Dominique Meeùs
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Si vous voulez pour tout chercher des réponses chez Marx, vous n’arriverez nulle part. […] Il est nécessaire d’utiliser sa tête et pas d’enfiler les citations. […] — si vous me permettez — on doit utiliser son propre cerveau. (Staline, Cinq conversations avec des économistes soviétiques.)
Face à toute la mésinformation qui circule sur la dialectique, il est peut-être utile de commencer en précisant ce qu’elle n’est pas. La dialectique n’est pas cette triade d’airain thèse-antithèse-synthèse censée tout expliquer ; elle ne fournit pas de formule apte à prouver ou prédire quoi que ce soit ; elle n’est pas non plus la force motrice de l’histoire. La dialectique, en tant que telle, n’explique rien, ne prouve rien, ne prédit rien et n’est la cause de rien. (Bertell Ollman, La dialectique mise en œuvre, p. 23.)
Le problème de la dialectique marxiste
Le marxisme est divisé par deux interprétations de la dialectique.
La dialectique est dans la nature, au cœur de la matière, elle en est le moteur. Il y a des lois de la dialectique et la nature y obéit. Cela étant, il est fécond de jeter sur le monde un regard dialectique. (La pensée dialectique est alors le reflet de la dialectique inscrite dans les choses.)
Le monde étant complexe et changeant, il est fécond de jeter sur lui un regard dialectique.
Si on ne le fait pas (jeter sur le monde un regard dialectique, quelle que soit l’interprétation que l’on adopte), on passe à côté de beaucoup de choses et, en politique, on a toutes les chances de faire des erreurs dont les conséquences peuvent être dramatiques.
Pour les marxistes, à la suite de Marx (dans la onzième et dernière des Thèses sur Feuerbach), on fait de la philosophie pour transformer le monde. La priorité, c’est d’être dialectique dans la détermination des objectifs stratégiques et plus encore dans la recherche, pour ces objectifs stragégiques, d’une tactique adaptée à des situations complexes et changeantes. Des générations de communistes ont fait ça très bien, et beaucoup de communistes le font encore aujourd’hui et peuvent le faire en unité dans la lutte politique, malgré qu’ils puissent être divisés sur ce problème non résolu du statut ontologique de la dialectique.
À cette réserve près, le problème n’est pas sans importance.
Les arguments d’autorité ne sont jamais décisifs (*). Cela n’empêche pas d’écouter ce que des penseurs importants auraient à dire. Sur la dialectique marxiste, on a assez peu de choses et ceux qui invoqueraient des arguments d’autorité ne peuvent pas se baser sérieusement sur Marx et Engels. Consciemment ou non, croyant se baser sur Engels, ils ne peuvent se baser que sur ce qu’une certaine tradition en a fait.
(*) Staline : « Si vous voulez pour tout chercher des réponses chez Marx, vous n’arriverez nulle part. Vous avez devant vous un laboratoire comme l’URSS qui a existé depuis plus de vingt ans maintenant, mais vous pensez que Marx devait en savoir plus que vous sur le socialisme. Ne comprenez-vous pas que dans la Critique du programme de Gotha, Marx n’était pas en position de voir l’avenir ! Il est nécessaire d’utiliser sa tête et pas d’enfiler les citations. De nouveaux faits sont là, il y a une nouvelle combinaison de forces et — si vous me permettez — on doit utiliser son propre cerveau. » (Cinq conversations avec des économistes soviétiques. Il n’y a aucune raison de penser que Marx et Engels étaient plus infaillibles en philosophie et en science.)
On a quelques indications de Marx dont la plus importante est un passage sur la méthode du Capital dans la postface à la deuxième édition allemande. (C’est en gros la deuxième moitié de cette postface.) On a par ailleurs divers passages d’Engels, surtout dans le Feuerbach. Dans l’Anti-Dühring et dans la Dialectique de la nature, on sent le projet d’élaborer un système complet de la dialectique comme « lois les plus générales du mouvement » de la nature, de la société et de la pensée. Engels a recueilli des matériaux scientifiques pour fonder son travail, mais il y a peu d’indications sur ce qu’il pensait réellement de la dialectique. Sa Dialectique de la nature a bien été publiée, de manière posthume, mais elle est encore à écrire. D’Épicure, on a tout perdu de ses livres, mais on a au moins dans sa lettre à Hérodote un résumé systématique de sa philosophie. D’Engels, on a moins encore, infiniment moins : on a des esquisses de plan de la Dialectique de la nature, on a de nombreux fragments, surtout des matériaux sur les sciences de la nature qui auraient pu entrer dans le projet, mais pas grand chose du sens du projet lui-même. Il ne semble pas avoir jamais eu le temps d’écrire vraiment sur le fond de la question.
