Manuel d’économie politique de l’Académie des sciences de l’URSS
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Le développement par Lénine de l’économie politique marxiste du capitalisme. L’élaboration d’une série de nouvelles thèses de l’économie politique du capitalisme par Staline.

La doctrine économique de Marx et d’Engels a été développée dans les écrits de Lénine (1870-1924). Marx, Engels et Lénine sont les créateurs de l’économie politique véritablement scientifique. Fidèle disciple et continuateur de la doctrine de Marx et d’Engels, Lénine a mené une lutte intransigeante contre les ennemis avoués et cachés du marxisme. Il a défendu la doctrine révolutionnaire de Marx et d’Engels contre les attaques de la pseudo-science bourgeoise, contre les déformations que lui faisaient subir les révisionnistes et les opportunistes de tout poil. Faisant la synthèse de la nouvelle expérience historique de la lutte de classe du prolétariat, il a porté le marxisme à un degré nouveau, supérieur.

Lénine est entré dans la lutte politique entre 1890 et 1900, à l’époque où s’achevait le passage du capitalisme prémonopoliste à l’impérialisme, et où le centre du mouvement révolutionnaire mondial s’était déplacé vers la Russie, pays où était en train de mûrir la plus grande des révolutions populaires.

Dans les ouvrages qu’il écrivait alors : À propos de la question dite des marchés (1893), Ce que sont les « amis du peuple » et comment ils luttent contre les social-démocrates ? (1894), Le Contenu économique du populisme et la critique qu’en fait dans son livre M. Strouvé (1894), Pour la caractéristique du romantisme économique (1897), Lénine a mené une lutte suivie contre les populistes qui prétendaient que le capitalisme ne se développerait pas en Russie, et contre les « marxistes légaux » qui chantaient les louanges du capitalisme, en camouflaient les contradictions profondes et cherchaient à subordonner le mouvement ouvrier grandissant aux intérêts de la bourgeoisie. Une défaite idéologique définitive a été infligée au populisme par Lénine dans son ouvrage classique : Le Développement du capitalisme en Russie (1899), qui constitue l’œuvre la plus importante de la littérature marxiste depuis la publication du Capital de Marx.

Dans cet ouvrage, comme dans ses autres écrits de cette époque, Lénine a fourni une analyse pénétrante de l’économie de la Russie ; il a fait ressortir les fondements économiques des antagonismes de classes et de la lutte de classes, des perspectives du mouvement révolutionnaire. En faisant la synthèse de l’expérience du développement économique et politique de la Russie et des autres pays au cours des dernières décennies du 19e siècle, Lénine a défendu et développé les thèses du marxisme sur les lois de la naissance et du développement du mode de production capitaliste, sur ses contradictions insolubles et sa disparition certaine. Après avoir réfuté les élucubrations populistes sur le « caractère factice » du capitalisme russe, Lénine a mis en lumière les traits originaux de l’économie et du régime social de la Russie, liés aux particularités de son développement historique, notamment à la combinaison des méthodes d’exploitation capitaliste et des nombreux vestiges de l’oppression féodale, qui conférait aux rapports sociaux de la Russie une acuité spéciale.

Dans sa lutte contre l’attitude dédaigneuse du populisme à l’égard du prolétariat, Lénine montre que le développement du capitalisme conduit inévitablement à l’accroissement des effectifs, au développement de l’organisation et de la conscience de la classe ouvrière, avant-garde de la masse des travailleurs et des exploités. Il a établi de façon irréfutable le rôle dirigeant du prolétariat dans la révolution.

Lénine a expliqué la nature des processus de différenciation de la paysannerie dans la Russie, après l’abolition du servage, et l’étroite interpénétration des survivances de la servitude féodale et des rapports capitalistes oppressifs, réfutant ainsi la conception populiste de la paysannerie constituant une masse homogène. Il a démontré, du point de vue économique, la possibilité et la nécessité d’une alliance révolutionnaire entre la classe ouvrière et les masses travailleuses et exploitées de la paysannerie.

