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Garaudy, R. (1953). La théorie matérialiste de la connaissance. Paris: Presses universitaires de France.  
Last edited by: Dominique Meeùs 2010-11-28 12:02:45 Pop. 0%
      Notons d’abord que le matérialisme ne nie nullement l’existence de l’esprit. La pensée existe. La matière existe. Il ne s’agit pas de « réduire » la pensée à la matière, mais de montrer que la matière est la réalité première et l’esprit la donnée seconde.
     Le matérialisme vulgaire, c’est-à-dire mécaniste, fait cette confusion. Vogt écrivait que « la pensée est dans le même rapport avec le cerveau que la bile avec le foie ou l’urine avec le rein ». Cette formule de la « sécrétion » de la pensée par le cerveau est proprement absurde et aussi inintelligible que la formule hégélienne de « l’aliénation » de l’idée qui engendrerait la nature, ou que la formule théologique de la Création du monde par l’Esprit.
     Dans les deux cas — celui de l’idéalisme et de la théologie, ou celui du matérialisme mécaniste — on rend incompréhensibles les rapports de la pensée et de la matière. Par opposition symétrique à un idéalisme qui prétend tirer la matière de la pensée, le matérialisme vulgaire réduit la pensée à des phénomènes mécaniques, physiques ou physiologiques, ou ne fait d’elle qu’un « épiphénomène ».
     […]
     La tâche de la théorie matérialiste de la connaissance ce sera de montrer que la pensée est issue de la matière mais nullement identique à elle.
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