Quelle que soit la position d’Engels (et elle a dû évoluer, et il aurait pu reconnaître l’impasse de son projet s’il avait eu le temps de le mener plus loin), il y a certainement un courant dogmatique ontologisant de la dialectique qui se réclame d’Engels et un enseignement majoritairement « orthodoxe », dogmatique, doctrinaire dans ce sens. Il ne s’agit donc pas d’opposer Engels à Marx, mais de relever la contradiction entre deux courants en matière de dialectique marxiste.
Sur une phrase de la postface du Capital, il faut retourner au texte allemand. (Voir mes notes de lecture sur ce point). La traduction française est littéraire et par là un peu imprécise. « Sie [la dialectique] steht bei ihm [Hegel] auf dem Kopf. Man muß sie umstülpen, um den rationellen Kern in der mystischen Hülle zu entdecken. » « Il faut la retourner pour découvrir son noyau rationnel sous son écorce mystique. »
Il n’est en rien question dans cette postface de « dialectique de la nature » ni de « lois les plus générales du mouvement ». Bien au contraire, on parle de « trouver la loi des phénomènes qu’il étudie », donc d’étudier scientifiquement un phénomène pour en trouver la « loi » spécifique, pas de faire appel à des « lois de la dialectique ». Ce qui est dialectique pour Marx, c’est l’attitude, la démarche d’étudier quelque chose dans son mouvement, pas d’appliquer de soi-disant « lois les plus générales du mouvement ».
Dans l’Anti-Dühring, p. 161-165 (les cinq premières pages du chapitre 13), Engels concède d’ailleurs cette spécificité. Dühring accuse Marx d’appliquer des recettes hégéliennes comme la négation de la négation. Engels défend Marx en montrant qu’il n’utilise rien de ce genre. Je ne comprends donc pas le projet d’Engels d’élaborer quand même un système de soi-disant « lois les plus générales du mouvement » qui, de son propre aveu, ne servent à rien et qu’il trouverait illégitime d’utiliser comme moyen de preuve.
Probablement que pour Marx, « remettre sur ses pieds » la dialectique de Hegel ne veut pas dire la faire passer, telle quelle, de l’Idée hégélienne, dans la nature (un peu comme Aristote fait descendre dans ce bas monde les idées de Platon pour en faire les formes de la matière) ; mais, de l’Idée, à la pratique de celui qui analyse et reconstruit en pensée le réel en mouvement. Passer de la dialectique de l’Idée à une « dialectique de la nature » (ontologiquement), c’est remplacer une mystique (comme dit Marx en allemand) par une autre mystique, à peine différente de la première. C’est dire que le moteur du monde n’est plus l’Idée hégélienne mais la « contradiction dialectique ». Cela revient essentiellement à conserver l’idéalisme hégélien, à conserver l’Idée en la rebaptisant « contradiction » pour faire « politiquement correct » ou, dans le cas qui nous occupe, matérialiste. Le noyau rationnel après renversement, à mon avis, c’est la démarche dialectique de celui qui, comme Marx, étudie le monde dans son évolution (changements concrets, spécifiques) et ses contradictions (concrètes, spécifiques).
Si la matière et son fonctionnement, ce sont, pour ce qu’on en sait déjà, des photons, des électrons, des quarks, des gluons et autres avec leur énergie et leurs interactions (les physiciens unifient tout ça avec la notion plus fondamentale de champ), c’est de la mystique d’imposer aux physiciens d’ajouter à cette ménagerie, ce bestiaire la « contradiction » ou la « négation de la négation ». La nature, c’est ce que les physiciens étudient et, même si cette étude est loin d’être définitive, les physiciens tant réalistes qu’antiréalistes s’accorderont sur le fait que « la contradiction » ou « la négation de la négation » ne font pas partie de cette nature. Les physiciens n’ont pas encore trouvé le champ de la contradiction et personne ne s’attend à ce qu’ils le trouvent.
