Dominique Meeùs
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632.
La lutte pour les droits démocratiques

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La formation des monopoles ne s’accommode pas de la démocratie, affirmait Lénine. La concentration du pouvoir économique va de pair avec la concentration du pouvoir politique et la violation du semblant de démocratie. On le remarque clairement dans le processus d’unification de l’Europe. La bourgeoisie internationale cherche à coordonner son appareil répressif. C’est dans ce but que le groupe TREVI a été érigé pour organiser la collaboration entre appareils policiers. Les accords de Schengen coordonnent la disparition des frontières, autorisent les nouvelles technologies pour que les banques de données puissent s’accorder entre elles afin d’optimaliser le contrôle sur les citoyens européens. Des techniques sont testées en Irlande, lors de grands conflits sociaux, dans la prétendue lutte contre le terrorisme et rassemblées sous l’étendard de l’Europe, pour mieux se défendre contre les luttes ouvrières à venir.

Les droits démocratiques sont réduits. Le capitalisme ne peut pas se permettre un développement complet de la démocratie. Dans ce contexte, la lutte pour la démocratie et pour les droits démocratiques prend un caractère clairement anticapitaliste et anti-impérialiste.

Pour le syndicalisme révolutionnaire, la lutte pour une véritable démocratie est indissolublement liée à la lutte contre la dictature des monopoles et de leur État, à la lutte pour le socialisme. Les droits démocratiques, qui ont été conquis par la lutte, sont des leviers que les travailleurs utilisent les uns après les autres pour mieux combattre le capitalisme.

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