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Bourre, J.-M. (1990). La diététique du cerveau: De l’intelligence et du plaisir. Paris: Éditions Odile Jacob.  
Last edited by: Dominique Meeùs 2016-05-30 21:33:12 Pop. 0%
      La comparaison du nombre de neurones permet de conclure que, dans le cerveau humain par rapport à celui du singe, les neurones sont passés de trente et une multiplications cellulaires (les mitoses), à trente trois. On peut supposer que la mutation génétique, chromosomique, qui a contribué à la naissance de l’espèce Homo a permis au nouveau cerveau d’effectuer deux mitoses neuronales supplémentaires.
Clarke, R. (1980). Naissance de l’homme. Paris: Éditions du Seuil.  
Added by: admin 2009-04-20 05:49:51 Pop. 0%
      En fait, l’homme d’il y a un million d’années ne tarde pas à envahir le monde entier, à l’exception des grandes forêts tropicales et équatoriales de l’Amérique et de l’Australie. Partout ailleurs, on retrouvera sa trace. Le Pithécanthrope a été le premier grand voyageur.
     Ces migrations ont conduit les hommes dans des environnements très différents, où chaque groupe a évolué séparément. On retrouve donc des différences sensibles, dans les divers fossiles, au reste peu nombreux, découverts çà et là. C’est ce qui a fait penser que c’est peut-être à cette époque lointaine que se sont différenciées les races humaines actuelles.
     Rien ne prouve cependant que les races diverses de Pithécanthropes aient été les mêmes que celles des hommes d’aujourd’hui. En outre les biologistes contestent de plus en plus cette notion de race, qu'ils souhaiteraient, dans leur majorité, remplacer par celle de « population ».
Lévy, J.-P. (1997). La fabrique de l’homme. Paris: Éditions Odile Jacob.  
Last edited by: Dominique Meeùs 2010-01-02 08:12:20 Pop. 0%
      La parole est d’or
     Le langage articulé est une authentique particularité humaine, bien plus que l’outil par exemple, qu’on invoque souvent à ce titre mais que les chimpanzés utilisent et fabriquent déjà, au moins de façon rudimentaire. Certes, ils disposent aussi de quelques dizaines de sons correspondant à des messages très simples, mais ils n’ont pas de syntaxe. Ce n’est peut-être qu’une question de possibilité de vocalisation, et il est probable que les structures qui permettent la parole s’ébauchent déjà avant l’homme, puisqu’il semble qu’au moins un bonobo, qui serait notre plus proche cousin longtemps confondu avec le chimpanzé, ait pu acquérir une syntaxe rudimentaire et quelques centaines de mots, d’un langage symbolique. L’homme, lui, peut naturellement émettre des milliers de messages différents et les associer de façon quasi infinie, pour transmettre des informations d’une extrême complexité. À une seule condition toutefois : qu’il ait pu imiter d’autres humains.
     Selon toute vraisemblance, cette capacité est récente dans notre famille. Les préhominiens, et même les premiers membres du genre Homo, ne disposaient pas d’un larynx situé comme le nôtre et associé à une chambre supralaryngée leur permettant de moduler les sons, avec le concours de la langue et des lèvres, comme nous le faisons. L’homme de Neanderthal, pourtant très proche de nous, n’avait pas seulement une région préfrontale beaucoup plus petite que la nôtre, ce qui limitait ses performances intellectuelles, il avait aussi un larynx en position sensiblement différente. Cette position devait lui permettre de respirer et de boire en même temps, ce qui nous est impossible, mais du coup il ne pouvait probablement pas moduler les voyelles. Seuls les derniers néanderthaliens auraient commencé à pouvoir le faire. Il est donc vraisemblable que nos prédécesseurs, il n’y a que quelques dizaines de milliers d’années, cent mille ans peut-être, ne pouvaient pas vraiment parler. C’est avec les changements de la face, qui ont entraîné aussi des modifications de la disposition du larynx, que le langage articulé est devenu possible. Et c’est la sélection, au cours de l’évolution, de cerveaux de plus en plus performants, capables d’utiliser une parole diversifiée, qui a fait l’Homo sapiens sapiens. Cette sélection très progressive n’a pu s’effectuer que grâce aux interactions réciproques de la pensée, d’abord élémentaire, et de la parole, qui va finalement perfectionner la pensée en lui fournissant un instrument de symbolisation et une syntaxe, ce qui multiplie massivement ses possibilités.
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