Lénine a dégagé le fondement économique des particularités de la révolution russe, qui en faisaient une révolution d’un type nouveau, une révolution démocratique bourgeoise avec hégémonie du prolétariat, et qui avait pour perspective de se transformer en révolution socialiste.

Le Développement du capitalisme en Russie fait le point d’une série d’ouvrages de Lénine sur la théorie de la reproduction capitaliste. Dans ces écrits, il a battu en brèche les affirmations sismondistes des populistes sur l’impossibilité de réaliser la plus-value sans l’existence de petits producteurs et d’un marché extérieur, et il a justifié de façon irréfutable la thèse marxiste, selon laquelle le marché pour le capitalisme se crée au, cours du développement du capitalisme lui-même. Lénine a développé les thèses marxistes sur la loi du développement par priorité de la production des moyens de production dans la reproduction élargie, sur les contradictions de la réalisation capitaliste, sur l’élévation de la composition organique du capital en tant que facteur de la paupérisation du prolétariat, sur l’inéluctabilité des crises périodiques de surproduction en régime capitaliste.

Lénine a apporté une contribution des plus précieuses à l’économie politique marxiste dans ses travaux sur la question agraire, synthèse scientifique d’une vaste documentation sur le développement du capitalisme dans l’agriculture de la Russie et d’une série d’autres pays (France, Allemagne, Danemark, États-Unis, etc.) Dans ses écrits La Question agraire et les « critiques de Marx » (1901-1907), Le Programme agraire de la social-démocratie dans la première révolution russe de 1905-1907 (1907), Nouvelles Données sur les lois du développement capitaliste dans l’agriculture (1914-1915), etc., Lénine a analysé à fond et sous tous leurs aspects les lois du développement capitaliste de l’économie rurale, que Marx n’avait fait qu’ébaucher dans leurs grandes lignes.

Dans sa lutte contre le révisionnisme occidental et russe, qui prétendait que l’agriculture est une branche de l’économie où les lois de la concentration et de la centralisation du capital seraient inapplicables, Lénine a donné une analyse scientifique des particularités du développement du capitalisme à la campagne. Il a montré le caractère profondément contradictoire de la situation économique des masses principales de la paysannerie et l’inéluctabilité de leur ruine dans la société bourgeoise. Lénine a défendu et développé la théorie marxiste de la rente foncière différentielle et absolue. Ayant mis en lumière le rôle de la rente absolue comme l’un des principaux facteurs qui entravent le développement des forces productives dans l’agriculture, Lénine a mis au point dans le détail le problème de la possibilité, des conditions et des conséquences économiques de la nationalisation du sol dans les révolutions démocratique-bourgeoise et socialiste. Il a dénoncé les économistes bourgeois qui prêchaient la loi pseudo-scientifique « de la fertilité décroissante du sol ». Dans sa lutte contre l’attitude opportuniste des partis occidentaux de la 2e Internationale et du menchévisme russe, y compris le trotskisme, à l’égard de la paysannerie, Lénine a démontré la nécessité pour la classe ouvrière d’une politique destinée à faire des masses paysannes l’allié du prolétariat révolutionnaire.

La théorie de la question agraire, formulée par Lénine, a été l’argument économique sur lequel a reposé la politique du Parti communiste de Russie en ce qui concerne les rapports entre le prolétariat et la paysannerie, et particulièrement le point de son programme relatif à la nationalisation de la terre. Les écrits de Lénine sur la question agraire constituent le fondement théorique du programme et de la politique agraires des partis communistes frères.

La lutte que Lénine a soutenue pour défendre le matérialisme dialectique et historique dans son célèbre Matérialisme et empiriocriticisme a une importance énorme pour le développement de la théorie marxiste. Cet ouvrage a porté un coup irrémédiable aux racines mêmes des « théories » révisionnistes, à leur philosophie idéaliste.

Lénine a dénoncé l’inconsistance totale de la critique révisionniste de l’économie politique marxiste. Il a montré la faillite du révisionnisme dans toutes les questions fondamentales de l’économie politique du capitalisme : la théorie de la valeur, la théorie de la plus-value, la théorie de la concentration du capital, la théorie des crises, etc.

