Ὁμοίως δὲ καὶ τὸ παρὰ τὸ πῂ καὶ τὸ ἁπλῶς· οἷον ὁ Ἰνδός, ὅλος μέλας ὤν, λευκός ἐστι τοὺς ὀδόντας· λευκὸς ἄρα καὶ οὐ λευκός ἐστιν. Ἢ εἰ ἄμφω πῄ, ὅτι ἅμα τὰ ἐναντία ὑπάρχει. Τὸ δὲ τοιοῦτον ἐπ´ ἐνίων μὲν παντὶ θεωρῆσαι ῥᾴδιον, οἷον εἰ, λαβὼν τὸν Αἰθίοπα εἶναι μέλανα, τοὺς ὀδόντας ἔροιτ´ εἰ λευκός· εἰ οὖν ταύτῃ λευκός, ὅτι μέλας καὶ οὐ μέλας οἴοιτ´ 〈ἂν〉 διειλέχθαι, συλλογιστικῶς τελειώσας τὴν ἐρώτησιν. Ἐπ´ ἐνίων δὲ λανθάνει πολλάκις, ἐφ´ ὅσων, ὅταν πῂ λέγηται, κἂν τὸ ἁπλῶς δόξειεν ἀκολουθεῖν, καὶ ἐν ὅσοις μὴ ῥᾴδιον θεωρῆσαι πότερον αὐτῶν κυρίως ἀποδοτέον. Γίνεται δὲ τὸ τοιοῦτον ἐν οἷς ὁμοίως ὑπάρχει τὰ ἀντικείμενα· δοκεῖ γὰρ ἢ ἄμφω ἢ μηδέτερον δοτέον ἁπλῶς εἶναι [κατηγορεῖν]· οἷον, εἰ τὸ μὲν ἥμισυ λευκὸν τὸ δ´ ἥμισυ μέλαν, πότερον λευκὸν ἢ μέλαν; (On confond de même et la restriction et le sens absolu ; par exemple, si l’Indien étant tout à fait noir il est cependant blanc par les dents, il est tout à la fois blanc et non blanc ; ou bien s’il est les deux, en quelque façon à la fois, il faut donc que les contraires coexistent en lui. Tout le monde peut aisément voir dans certains cas des paralogismes de ce genre ; par exemple, si supposant que l’Éthiopien est noir, on demande s’il est blanc par les dents. Si donc il est blanc de cette façon, on pourra croire avoir prouvé par syllogisme qu’il est noir et non noir tout à la fois, quand on aura terminé son interrogation. Mais cette erreur reste souvent cachée : et c’est dans tous les cas où lorsqu’on dit la chose avec une restriction, le sens absolu semblerait devoir suivre, et dans tous ceux où il n’est pas facile de voir lequel des deux sens on doit prendre au propre. Et cela se présente toutes les fois que les opposés sont également au sujet. Il paraît, en effet, ou que les deux en même temps, ou que ni l’un ni l’autre, ne doivent être attribués absolument : par exemple, si une moitié est blanche et l’autre moitié noire, on demande si la chose est blanche ou noire ? |