Dominique Meeùs
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Notes de lecture de Lénine, tomes 6 à 10

Projet de programme du Parti ouvrier social-démocrate de Russie

Janvier-février 1902.

Œuvres, tome 6, pp 20‑27.

{Pour le 2e congrès, juillet 1903, Bruxelles-Londres.}

La vie économique de la Russie

Iskra no 17, 15 février 1902.

Œuvres, tome 6, p. 82‑93.

P. 89On ne saurait non plus passer sous silence le fait que le Trésor exploite de plus en plus le travail des fonctionnaires des postes et télégraphes : d’abord ils ne s’occupaient que de la poste, puis on leur a ajouté le télégraphe, et ils sont maintenant chargés en plus des opérations d’encaissement et de paiement de l’épargne (rappelons que sur 4 781 caisses, 3 718 fonctionnent dans les bureaux de poste). L’accroissement effrayant de la tension du travail, l’allongement de la journée de travail, voilà ce que cela signifie pour la masse des petits employés des postes et télégraphes. Quant à leur salaire, le Trésor lésine comme le plus grippe-sous des koulaks : aux employés des catégories les plus basses, aux débutants, on donne littéralement un salaire de famine ; de plus, on a établi une échelle hiérarchique interminable avec des paliers espacés de 25 ou 50 kopecks, cependant que la perspective d’une retraite insignifiante, après avoir traîné le boulet pendant 40 ou 50 ans, doit encore plus plier sous le joug ce véritable « prolétariat fonctionnaire ».

Le programme agraire de la social-démocratie russe

Mars 1902.

Œuvres, tome 6, pp 105‑150.

Situation des classes à la campagne. Ne pas confondre ouvriers agricoles (ce sont des ouvriers) et paysans (c’est à leur propos seulement que l’on parle de « question paysanne »). La paysannerie apparaît comme une classe par rapport à la féodalité mais elle se différencie dans la société moderne.

Martynov attaque le programme sur la « possibilité de réalisation ». Ce critère (p. 118, ½) n’est applicable qu’aux revendications de réformes immédiates, c’est-à-dire à titre d’exception.

Notre programme n’a le devoir d’être réalisable que dans le sens large et philosophique de ce mot, en sorte qu’il ne contredise par aucune de ses lettres le sens de l’évolution économique et sociale. Mais dès que nous avons défini ce sens, avec exactitude (en général et dans les détails), nous devons – nous le devons au nom de nos principes révolutionnaires et de notre devoir révolutionnaire – lutter sans cesse et absolument de toutes nos forces pour le maximum de nos revendications. Tenter d’établir à l’avance, avant l’issue définitive de la lutte, au cours même de la lutte, que nous n’obtiendrons peut-être pas tout le maximum, c’est tomber dans le philistinisme le plus pur. Les considérations de ce genre mènent toujours à l’opportunisme, quelles que soient les intentions de leurs auteurs. (P. 118, ½.)

Une revendication comme, par exemple, celle de la république, n’est-elle pas, elle aussi « problématique » dans le sens de Martynov ? Il sera plus facile encore au gouvernement de s’en tirer en réglant une petite partie de cette traite que d’honorer la traite des revendications paysannes exigeant la suppression de toutes les traces du servage. Mais cela nous importe-t-il ? Cette part du payement, bien entendu, nous l’empocherons sans interrompre pour autant notre lutte acharnée pour obtenir le payement tout entier. Il nous faut répandre plus largement l’idée que la bataille décisive entre prolétariat et bourgeoisie ne peut se livrer que sous la république ; il nous faut créer et renforcer la tradition républicaine parmi tous les révolutionnaires russes et parmi des masses aussi larges que possible d’ouvriers russes ; il nous faut par le mot d’ordre de « république » exprimer que dans la lutte pour la démocratisation du régime politique nous irons jusqu’au bout, sans regarder en arrière, et que la lutte décidera elle-même quelle part du payement, quand et comment, nous réussirons à conquérir. Il serait absurde de vouloir fixer cette part avant que nous ayons fait sentir à l’ennemi toute la force des coups que nous portons et avant que nous ayons éprouvé nous-mêmes toute la force des siens. (P. 120, bas, p. 121.)

