Dominique Meeùs
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Mots-clefs : ❦ singe, mains préhensiles pour grimper ❦ singe, démarche verticale ❦ singe, passage à l’homme ❦ démarche verticale, antériorité sur le cerveau ❦ main préhensile, antériorité sur le cerveau ❦ travail, antériorité sur le cerveau
Engels note que déjà chez les singes, qui marchent plutôt à quatre pattes (p. 172 1/5), il y a une spécialisation des mains qui servent à grimper (p. 172 ½).
p. 444 ½Wohl zunächst durch ihre Lebensweise veranlaßt, die beim Klettern den Händen andre Geschäfte zuweist als den Füßen, fingen diese Affen an, auf ebner Erde sich der Beihülfe der Hände beim Gehen zu entwöhnen und einen mehr und mehr aufrechten Gang anzunehmen. Damit war der entscheidende Schritt getan für den Übergang vom Affen zum Menschen.
p. 171 in fineSous l’influence, au premier chef sans doute, de leur mode de vie p. 172qui exige que les mains accomplissent pour grimper d’autres fonctions que les pieds, ces singes commencèrent à perdre l’habitude de s’aider de leurs mains pour marcher sur le sol et adoptèrent de plus en plus une démarche verticale. Ainsi était franchi le pas décisif pour le passage du singe à l’homme.
Aanvankelijk, door hun levenswijze waardoor de handen andere functies hadden dan de voeten bij het klimmen, begonnen deze apen de gewoonte te verliezen om hun handen te gebruiken bij het lopen en namen ze meer en meer een rechtstaande houding aan. Dat was een beslissende stap in de overgang van aap naar mens.
First, owing to their way of living which meant that the hands had different functions than the feet when climbing, these apes began to lose the habit of using their hands to walk and adopted a more and more erect posture. This was the decisive step in the transition from ape to man.
[*] Gould 1979:188ss. Les mains du singe ont aussi une capacité de préhension. Cela annonce « p. 172 ⅘la main de l’homme hautement perfectionnée par le travail de milliers de siècles ». Ce qui est original ici c’est, comme le souligne Stephen Jay Gould [*], l’intuition de l’antériorité la station debout, de la main et du travail sur le développement du cerveau. Engels associe à l’idéalisme dominant (la primauté de la pensée sur la matière), l’idée que l’hominisation serait d’abord le développement du cerveau (p. 178). Il en fait un exemple de biais idéologique en science.
[**] de Duve 1996a:382. Christian de Duve [**] insiste aussi sur la relation dialectique entre la main et le cerveau dans l’évolution par sélection naturelle : « Du cerveau à la main et, en retour, de la main au cerveau, ainsi s’initia un va-et-vient d’impulsions, s’amplifiant de lui-même, qui allait changer le monde. »
Darwin constate sans l’expliquer la diversité des traits qui se transmettent par hérédité. Cela apparaît donc comme l’effet du hasard. Dans cette diversité, une sélection naturelle se fait a posteriori selon l’adaptation à l’environnement. Engels, qui a montré en faisant la leçon à Dühring qu’il comprend parfaitement le mécanisme de la sélection naturelle, peut dans l’abstention de Darwin sur l’origine de la diversité, concilier logiquement Lamarck et Darwin, comme on le voit ici (page 173 ¼) et à plus d’un endroit : « la souplesse plus grande ainsi acquise se transmit par hérédité et augmenta de génération en génération »). En plein délire lyssenkiste, la rédaction des Éditions sociales va plus loin en note de bas de page en affirmant « de multiples preuves expérimentales de l’hérédité des caractères acquis sous l’influence du milieu ».
Cependant Engels a entrevu avec justesse l’importance du travail et l’enchaînement travail, société, parole, pensée.
⁂
Dans cette étude sur l’évolution qui a conduit à l’homme, il y a des considérations importantes sur la nature et l’écologie. On trouve dans la nature des phénomènes destructeurs :
Aber bei allen Tieren findet Nahrungsverschwendung in hohem Grade statt, und daneben Ertötung des Nahrungsnachwuchses im Keime. Der Wolf schont nicht, wie der Jäger, die Rehgeiß, die ihm im nächsten Jahr die Böcklein liefern soll; die Ziegen in Griechenland, die das junge Gestrüpp abweiden, p. 449eh’ es heranwächst, haben alle Berge des Landes kahlgefressen. Dieser »Raubbau« der Tiere spielt bei der allmählichen Umwandlung der Arten eine wichtige Rolle, indem er sie zwingt, andrer als der gewohnten Nahrung sich anzubequemen, wodurch ihr Blut andre chemische Zusammensetzung bekommt und die ganze Körperkonstitution allmählich eine andre wird, während die einmal fixierten Arten absterben.
p. 176 ⅜Mais tous les animaux pratiquent à un haut degré le gaspillage de la nourriture et en outre ils détruisent en germe les pousses nouvelles. Au contraire du chasseur, le loup n’épargne pas la chevrette qui lui fournira de petits chevreuils l’année suivante : en Grèce, les chèvres qui broutent les jeunes broussailles avant qu’elles aient eu le temps de pousser ont rendu arides toutes les montagnes de ce pays. Cette « économie de proie » des animaux joue un rôle important dans la transformation progressive des espèces, en les obligeant à s’accoutumer à une nourriture autre que la nourriture habituelle, grâce à quoi leur sang acquiert une autre composition chimique, et leur constitution physique tout entière change peu à peu, tandis que les espèces fixées une fois pour toutes dépérissent.