On peut préciser le problème en empruntant à Engels. Dans la conclusion de la première partie de l’Anti-Dühring, il reproche à Dühring
[…] la croyance superstitieuse que ces « figures fondamentales » ou catégories logiques ont quelque part une existence mystérieuse, avant le monde et en dehors du monde auquel elles doivent « s’appliquer » (p. 175).
Je trouve qu’Engels formule ça très bien et je voudrais reprendre sa formulation contre certaines conceptions (y compris peut-être la sienne) de la dialectique et de ses « lois ». On a le choix de les placer.
Pour moi, elles ne peuvent être qu’en (iii) : Le monde étant matériel, il n’y a place dans le monde (ii), en dehors de notre pensée (iii), que pour des contradictions particulières, ou pour certaines situations particulières où le franchissement d’un seuil quantitatif donne un changement qualitatif et cetera, et c’est à nous d’y être attentifs a posteriori (iii), d’être dialectiques en reconnaissant le caractère dialectique de ces processus, quand nous pensons le monde. Dans un monde matériel (« sans adjonction étrangère », dit Engels), il n’y a pas de place pour « la dialectique » ou « la contradiction » ou « la négation de la négation », qui seraient cause de quoi que ce soit, ou une « loi » générale de « la » contradiction ou aucune autre « loi » générale de la dialectique. Donc ceux qui prétendent imposer au monde de telles « lois » ou une « dialectique » qu’ils croient pouvoir mettre en (ii) ne peuvent en réalité placer leurs « lois » ou leur « dialectique » qu’en (i) et ils tombent dans une « croyance superstitieuse » idéaliste et non matérialiste.
Je ne peux m’empêcher de voir la parenté du problème ainsi posé avec la querelle des universaux. Y a-t-il place dans un monde matériel (ii) pour des universaux, en dehors des cerveaux qui les construiraient dans un processus d’abstraction (iii) ? Si on veut à tout prix maintenir des universaux « réels », ailleurs que dans notre pensée (iii), on ne peut les situer que dans un « autre monde » platonicien (i), ce qui est contradictoire avec une position matérialiste.
Le réalisme n’est pas le matérialisme. Le réalisme peut être idéaliste et il l’est toujours lorsqu’il soutient la réalité de choses immatérielles (comme les universaux ou aussi « la dialectique ») en dehors des processus de nos cerveaux.
Les dialecticiens « de l’autre bord » pourraient me reprocher de déformer leur pensée, de leur faire dire ce qu’ils n’ont jamais dit. Que lorsqu’ils parlent de « la dialectique » ou de « la contradiction », ce n’est que façon de parler, qu’ils ne veulent en aucune façon réifier « la dialectique » ou « la contradiction ». Que les choses présentent toujours un caractère dialectique, contradictoire. Que c’est cette qualité qu’ils appellent « la dialectique ». Que si « la dialectique » n’est pas une chose, il n’en reste pas moins que les choses sont absolument toutes et toujours dialectiques et qu’on peut énoncer des lois générales à ce sujet. Qu’en ce sens, la dialectique est bien dans les choses. Mais je conteste que la qualité invoquée présente une unité suffisante pour constituer un concept légitime. Pour moi « la » qualité en question, ce sont des qualités disparates. Je conteste toute valeur aux « lois générales » que l’on pourrait énoncer à ce sujet.
Il est illusoire de penser que l’on puisse avoir des « lois générales du mouvement » si le « mouvement » c’est à la fois le déplacement dans l’espace et le changement dans le temps. Le mouvement dans l’espace est décrit par les lois de la mécanique. L’évolution des espèces vivantes est expliquée par le darwinisme (sélection naturelle, entre autres). On voit mal une même loi couvrir ces deux « mouvements ». L’énergie cinétique peut se transformer en d’autres formes d’énergie. On peut donc légitiment associer le mouvement (au sens propre) à d’autres processus du domaine de la physique, mais pas de domaines hétérogènes. Subsumer le déplacement dans l’espace, le développement du cosmos, l’évolution des espèces, l’histoire des sociétés humaines et le cheminement de notre pensée sous un même concept de « mouvement », c’est se payer de mots.
