Dominique Meeùs

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14.
La crise démontre la faillite du capitalisme

La crise structurelle profonde du capitalisme démontre plus que n’importe quoi d’autre la faillite du système. La crise montre que les contradictions qui déchirent le capitalisme sont insurmontables. Les rapports de production sont devenus un frein à l’épanouissement des forces productives.

La crise démontre également la faillite du réformisme et de ses théories économiques keynésiennes. Toutes les idéologies de « conquête graduelle » de l’État et du pouvoir économique sont écrasées par les faits.

Ce sont les ouvriers et autres travailleurs, les peuples du tiers monde qui ont payé la crise, tandis que les monopoles et les banques se sont renforcés et enrichis. Le point de départ d’un syndicalisme militant doit par conséquent être l’accélération de la chute de ce système d’exploitation. Cela veut dire soutenir la lutte des peuples opprimés et maintenir une position de classe irréconciliable.

Face à l’illusion d’un capitalisme prospère et « équitable », le syndicalisme révolutionnaire oppose la perspective du socialisme, le besoin d’exproprier le grand-capital et de démanteler l’appareil d’État capitaliste. Au lieu de chercher ensemble une issue par la guerre concurrentielle capitaliste, le syndicalisme révolutionnaire se bat pour faire porter le poids de la crise par les responsables de la crise.

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