La question des rapports des comités et des groupes du P.O.S.D.R. au congrès du parti

Décembre 1902-janvier 1903.

Œuvres, tome 6, pp 294‑305.

À propos du Manifeste de l’ « Union des social-démocrates arméniens »

Février 1903.

Œuvres, tome 6, pp 332‑336.

Devoir négatif (p. 335, ½).

La question nationale dans notre programme

Juillet 1903.

Œuvres, tome 6, pp 475‑485.

La social-démocratie, en tant que parti du prolétariat, se donne pour tâche positive et principale de coopérer à la libre détermination non pas des peuples et des nations, mais du prolétariat de chaque nationalité. (P. 475, ¾.)

Un pas en avant, deux pas en arrière
(la crise dans notre parti)

Écrit en février-mai 1904. Publié en mai 1904 à Genève.

Œuvres, tome 7, pp 211‑506.

Démocratie ouvrière et démocratie bourgeoise

Vpériod n° 3, janvier 1905.

Œuvres, tome 8, pp 65‑75.

Les bourgeois parlent de liberté, égalité mais restent des démocrates bourgeois ce qui sème la confusion chez les ouvriers.

Les éléments intellectuels courent après l’entente verbale ; l’aile prolétarienne exige l’action commune effective. (P. 68, ⅔.)

La social-démocratie et le gouvernement révolutionnaire provisoire

Vpériod nos 13 et 14, avril 1905.

Œuvres, tome 8, pp 275‑293.

[…] l’existence d’une très nombreuse population paysanne et petite-bourgeoise capable de soutenir la révolution démocratique, mais non la révolution socialiste, pour l’instant (p. 284, ¼).

D’où vient le galimatias de Martynov ? De ce qu’il confond la révolution démocratique avec la révolution socialiste, de ce qu’il oublie le rôle de la couche intermédiaire entre la « bourgeoisie » et le « prolétariat » (la masse petite-bourgeoise des pauvres gens des villes et des campagnes, « semi-prolétaires », semi-patrons), de ce qu’il ne comprend pas le sens véritable de notre programme minimum. (P. 286, III.)

De même, d’autres propositions de Parvus sont fausses, et pour la même raison : « Le gouvernement révolutionnaire provisoire sera en Russie le gouvernement de la démocratie ouvrière », si la social-démocratie se met à la tête du mouvement révolutionnaire du prolétariat russe, ce gouvernement sera social-démocrate » ; le gouvernement provisoire social-démocrate « sera un gouvernement homogène avec une majorité social-démocrate » (p. 291, ⅔).

S’il n’y avait pas de place pour un nouveau Gapone, il n’y aurait pas de place non plus pour une révolution démocratique vraiment « grande », allant jusqu’au bout (p. 293, ⅓).

Ils [les masses et leurs meneurs] ne peuvent, sans avoir passé par une série d’épreuves révolutionnaires, devenir tout de suite social-démocrates, non seulement à cause de leur ignorance (la révolution, nous le répétons, instruit les gens avec une rapidité fabuleuse), mais aussi parce que leur situation sociale n’est pas prolétarienne, parce que la logique objective de l’évolution historique leur impose pour le moment l’objectif d’une révolution démocratique et nullement socialiste. (P. 292, ¾.)

La dictature révolutionnaire démocratique du prolétariat et de la paysannerie

Vpériod n° 14, avril 1905.

Œuvres, tome 8, pp 294‑304.

C’est précisément le cours des choses qui nous imposera inévitablement, pendant la révolution démocratique, une telle multitude d’alliés venus de la petite bourgeoisie et de la paysannerie dont les intérêts vitaux exigent justement la réalisation de notre programme minimum, que toute crainte d’un passage trop brusque au programme maximum est absolument ridicule. (P. 298, ⅓.)

