amène à conclure [et Hilaire Cuny conclut par cette citation sa section sur la notion de mutation] : « On nage dans l’invraisemblance, voire dans le fantastique. Ce n’est pas tout d’affirmer, encore faut-il que les néo-darwiniens soumettent leurs principes aux réalités. » |