Marx et Engels, qui vivaient à l’époque du capitalisme prémonopoliste, n’ont naturellement pas pu faire l’analyse de l’impérialisme. C’est à Lénine que revient le grand mérite d’avoir fait l’analyse marxiste de la phase monopoliste du capitalisme.

En s’appuyant sur les thèses fondamentales du Capital et en faisant la synthèse des faits nouveaux de l’économie des pays capitalistes, Lénine fut le premier parmi les marxistes à faire une analyse complète de l’impérialisme en tant que phase ultime du capitalisme, en tant que prélude à la révolution sociale du prolétariat. Cette analyse est contenue dans son ouvrage classique L’Impérialisme, stade suprême du capitalisme (1916), ainsi que dans d’autres ouvrages datant de la première guerre mondiale : Le Socialisme et la guerre, Sur le mot d’ordre des États-Unis d’Europe, Sur la caricature du marxisme et l’ « économisme impérialiste », L’Impérialisme et la scission du socialisme, Le Programme militaire de la révolution prolétarienne.

Dans sa théorie de l’impérialisme, Lénine part du fait que la domination des monopoles constitue la base la plus profonde de l’impérialisme, son essence économique, que l’impérialisme est le capitalisme monopoliste. Lénine a fait une analyse pénétrante des principaux caractères économiques de l’impérialisme et des formes concrètes de la domination des monopoles. Dans sa théorie de l’impérialisme, du remplacement de la libre concurrence par la domination des monopoles qui reçoivent les profits élevés de monopole, des sources et des méthodes tendant à assurer ces profits, Lénine a posé les thèses initiales de la loi économique fondamentale du capitalisme monopoliste. Définissant l’impérialisme comme un stade nouveau, le stade suprême du capitalisme, il a déterminé la place historique de l’impérialisme et montré que l’impérialisme est le capitalisme monopoliste, parasite ou pourrissant et agonisant. La théorie léniniste de l’impérialisme découvre les contradictions du capitalisme à la phase monopoliste de son développement — contradictions entre travail et capital, métropoles et colonies, entre pays impérialistes. Elle explique les causes profondes qui rendent inévitables les guerres impérialistes pour un nouveau partage du monde. L’aggravation de toutes ces contradictions atteint la limite extrême, au-delà de laquelle commence la révolution. Lénine a démontré le caractère juste de la lutte libératrice des peuples contre l’oppression et l’asservissement impérialistes.

Lénine a étudié le problème du capitalisme monopoliste d’État et de la subordination de l’appareil d’État bourgeois aux monopoles. Il a montré que le capitalisme monopoliste d’État est une forme supérieure de la socialisation capitaliste de la production et la préparation matérielle du socialisme, d’une part, l’accroissement de l’exploitation de la classe ouvrière et de toutes les masses travailleuses, d’autre part.

Lénine a découvert la loi de l’inégalité du développement économique et politique des pays capitalistes dans la période de l’impérialisme. Partant de cette loi, il a fait une grande découverte scientifique : la possibilité de rompre la chaîne de l’impérialisme mondial en son anneau le plus faible ; il a conclu à la possibilité de la victoire du socialisme d’abord dans quelques pays ou même dans un seul pays pris à part, et à l’impossibilité d’une victoire simultanée du socialisme dans tous les pays. Lénine a démontré le rôle immense de la paysannerie comme alliée du prolétariat dans la révolution. Il a analysé la question nationale et coloniale et fixé la voie à suivre pour la résoudre. Il a prouvé la possibilité et la nécessité d’unir le mouvement prolétarien des pays développés et le mouvement de libération nationale des colonies en un front de lutte unique contre l’ennemi commun, l’impérialisme. La théorie léniniste de l’impérialisme a montré la nécessité de la révolution socialiste, de la dictature de la classe ouvrière dans les conditions de la nouvelle époque historique, de l’époque des batailles directes et décisives du prolétariat pour le socialisme. Ainsi, Lénine a créé une théorie nouvelle, achevée, de la révolution socialiste.