[…] sans cette révolution, on ne saurait concevoir aucun développement sérieux d’une organisation indépendante de classe du prolétariat en vue de la révolution socialiste. (P. 299, ½.)

(Répétons-le encore une fois, pour éviter tout malentendu, nous entendons moins par république une forme de gouvernement que tout l’ensemble des réformes démocratiques de notre programme minimum.) (P. 300, ⅓.)

Mais elle [la social-démocratie] ne « consacre » la république bourgeoise que comme la dernière forme de la domination de classe, comme le terrain le plus favorable à la lutte du prolétariat contre la bourgeoisie ; elle la consacre non à cause de ses prisons et de sa police, de sa propriété et de sa prostitution, mais en vue d’une lutte large et libre contre ces aimables institutions. (P. 301, ¾.)

Mais quelles qu’en soient la forme, les origines, les conditions, il est évident en tous cas que le gouvernement révolutionnaire provisoire ne peut manquer de s’appuyer sur certaines classes. Il suffit de rappeler cette vérité élémentaire pour voir que le gouvernement révolutionnaire provisoire ne peut être autre chose qu’une dictature révolutionnaire du prolétariat et de la bourgeoisie. (P. 303, 3/5.)

IIIe congrès du P.O.S.D.R.

Avril 1905. Publié en brochure en 1905.

Œuvres, tome 8, pp 361‑426.

365 1. Discours sur la légitimité du congrès le 13 (26) avril

367 2. Intervention sur les pleins pouvoirs des comités de Kazan et du Kouban le 14 (27) avril

370 3. Projet de résolution sur l’attitude du P.O.S.D.R. à l’égard de l’insurrection armée

371 4. Projet de résolution sur l’insurrection armée

372 5. Intervention sur l’insurrection armée le 15 (28) avril

373 6. Intervention sur l’insurrection armée le 16 (29) avril

375 7. Résolution sur l’intervention armée

1) […] le prolétariat étant, de par sa situation, la classe révolutionnaire la plus avancée et la seule conséquente, par là-même est appelé à jouer le rôle de guide dans l’ensemble du mouvement révolutionnaire démocratique de Russie ;

5) […] seul un tel rôle peut assurer au prolétariat les conditions les plus favorables de lutter pour le socialisme, contre les classes possédantes de la Russie démocratique bourgeoise ;

377 8. Intervention sur l’attitude envers la tactique du gouvernement à la veille de la révolution, le 18 avril (1er mai)

378 9. Supplément à la résolution sur l’attitude envers la politique du gouvernement à la veille et au moment de la révolution

En ce qui concerne les concessions réelles ou apparentes que fait à présent l’autocratie ébranlée à la démocratie en général et à la classe ouvrière en particulier, le Parti ouvrier social-démocrate doit s’en servir, d’une part pour consolider en faveur du peuple chaque amélioration économique de la situation et chaque élargissement de la liberté pour intensifier la lutte, et d’autre part, pour dévoiler sans cesse au prolétariat les buts réactionnaires du gouvernement, qui s’efforce de désunir, de pourrir la classe ouvrière et de détourner son attention de ses intérêts vitaux dans une période révolutionnaire.

379 10. Projet de résolution sur l’action politique déclarée du P.O.S.D.R.

381 11. Projet de résolution sur la participation de la social-démocratie au gouvernement révolutionnaire provisoire

1) […] pour rendre la lutte du prolétariat contre la bourgeoisie réellement large, libre et ouverte, il est nécessaire d’avoir des libertés politiques aussi complètes que possible et, par conséquent, un régime républicain aussi pleinement réalisé que possible ;

383 12. Supplément à la résolution sur la participation de la social-démocratie au gouvernement révolutionnaire provisoire

384 13. Rapport sur la participation de la social-démocratie au gouvernement révolutionnaire provisoire, le 18 avril (1ermai)

Nous avons constamment répété que la révolution [démocratique], loin de l’affaiblir, fortifiera la bourgeoisie, tout en offrant au prolétariat les conditions nécessaires à une lutte efficace pour le socialisme. (P. 386, ⅓.)