Dans Matérialisme et empiriocriticisme, Lénine a proposé un concept philosophique de matière pour se protéger contre le caractère non définitif, susceptible de progrès, de la conception scientifique de la matière. On pourrait croire qu’Engels fait un peu la même chose avec son concept de mouvement. De même que Lénine prend le concept le plus général de matière, Engels avant lui se serait donné le concept le plus général de mouvement. Mais la matière (philosophique) de Lénine a un référent clair (et matériel), ce n’est rien d’autre que ce que les physiciens étudient, même si cette étude n’est pas achevée. La matière, c’est le matériau dont le monde est fait, indépendamment de notre pensée et de l’opinion des physiciens, et qui agit sur nos sens. C’est un concept qui fonctionne.
À première vue, la démarche d’Engels peut sembler comparable. Mais le concept de mouvement chez Engels n’est pas un concept légitime parce qu’il recouvre des choses trop disparates. D’un tel « mouvement », et en général de tout non-concept, on ne peut rien dire, et encore moins en donner les lois.
Historiquement, l’illusion qu’on pourrait trouver une parenté entre mouvement et changement remonte à Aristote et est obsolète depuis Galilée (Koyré 1973a, p. 184, note 2). Pour Aristote, les choses sont en un lieu et pas en un autre. Si elles ne sont pas en leur lieu naturel, elles tendent à y retourner : un caillou tombe sur le sol. Pour Aristote, tout mouvement en dehors du lieu normal est bien un changement. Pour qu’une chose, dans son état naturel de repos en son lieu normal, se mette en mouvement, il y faut une action violente et il y a changement de lieu, ce qui est pour Aristote une forme de changement comme une autre, comparable à un changement de qualité. Depuis Galilée, on sait que la seule différence entre mouvement et repos est que tout corps est toujours en mouvement, sauf par rapport à lui-même. (Il n’est en repos que dans un repère qui serait lié à lui.) De plus, ce mouvement ne l’affecte en rien, n’est donc en rien un changement. Habiter une Terre emportée à une vitesse folle dans sa rotation autour du Soleil, lequel se déplace à une vitesse encore plus fantastique dans notre galaxie et cetera, nous est parfaitement insensible et ne change rien au fait que nous naissions et que nous mourrions et que nous fassions de la philosophie dans l’intervalle. Subsumer aujourd’hui mouvement et changement sous le seul mot de « mouvement », c’est retarder de près de deux millénaires et demi (ou de près de quatre siècles dans un calcul plus indulgent).
Il est illusoire de penser que l’on puisse avoir des « lois générales du mouvement de la nature et de la pensée », ou « de la nature et de la société » (sauf si elles ne disent rien ou ne sont pas des lois). Tout ce qui est dans le monde est, en principe, réductible au domaine de la physique. Mais on ne fait pas de la psychologie avec des quarks ou des champs de la physique, et encore moins de l’histoire, et on ne le fera jamais.
On doit considérer le monde macroscopique comme un niveau de réalité très différent du monde microscopique. Des objets quantiques absolument dépourvus d’identité et de stabilité sont les constituants d’objets macroscopiques doués d’une certaine identité et d’une relative permanence. Dans le monde macroscopique lui-même, il y a différents niveaux. Déjà en météo, on raisonne avec des anticyclones et des fronts froids, pas avec des molécules (et encore moins avec des particules élémentaires). Le progrès de la connaissance pourrait faire intervenir d’autres concepts mais, bien que la météo ne soit rien d’autre en principe, on ne réduira jamais les lois de la météo à celles de la physique et de la chimie parce qu’il y faudrait le démon de Laplace qui est un idéal définitivement hors d’atteinte. C’est aussi le cas de l’état de mon cerveau et de l’évolution temporelle de cet état. On peut faire l’hypothèse que pour stocker une description complète de l’état de mon cerveau sur un certain intervalle de temps, il faudrait un dispositif plus grand que mon cerveau.
Mais surtout, passer de la description complète d’un tel état physico-chimique à sa signification, sa traduction en idées ne serait pas de la tarte. La complexité croissante n’est d’abord qu’une question de degré, mais induit des différences qualitatives qu’on doit reconnaître. La division des sciences spéciales n’est pas un caprice, une absurdité administrative bourgeoise ou un manque de pluridisciplinarité chez les savants. Elle correspond à ce qu’est le monde. Le contenu, la signification des idées sont d’un autre ordre que les choses.
