Dominique Meeùs
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— au dossier marxisme
En 1874, le Congrès international des ouvriers (Première Internationale) qui se tenait à Bruxelles déclarait : « Puisque le capital est actif à l’échelle mondiale, les ouvriers doivent, eux aussi, déployer une solidarité internationale, s’ils veulent parvenir à des résultats concrets ».
Il est aujourd’hui à la mode d’affirmer que le marxisme est « démodé ». Or, un syndicalisme qui, aujourd’hui, ne se ressource pas en s’inspirant de « l’ancien » mot d’ordre de Marx, « prolétaires de tous les pays, unissez-vous », est irrémédiablement en retard par rapport à l’évolution du capitalisme. Pire, il se laisse prendre au piège de la politique, beaucoup plus ancienne encore, des oppresseurs : « diviser pour régner ». Les capitalistes s’entre-dévorent. Et afin de maintenir leur domination et d’augmenter encore leurs bénéfices, ils tentent de diviser les ouvriers et les peuples en leur faisant croire qu’ils sont des concurrents les uns vis-à-vis des autres.
La « mondialisation » de l’économie oblige le syndicalisme à revoir son attitude en profondeur. Les frontières du capital disparaissent. Le syndicalisme ne saura être à la hauteur que si l’internationalisme prolétarien devient une partie essentielle de sa pratique quotidienne.
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