399 14. Projet de résolution sur le gouvernement révolutionnaire provisoire

1) […] les intérêts immédiats du prolétariat de Russie exigent, comme ses intérêts dans la lutte pour les fins dernières du socialisme, la liberté politique la plus complète et, par conséquent, la substitution de la république démocratique au régime autocratique. (P. 399.)

401 15. Intervention à propos des amendements à la résolution sur le gouvernement révolutionnaire provisoire, le 19 avril (2 mai)

403 16. Intervention à propos de la résolution sur le soutien du mouvement paysan

408 17. Projet de résolution sur le soutien du mouvement paysan

410 18. Intervention sur les rapports des ouvriers et des intellectuels dans les organisations social-démocrates, le 20 avril (3 mai)

412 19. Projet de résolution sur les rapports des ouvriers et des intellectuels dans les organisations social-démocrates

414 20.Remarques au cours des débats sur la résolution concernant les rapports des ouvriers et des intellectuels dans les organisations social-démocrates, le 22 avril (5 mai)

415 21. Intervention sur l’ordre de discussion des résolutions touchant les rapports des ouvriers et des intellectuels dans les organisations social-démocrates, le 22 avril (5 mai)

416 22. Intervention dans les débats sur les statuts du parti, le 21 avril (4 mai)

418 23. Intervention sur l’article 9 des statuts du parti, le 21 avril (4 mai)

419 24. Intervention sur l’accord avec les socialistes révolutionnaires, le 23 avril (6 mai)

424 25. Intervention sur le rapport d’activité du Comité central, le 25 avril (8 mai)

425 26. Résolution sur la publication des procès-verbaux du congrès

426 27. Projet de résolution sur les événements du Caucase

Deux tactiques de la social-démocratie dans la révolution démocratique

Écrit en juin-juillet 1905. Publié en brochure en juillet 1905.

Œuvres, tome 9, pp 9‑139.

11 Préface

Rôle du prolétariat dans la révolution bourgeoise (p. 13, ⅔).

Importance de mots d’ordres politiques corrects (p. 13, ⅔).

15 1. Une question politique urgente

Le tsar ne veut pas d’Assemblée constituante tout au plus une assemblée consultative. Le prolétariat révolutionnaire veut une Assemblée constituante qui liquide le tsarisme et installe un gouvernement révolutionnaire provisoire. La bourgeoisie ne veut que des aménagements (p. 15).

Résolution sur le gouvernement révolutionnaire provisoire (3e congrès) (p. 17, ½) :

1° La lutte pour le socialisme demande la plus grande liberté donc république démocratique plutôt que tsarisme.

2° Insurrection populaire installant un gouvernement révolutionnaire provisoire convoquant l’Assemblée constituante.

3° La bourgeoisie tentera de ravir la victoire.

19 2. Que nous apporte la résolution du 3e congrès du P.O.S.D.R. sur le gouvernement révolutionnaire provisoire ?

Seul un gouvernement révolutionnaire provisoire peut garantir une vraie Assemblée constituante, pas le gouvernement tsariste (p. 20, ½). Il doit d’emblée appliquer notre programme minimum (p. 22, haut) mais pas le socialisme (p. 23, haut). Il est admissible de participer à ce gouvernement (p. 24, haut) et c’est opportun (p. 24, ½) 1° pour contrer les tentatives contre-révolutionnaires et 2°  our défendre les intérêts propres de la classe ouvrière (p. 24, fin).

26 3. Qu’est-ce que la « victoire décisive de la révolution sur le tsarisme » ?