Lénine a élaboré les principes de la théorie de la crise générale du capitalisme, phase historique de l’effondrement du régime capitaliste et de la victoire d’un régime nouveau, supérieur, le régime socialiste. Déjà au cours de la première guerre mondiale, il était arrivé à la conclusion que l’époque du développement relativement pacifique du capitalisme était révolue, que la guerre impérialiste, qui est une des plus grandes crises de l’histoire, inaugurait l’ère de la révolution socialiste. La guerre a donné naissance à une crise si immense, disait Lénine à la veille de la grande Révolution socialiste d’Octobre, que l’humanité s’est trouvée placée devant l’alternative : ou succomber ou s’en remettre à la classe la plus révolutionnaire pour passer au plus vite à un mode de production supérieur, au socialisme. Du fait, établi par Lénine, que la révolution socialiste n’arrive pas à maturité en même temps dans les différents maillons du système capitaliste mondial, découle la conclusion que le capitalisme s’effondre et le socialisme triomphe au fur et à mesure que se détachent du système capitaliste des pays où triomphe la classe ouvrière, étroitement et indissolublement alliée aux masses paysannes, et en ralliant l’immense majorité du peuple. Lénine a démontré la possibilité et la nécessité de la coexistence pacifique, durant une longue période historique, des deux systèmes capitaliste et socialiste.

Lénine a élaboré la théorie de l’impérialisme et de la crise générale du capitalisme dans une lutte implacable contre les économistes bourgeois et les opportunistes de la 2e Internationale. Il a dénoncé la carence théorique complète et la nocivité politique de la théorie antimarxiste de l’« ultra-impérialisme » de Kautsky et de ses variétés présentées par Trotski et Boukharine. Dans la lutte contre les déformations du marxisme par Boukharine, Lénine a maintes fois souligné que l’ « impérialisme pur », sans la base fondamentale du capitalisme, n’a jamais existé, n’existe nulle part, et n’existera jamais. S’élevant au-dessus du vieux capitalisme en qualité de superstructure et de prolongement direct de ce capitalisme, l’impérialisme aggrave encore davantage toutes les contradictions de la société bourgeoise. Lénine a montré le lien profond qui existe entre l’opportunisme et l’impérialisme, et il a dénoncé le rôle politique des opportunistes en tant qu’agents de la bourgeoisie au sein du mouvement ouvrier. Il a dévoilé l’origine des courants opportunistes qui s’y manifestent, et montré que ces courants se développent sur la base de la corruption et de la perversion des couches supérieures de la classe ouvrière par la bourgeoisie. Lénine a porté un coup décisif à l’apologie du capitalisme monopoliste d’État par les opportunistes, qui ont cherché à le présenter pour du « socialisme », Les écrits de Lénine contre l’opportunisme ont une importance énorme pour le mouvement révolutionnaire car, sans dénoncer le contenu politique et idéologique de l’opportunisme et son rôle de trahison dans le mouvement ouvrier, il ne saurait y avoir de lutte véritable contre l’impérialisme.

Les problèmes de l’économie politique marxiste-léniniste ont encore été développés et concrétisés dans les décisions et les documents du Parti communiste de l’Union soviétique, dans les travaux de J. Staline (1879-1953) et des autres compagnons et disciples de Lénine.

S’inspirant des travaux de Marx, d’Engels et de Lénine, Staline a formulé et développé une série de thèses nouvelles en matière de science économique, en faisant la synthèse de la nouvelle expérience du développement historique, de la nouvelle pratique de la lutte de la classe ouvrière et de son Parti communiste. En même temps, les travaux de Staline contiennent une défense conséquente de l’économie politique marxiste contre les ennemis du marxisme révolutionnaire, ainsi que la popularisation de ses thèses et problèmes fondamentaux.

