Schéma du cours d’introduction au marxisme à Fleurier (canton de Neuchâtel, Suisse) les 22, 23 et 24 avril 2011
(Proposition — il y a aussi une variante grille)
Horaire prévu, quatre sessions par jour (trois le vendredi)
Session A de 9 h à 10 h 30, B de 11 h à 12 h 30, C de 15 h à 16 h 30, D de 17 h à 18 h 30
Marx et Engels, le Manifeste du parti communiste.
Dans toutes les sociétés, sauf les plus primitives, il y a ceux qui travaillent et ceux qui profitent du travail des autres, c’est la division de la société en classes, différentes ou même souvent opposées par leurs intérêts. Un certain surplus permet le progrès (lent pendant la plus grande partie de l’histoire de l’humanité, plus rapide avec le capitalisme). Les sociétés changent ; c’est une conception dialectique de l’histoire.
Dans le changement de société apparaissent de nouvelles classes et de nouvelles oppositions et luttes de classe. Ces oppositions d’intérêt sont économiques ; c’est une conception matérialiste de l’histoire (que l’on appelle matérialisme historique) : c’est la situation des gens qui détermine pour l’essentiel leur vision du monde et pas l’inverse.
Le capitalisme apparaît et se développe dans l’ancien régime. Un certain développement capitaliste de l’agriculture chasse des paysans qui deviennent ainsi prolétaires. Révolutions bourgeoises.
En physique et en chimie, on peut isoler un phénomène au labo pour l’étudier. Dans l’étude de la société, Marx utilise l’abstraction pour aller au cœur des choses. Pour avancer dans le matérialisme historique, on doit s’armer de certains concepts : forces productives, moyens de production, rapports de production, mode de production, base/superstructure, formation sociale, État…
Dans toute société, il y a une classe dominante qui profite des autres, mais pas toujours de la même manière. Le mode de production qui caractérise la société d’aujourd’hui, c’est le capitalisme, qui a sa manière spécifique d’exploiter le travail du prolétariat : la plus-value.
Les capitalistes ont besoin des prolétaires, mais ceux-ci peuvent se passer définitivement des capitalistes. Le socialisme, c’est donc la fin de l’exploitation, mais c’est aussi la fin des contradictions internes du capitalisme, de la crise, une toute autre manière de fonctionner qui offre de grandes possibilités nouvelles.
Le parti communiste de Cuba tient son 6e congrès à partir du 16 avril 2011. On y discutera surtout de réformes économiques nécessaires pour développer les forces productives et renforcer ainsi le socialisme. Des textes préparatoires émanent de discussions dans toute la société depuis deux ans et ces textes ont eux-mêmes ont été étudiés et discutés encore dans un grand débat ces derniers mois. (Intervention de Raymond Muller.)
Retour historique sur le développement du prolétariat. Contribution de Marx et Engels à son organisation et à sa théorie (le Manifeste, le Capital…)
Le rôle historique de la classe ouvrière et la nécessité qu’elle ait son propre parti. L’apport de Lénine dans la conception d’un parti communiste.
Révolutions bourgeoises, révolutions démocratiques, révolutions prolétariennes, Russie 1905, Russie février et octobre 1917, Chine.
Défense du socialisme.
Les luttes ouvrières en Tunisie en 2008, la révolution nationale démocratique en Tunisie en 2011 à la lumière des révolutions russes de 1905, de février 1917.
L’Union européenne. L’intervention impérialiste en Lybie.
Synthèse d’ensemble, questions non résolues, compléments d’explication, discussion générale.
Évaluation.