Critique de la conférence menchévique : sans insurrection et gouvernement révolutionnaire provisoire, la « décision » d’organiser une Assemblée constituante n’est qu’une victoire en paroles (p. 27, ½). C’est semer la confusion dans le prolétariat (p. 33, haut).

33 4. Liquidation de la monarchie et république

La conférence menchévique ne fixe pas d’objectif révolutionnaire au prolétariat (p. 34, haut). C’est sur ce point (et sur d’autres) la différence entre des révolutionnaires et des marxistes de salon (p. 34, bas, p. 37, haut, p. 38, ⅔).

39 5. Comment « faire progresser la révolution » ?

Les mots d’ordre de gouvernement révolutionnaire provisoire et de république sont essentiels (p. 40, ¼) et celui d’Assemblée constituante est insuffisant. La bourgeoisie monarchiste peut aussi demander une Assemblée constituante pour a rrêter la révolution.

39 6. D’où vient pour le prolétariat le danger d’avoir les mains liées dans la lutte contre la bourgeoisie inconséquente ?

La révolution bourgeoise intéresse aussi le paysan et l’ouvrier (p. 43, ¾).

Les gens de la nouvelle Iskra comprennent d’une manière radicalement fausse le sens et la portée de la catégorie : révolution bourgeoise. On voit constamment percer dans leurs réflexions l’idée que la révolution bourgeoise est une révolution qui ne peut donner que ce qui est avantageux à la bourgeoisie. Or, rien de plus faux que cette idée-là. La révolution bourgeoise est une révolution qui ne sort pas du cadre du régime économique et social bourgeois, c’est-à-dire capitaliste. La révolution bourgeoise exprime les besoins du capitalisme en développement ; bien loin de ruiner les bases du capitalisme, elle les élargit et les affermit. Cette révolution traduit par conséquent non seulement les intérêts de la classe ouvrière, mais aussi ceux de toute la classe bourgeoise. La domination de la bourgeoisie sur la classe ouvrière étant inévitable en régime capitaliste, on peut dire à bon droit que la révolution bourgeoise traduit moins les intérêts du prolétariat que ceux de la bourgeoisie. Mais l’idée qu’elle ne traduit pas du tout les intérêts du prolétariat est franchement absurde. Cette idée absurde se résume dans l’ancestrale théorie populiste selon laquelle la révolution bourgeoise étant contraire aux intérêts du prolétariat, nous n’avons pas besoin d’une liberté politique bourgeoise. Ou bien encore elle se résume dans l’anarchisme, qui condamne toute participation du prolétariat à la politique bourgeoise, au parlementarisme bourgeois. […]

En un sens, la révolution bourgeoise est plus avantageuse au prolétariat qu’à la bourgeoisie parce que celle-ci n’est pas conséquente (p. 45, ½).

57 7. La tactique de l’élimination des conservateurs au sein du gouvernement »

61 8. L’idéologie de l’Osvobojdénié et celle de la nouvelle Iskra

70 9. Qu’est-ce qu’un parti d’extrême opposition pendant la révolution ?

74 10. Les « Communes révolutionnaires » et la dictature démocratique révolutionnaire du prolétariat et de la paysannerie

84 11. Comparaison rapide entre certaines résolutions du 3e congrès du P.O.S.D.R. et de la « conférence »

89 12. La révolution démocratique perdra-t-elle de son envergure si la bourgeoisie s’en détourne ?

101 13. Conclusion. Oserons-nous vaincre ?

113 Postface. Encore une fois l’idéologie de l’Osvobojdénié et encore une fois l’idéologie de la nouvelle Iskra

113 I. Ce que les réalistes libéraux bourgeois louent chez les « réalistes » social-démocrates

120 II. Nouvel « approfondissement » de la question par le camarade Martynov

129 III. La représentation bourgeoisie vulgaire de la dictature et la conception de Marx

Le prolétariat lutte, la bourgeoisie se faufile vers le pouvoir

Publié en août 1905.

Œuvres, tome 9, pp 171‑180.

