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Kenis, A., & Lievens, M. (2012). De mythe van de groene economie: Valstrik, verzet, alternatieven. Anvers & Utrecht: Uitgeverij EPO & Uitgeverij Jan Van Arkel.  
Added by: Dominique Meeùs 2013-06-13 13:57:59 Pop. 0%
      Inzetten op kernenergie draagt nochtans op geen enkele manier bij aan de transitie naar een maatschappijmodel op basis van hernieuwbare energie. Het is hooguit een manier om tijd te kopen.
Lachelier, J. (1907). Du fondement de l’induction: Suivi de psychologie et métaphysique et de notes sur le pari de pascal 5th ed. Paris: Félix Alcan, éditeur.  
Last edited by: Dominique Meeùs 2009-07-13 07:44:31 Pop. 0%
      C’est ici qu’intervient, suivant Aristote, le syllogisme inductif, dont il explique le mécanisme par un exemple. On se propose de démontrer que les animaux sans fiel vivent longtemps : on sait, ou l’on est sensé savoir, que l’homme, le cheval et le mulet sont les seuls animaux sans fiel, et l’on sait en même temps que ces trois sortes d’animaux ont une longue vie. On peut dès lors raisonner de la manière suivante :
     L’homme, le cheval et le mulet vivent longtemps :
     Or tous les animaux sans fiel sont l’homme, le cheval et le mulet :
     Donc tous les animaux sans fiel vivent longtemps.
     Ce syllogisme est irréprochable et ne diffère pas quant à la forme des syllogismes ordinaires de la première figure : mais il en diffère quant à la matière, en ce que le moyen, au lieu d’être un terme général, est une collection de termes particuliers. Or c’est précisément cette différence qui exprime le caractère essentiel de la conclusion inductive : car cette conclusion consiste, à l’inverse de la conclusion déductive, à tirer de la collection complète des cas particuliers une règle générale, qui n’en est que le résumé.
      Quant à l’autorité d’Aristote, elle est beaucoup moins décisive sur ce point qu’elle ne semble au premier abord. Il est évident, en effet, qu’Aristote n’a pas admis sérieusement que l’homme, le cheval et le mulet fussent les seuls animaux sans fiel, ni qu’il fût possible, en général, de dresser la liste complète des faits ou des individus d’une espèce déterminée : le syllogisme qu’il décrit suppose donc, dans sa pensée, une opération préparatoire, par laquelle nous décidons tacitement qu’un certain nombre de faits ou d’individus peuvent être considérés comme les représentants de l’espèce entière. Or il est visible, d’une part, que cette opération est l’induction elle-même et, de l’autre, qu’elle n’est point fondée sur le principe d’identité, puisqu’il est absolument contraire à ce principe de regarder quelques individus comme l’équivalent de tous. Dans le passage cité, Aristote (n.d) garde le silence sur cette opération : mais il l’a décrite, dans la dernière page des Analytiques, avec une précision qui ne laisse rien à désirer. « Nous percevons, » dit-il, « les êtres individuels : mais l’objet propre de la perception est l’universel, l’être humain, et non l’homme qui s’appelle Callias. » Ainsi, de l’aveu même d’Aristote, nous ne concluons pas des individus à l’espèce, mais nous voyons l’espèce dans chaque individu ; la loi n’est pas pour nous le contenu logique du fait, mais le fait lui-même, saisi dans son essence et sous la forme de l’universalité. L’opinion d’Aristote sur le passage du fait à la loi, c’est-à-dire sur l’essence même de l’induction, est donc directement opposée à celle que l’on est tenté de lui attribuer.
Lefebvre, H. (1962). Le matérialisme dialectique 5th ed. Paris: Presses universitaires de France.  
Last edited by: Dominique Meeùs 2011-10-22 14:16:45 Pop. 0%
      La logique formelle a engagé la pensée rationnelle dans une série de conflits. Le premier est un conflit entre la rigueur et la fécondité. Dans le syllogisme (même s’il n’est pas absolument stérile) la pensée n’est rigoureusement cohérente qu’en se maintenant dans la répétition des mêmes termes. Il est bien connu que l’induction rigoureuse n’est pas celle qui permet de passer des faits aux lois. Tout fait, toute constatation expérimentale introduisent dans la pensée un élément neuf, donc sans nécessité du point de vue du formalisme logique. Les sciences se sont développées en dehors de la logique formelle, et même contre elle. Mais alors si la science est féconde, elle ne part pas de vérités nécessaires, elle ne suit pas un développement rigoureux. La logique et la philosophie restent hors des sciences, ou ne viennent qu’après elles, pour constater leurs méthodes spécifiques, sans rien leur apporter. Réciproquement les sciences sont extérieures à la philosophie — au-dessous ou au-dessus d’elle — et leurs méthodes de découverte n’ont rien à voir avec la logique rigoureuse. Le savant prouve le mouvement de la pensée en avançant dans la connaissance; mais le philosophe se venge en mettant en question la valeur de la science. Le conflit entre la rigueur et la fécondité s’élargit; il fait naître le problème de la connaissance et de la valeur de la science.
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