En dénonçant la fausseté des affirmations des économistes bourgeois et des réformistes, qui prétendent que les contradictions du capitalisme s’atténuent au cours de son développement historique, Staline a démontré l’inéluctabilité d’une nouvelle aggravation de ces contradictions qui témoigne de la fin certaine du capitalisme. Les écrits de Staline développent une série de thèses importantes sur la question agraire. Dans sa lutte contre le révisionnisme, Staline a montré, sur la base d’arguments nouveaux, la carence totale de la théorie de la « stabilité » de la petite exploitation paysanne. Seule, la suppression du système d’esclavage capitaliste peut sauver la paysannerie de la ruine et de la misère. La question paysanne est celle de la transformation de la majorité exploitée des paysans, de réserve de la bourgeoisie en réserve directe de la révolution, en alliée de la classe ouvrière qui lutte pour l’abolition du régime capitaliste. Dans son ouvrage Le marxisme et la question nationale (1913), ainsi que dans d’autres écrits, Staline a continué l’étude de la question nationale. Il a démontré le rôle des conditions économiques de la vie de la société dans la formation des nations et des États nationaux. La communauté de vie économique des hommes constitue un des indices essentiels de la nation. Le processus de liquidation du féodalisme et de développement du capitalisme est en même temps le processus de constitution des hommes en nations. Staline a mis en lumière le rôle du marché national dans la formation des États nationaux en Europe occidentale ; il a décrit ce qu’il y a d’original dans le cours historique de la formation des États en Orient.

Dirigé par son Comité central, Staline en tête, le Parti communiste de l’Union soviétique a défendu la théorie marxiste-léniniste dans son ensemble, la doctrine économique marxiste-léniniste en particulier, contre les attaques des ennemis du léninisme : les trotskistes, les boukhariniens, les nationalistes bourgeois. Et la défense et la continuation de l’élaboration de la théorie de Lénine sur la possibilité de la victoire du socialisme dans un seul pays, de la théorie léniniste de la révolution socialiste ont eu une importance particulière pour les destinées du socialisme en U.R.S.S. et dans le monde entier.

Dans plusieurs de ses ouvrages (Des principes du léninisme, Les Questions du léninisme, Les Problèmes économiques du socialisme en U.R.S.S., rapports aux congrès et aux conférences du P.C.U.S.), Staline a développé les thèses de Lénine sur la nature économique et politique de l’impérialisme et de la crise générale du capitalisme, sur les lois du développement du capitalisme monopoliste. Partant des indications classiques de Lénine sur la nature économique de l’impérialisme qui réside dans la domination des monopoles et sur les profits élevés de monopole, Staline a formulé la loi économique fondamentale du capitalisme actuel. Il a fourni une analyse détaillée de la crise générale du capitalisme et de ses deux phases : la première, qui a commencé dans la période de la première guerre mondiale, et la seconde, qui s’est ouverte pendant la deuxième guerre mondiale, surtout depuis que les pays de démocratie populaire en Europe et en Asie se sont détachés du système capitaliste.

Dénonçant les valets de la bourgeoisie qui font l’éloge du système d’économie capitaliste, il a caractérisé de manière approfondie la crise générale du capitalisme qui embrasse l’économique comme le politique. L’expression la plus éclatante de la crise générale du capitalisme est la victoire d’une portée historique de la grande Révolution socialiste d’Octobre en U.R.S.S. et la division du monde en deux systèmes : capitaliste et socialiste. La crise du système colonial de l’impérialisme est partie intégrante de la crise générale du capitalisme.

Les écrits de Staline mettent en lumière la nature et le rôle d’éléments de la crise générale du capitalisme, tels que l’aggravation extrême du problème des marchés, la sous-production chronique des entreprises et le chômage massif permanent. Après avoir fait l’analyse des changements survenus dans le cycle capitaliste et les crises économiques de l’époque actuelle, Staline a montré l’inanité des efforts tentés par l’État bourgeois pour combattre les crises, la carence des affirmations relatives à la possibilité, en régime capitaliste, de gérer l’économie suivant un plan. Les écrits de Staline dénoncent la nature profondément réactionnaire et agressive du fascisme et le rôle de trahison des socialistes de droite actuels.

L’économie politique marxiste-léniniste sert de guide pour l’action aux partis communistes et ouvriers de tous les pays. Elle éclaire pour les travailleurs la voie vers la libération du joug du capital.