Analyse des positions des différents courants de la bourgeoisie nationale et internationale face à la révolution.

Le boycottage de la Douma de Boulyguine et l’insurrection

Publié en août 1905.

Œuvres, tome 9, pp 181‑189.

Douma consultative. Le tsar cherche à se concilier les propriétaires fonciers et les grands bourgeois. Prendre au mot la fraction révolutionnaire de la bourgeoisie contre cette transaction. Pas de boycott passif, mener l’agitation pour le boycott comme une propagande électorale (p. 184, vers le bas).

La balance est instable

Novaïa Jizn, no 16, 18 novembre 1905.

Œuvres, tome 10, pp 53‑54.

P. 53[…] la grande et nouvelle grève des postes et télégraphes […]

Cette grève a duré du 15 novembre au 15 décembre et s’est étendue à toute la Russie.

P. 54L’arme de la grève politique se perfectionne ; de nouveaux détachements de travailleurs, sans lesquels la société civilisée moderne ne peut exister un seul jour, apprennent aujourd’hui à manier cette arme.

Socialisme et religion

Novaïa Jizn, no 28, 3 décembre 1905

Œuvres, tome 10, p. 80-85

Même esprit que celui de l'article de 1909.

Faut-il boycotter la Douma d’État ?
La plate-forme de la « majorité »

Rédigé et publié en janvier 1906.

Œuvres, tome 10, pp 95‑98.

Pas de boycott passif, mener l’agitation pour le boycott comme une propagande électorale.

La Douma est un subterfuge et les conditions de propagande électorale sont inégales (répression).

La Douma d’État et la tactique des social-démocrates

Rédigé en janvier 1906. Publié en brochure en février 1906.

Œuvres, tome 10, pp 99‑110.

L’argument de la « minorité » est que la liberté de propagande est un peu plus large que du temps de la Douma de Boulyguine. Ils sont en accord avec les principes généraux.

Mais la nouvelle Douma est une caricature de représentation et la répression reste trop forte. Inutile de donner à la police des listes de candidats. La guerre civile n’est pas finie. « La préparation s’impose encore et toujours. »

Une tactique doit être simple et claire. La proposition de participer aux élections mais pas à la Douma est confuse.

On aura une meilleure évaluation de la force du prolétariat par le boycott que par la participation.

Rapport sur le Congrès d’unification du P.O.S.D.R.
(Lettre aux ouvriers de Pétersbourg)

Rédigé en mai 1906. Publié en brochure en juin 1906.

Œuvres, tome 10, pp 329‑401.

334 I. Composition du Congrès

339 II. Élection du bureau, ordre du jour du Congrès

341 III. La question agraire

363 IV. Appréciation de la période révolutionnaire et des tâches de classe du prolétariat

371 V. L’attitude à l’égard de la Douma d’État

381 VI. L’insurrection armée

388 VII. La fin du Congrès

394 VIII. Bilan du Congrès

401 Annexe. Documents pour l’appréciation des travaux du Congrès d’unification du P.O.S.D.R.

À propos du bilan du Congrès

Rédigé le 6 mai 1906. Publié dans la Volna no 11, 7 mai 1906.

Œuvres, tome 10, p. 411‑414.

P. 411-412Ce fut un mouvement de classe des immenses masses du prolétariat qui a utilisé des instruments de lutte purement prolétariens, telle que la grève, et qui a rassemblé autour de lui des masses encore jamais vues dans l’arène politique russe de semi-prolétaires (employés des chemins de fer, employés des postes, etc.), de paysans (dans le Sud, au Caucase, dans les Territoires Baltes) et de petits-bourgeois des villes (Moscou).

De la situation politique actuelle

Rédigé le 27 mai 1906. Publié dans le Vpériod no 3, 28 mai 1906.

Œuvres, tome 10, p. 513‑517.

De nouveau on voit se mettre en branle, avec toute leur force de masse, le prolétariat, la paysannerie, les soldats, les employés des chemins de fer.

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