Althusser, L. (1974). Philosophie et philosophie spontanée des savants (1967): Cours de philosophie pour scientifiques. Paris: Librairie François Maspero. |
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Last edited by: Dominique Meeùs 2009-08-23 21:21:26 |
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Les propositions philosophiques sont des Thèses. […] une proposition philosophique est une proposition dogmatique […] […] des propositions dogmatiques négativement, dans la mesure où elles ne sont pas susceptibles de démonstration au sens strictement scientifique (au sens où l’on parle de démonstration en mathématiques et en logique), ni de preuve au sens strictement scientifique (au sens où l’on parle de preuve dans les sciences expérimentales). […] Elles peuvent seulement être dites « justes ». |
Haldane, J. B. S. (1946). La philosphie marxiste et les sciences É. Bottigelli, Trans. Paris: Éditions sociales. |
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Last edited by: Dominique Meeùs 2013-01-13 09:12:01 |
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Dans l’application du marxisme à la science, nous devons procéder avec la plus grande circonspection. Dans le cas le plus favorable, le marxisme ne pourra dire à un savant que ce qu’il doit chercher. Il lui dira rarement, s’il le fait jamais, ce qu’il est sur le point de trouver et si on se mèle de le transformer en dogme, il est plus qu’inutile. |
Jouvet, M. (1992). Le sommeil et le rêve. Paris: Éditions Odile Jacob. |
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Last edited by: Dominique Meeùs 2016-05-30 21:23:52 |
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Je ne crois pas que dans la science il puisse y avoir une démarche très cohérente. Je ne crois pas, non plus, qu’il soit possible d’ « administrer » la recherche. S’il y a un domaine où il faut laisser le plus de liberté, c’est bien celui de la recherche. L’ « administrer » ce serait forcément le faire en fonction de certains dogmes, de certaines vérités. Or, par définition, plus une vérité est connue, plus elle est médiatisée, plus elle a de chances de bloquer les autres voies de la recherche. |