Dominique Meeùs
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Leibniz (1646-1716)

Distinction entre jugements analytiques et jugements synthétiques. Il peut être considéré comme le créateur de la logique formelle mais ne l’a pas écrite. (Il a donc fallu attendre Frege et Russel.)

Des possibles peuvent être possibles ensemble (compossibles) ou s’exclure. L’ensemble de tous les compossibles d’un possible forme un monde possible. (L’idée semble être que la compossibilité serait une relation d’équivalence et déterminerait donc une partition des possibles en mondes possibles. La transitivité ne me parait pas analytiquement déductible et il est difficile de parler de vérité synthétique pour des possibles !) Leibniz suppose que Dieu a choisi le meilleur des mondes possibles. Il considère qu’un monde avec libre arbitre est supérieur à un monde sans, donc que c’est le cas dans notre monde.

Pour Leibniz, tout ce qui est le cas doit avoir un fondement suffisant. Une vérité analytique repose sur la logique ou les mathématiques ; la signification est matière de définition ; un jeu repose sur ses règles. La vérité synthétique d’un état de fait doit reposer sur une cause.

Pour Leibniz, le mouvement est une propriété essentielle de la matière et il ramène toute matière à un esprit ou « monade ». C’est donc un atomisme idéaliste dans la mesure où ces atomes sont du domaine de l’idée.

Il a inventé le calcul différentiel indépendamment de Newton et l’a publié un an avant (1684) mais Newton pouvait en montrer des traces dans des travaux antérieurs et la Royal Society (en 1711) a accordé l’antériorité à Newton. (C’est une vaine querelle : Leibniz aussi y travaillait depuis longtemps. C’est la notation de Leibniz qui l’a emporté.)

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