C’est, radicalement plus, le cas des sociétés humaines et de leur histoire. Appartiennent à l’histoire aussi les idées des hommes et, bien que ce ne sont que des productions d’un cerveau matériel, physique, les idées ne peuvent être considérées pour leur contenu et dans leur dimension collective qu’en les abstrayant de leur support. Il y a donc là, du fait de cette opération d’abstraction, une impossibilité de principe sans commune mesure avec la complexité de la météo ou d’un cerveau considéré isolément. Les niveaux de complexité de la nature induisent des différences qualitatives dans la démarche scientifique, mais ne s’opposent pas à la possibilité théorique de réduction. Dans le cas de la pensée, il y a une abstraction par rapport à la nature qui semble induire une rupture beaucoup plus radicale.
Il y a aussi, plus profondément, la différence de niveau entre science et philosophie. Les « lois de la dialectique » sont-elles philosophiques ou scientifiques ? Des lois philosophiques peuvent-elles commander la nature ? Peut-on concevoir des « lois de la nature » philosophiques ? (Et les mots mêmes de « lois de la nature » font l’objet d’une interrogation philosophique qui est loin d’avoir une réponse claire.) Cela nous ramène dans une certaine mesure à la question de la localisation du début : « avant le monde et en dehors du monde » et la boucle est bouclée.
Postface de Marx à la deuxième édition allemande du Capital, https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-post.htm.
« Nachwort zur zweiten Auflage » (texte intégral), http://www.mlwerke.de/me/me23/me23_018.htm.
Engels, M. E. Dühring bouleverse la science (Anti-Dühring),
deuxième édition revue, Éditions sociales, Paris, 1950,
http://www.marxists.org/francais/engels/works/1878/06/fe18780611.htm.
Engels, Dialectique de la nature,
https://d-meeus.be/marxisme/classiques/dialnat.html.
Engels, Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande,
http://www.marxists.org/francais/engels/works/1888/02/fe_18880221.htm
Staline, « Le matérialisme dialectique et le matérialisme historique », chapitre 4,
paragraphe 2 de l’Histoire du Parti communiste (bolchévik) de l’U.R.S.S.
rédigée par une commission du Comité central du P.C.(b) de l’U.R.S.S. et approuvée par le C.C. en 1938.
En français aux Éditions en langues étrangères, Moscou,
https://d-meeus.be/marxisme/classiques/diamat.html.
Chercher aussi « dialectique » dans l’ index de mes notes de lecture des classiques.
Georges Politzer (sic, Maurice Le Goas, réd.), Principes élémentaires de philosophie, Éditions sociales, Paris, (édition revue) 1970.
Voir aussi mon résumé critique du petit « Politzer ».
Georges Politzer (sic), Guy Besse et Maurice Caveing, Principes fondamentaux de philosophie. Publiés sous le patronage de l’Université nouvelle de Paris, Éditions sociales, Paris, 1954.
Georges Gastaud, « Retour à la dialectique de la nature », http://www.encyclopedie-marxiste.com/philosophie_g.gastaud.htm.
Georges Gastaud, « Oui, le matérialisme dialectique ! », au colloque sur la dialectique organisé par l’Espace Marx les 30 septembre et 1er octobre 2005 à Paris, http://www.initiative-communiste.fr/wordpress/?p=320.
Un numéro d’ÉtincelleS sur la dialectique de la nature (entièrement de Georges Gastaud), http://www.helmutdunkhase.de/DialNatur.pdf.
[Moreau 1989:12] Georges Moreau, « Monsieur Ilya Prigogine « bouleverse » la philosophie », Études marxistes 5 (décembre 1989), p. 3-14.
Lucien Sève, « La dialectique en France : une audience à reconstruire », au colloque sur la dialectique organisé par l’Espace Marx les 30 septembre et 1er octobre 2005 à Paris, http://semimarx.free.fr/IMG/pdf/SEVE_La_dialectique_en_France.pdf.
Lucien Sève, « La dialectique de la nature : conditions d’une nouvelle crédibilité », au colloque sur la dialectique organisé par l’Espace Marx les 30 septembre et 1er octobre 2005 à Paris, http://semimarx.free.fr/IMG/pdf/SEVE_Dialectique_de_la_nature.pdf.
Lucien Sève, Une introduction à la philosophie marxiste, suivie d’un vocabulaire philosophique, Éditions sociales, Paris, 1980.
Bertell Ollman, Dance of the dialectics.
Denis Collin, « La dialectique de la nature contre le matérialisme ? », Matière première no 1 (2006), éditions Syllepse, http://denis-collin.viabloga.com/news/la-dialectique-de-la-nature-contre-le-materialisme