Dominique Meeùs
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— au dossier marxisme
Le syndicalisme est de plus en plus confronté aux conséquences de l’internationalisation. Les syndicats doivent prendre position face aux restructurations qui s’opèrent à un rythme sans cesse plus rapide :
— transfert des sites de production vers les pays à bas salaires (comme le transfert de Philips-Louvain vers Singapour) ;
— fermetures décidées dans les quartiers généraux à l’étranger, comme celles de Concord Systems, Michelin, British Leyland, Prestige, etc. ;
— restructurations qui préparent l’Europe de 1993, comme celle de la Société Générale, les secteurs de l’alimentation, des banques, des assurances… ;
— les entreprises qui se réorientent vers des segments du marché, qui passent à des restructurations internes en se débarrassant de certaines sections de la production ou en les éliminant.
Les syndicats doivent également prendre position face aux grandes évolutions qui déterminent la « mondialisation », aux nouveaux rapports de forces dans le monde, à l’Europe 92, aux nouveaux circuits d’exploitation.
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