Maar alle dieren verspillen nogal wat voedsel en vernietigen bovendien in de vrucht de volgende generatie van hun voedselvoorraad. In tegenstelling tot de jager spaart de wolf de reegeit die hem het volgende jaar zou voorzien van jonge herten niet ; de geiten in Griekenland, die de jonge bosjes opvreten voor ze op kunnen groeien, hebben alle bergen in het land kaal gevreten. Deze “roofzuchtige economie” van dieren speelt een belangrijke rol bij de geleidelijke ontwikkeling van soorten, doordat het ze dwingt zich aan te passen aan ander dan het gebruikelijke voedsel. Waardoor hun bloed een andere chemische samenstelling krijgt en hun hele lichaamsgestel geleidelijk veranderd, terwijl soorten die zich eens hadden gevestigd uitsterven.
But all animals waste a great deal of food, and, in addition, destroy in the germ the next generation of the food supply. Unlike the hunter, the wolf does not spare the doe which would provide it with the young the next year ; the goats in Greece, that eat away the young bushes before they grow to maturity, have eaten bare all the mountains of the country. This “predatory economy” of animals plays an important part in the gradual transformation of species by forcing them to adapt themselves to other than the usual food, thanks to which their blood acquires a different chemical composition and the whole physical constitution gradually alters, while species that have remained unadapted die out.
Il y a ici, comme ailleurs, quelques accents transformistes et une génétique spéculative basée sur la composition chimique du sang.
Ce passage s’oppose à la vision béate d’une nature stable et harmonieuse que seul l’homme aurait le tort de perturber. Ici au contraire, il oppose le chasseur plus raisonnable au loup destructeur. Il revient sur la capacité de l’homme, contrairement à l’animal, de faire dans la nature des interventions raisonnées :
p. 451 ⅓Die Tiere, wie schon angedeutet, verändern durch ihre Tätigkeit die äußere Natur ebensogut, wenn auch nicht in dem Maße wie der Mensch, und diese durch sie vollzogenen Änderungen ihrer Umgebung wirken, wie wir sahen, wieder verändernd auf ihre Urheber zurück. Denn in der Natur geschieht nichts vereinzelt. Jedes wirkt aufs andre und umgekehrt, und es ist meist das Vergessen dieser allseitigen Bewegung und Wechselwirkung, das unsre Naturforscher verhindert, in den einfachsten Dingen klarzusehn. Wir sahen, wie die Ziegen die Wiederbewaldung von Griechenland verhindern; in Sankt Helena haben die von den ersten Anseglern ans Land gesetzten Ziegen und Schweine es fertiggebracht, die alte Vegetation der Insel fast ganz auszurotten, und so den Boden bereitet, auf dem die von späteren Schiffern und Kolonisten zugeführten Pflanzen sich ausbreiten konnten. Aber wenn die Tiere eine dauernde Einwirkung auf ihre Umgebung ausüben, so geschieht dies unabsichtlich und ist, für diese Tiere selbst, etwas Zufälliges. Je mehr die Menschen sich aber vom Tier entfernen, desto mehr nimmt ihre Einwirkung auf die Natur den Charakter vorbedachter, planmäßiger, auf bestimmte, vorher bekannte Ziele gerichteter Handlung an. Das Tier vernichtet die Vegetation eines Landstrichs, ohne zu wissen, was es tut. Der Mensch vernichtet sie, um in den freigewordnen Boden Feldfrüchte zu säen oder Bäume und Reben zu pflanzen, von denen er weiß, daß sie ihm ein Vielfaches der Aussaat einbringen werden. Er versetzt Nutzpflanzen und Haustiere von einem Land ins andre und ändert so die Vegetation und das Tierleben ganzer Weltteile. Noch mehr. Durch künstliche Züchtung werden Pflanzen wie Tiere unter der Hand des Menschen in einer Weise verändert, daß sie nicht wiederzuerkennen sind. Die wilden Pflanzen, von denen unsre Getreidearten abstammen, werden noch p. 452vergebens gesucht. Von welchem wilden Tier unsre Hunde, die selbst unter sich so verschieden sind, oder unsre ebenso zahlreichen Pferderassen abstammen, ist noch immer streitig.
p. 178 ⅞Comme nous l’avons déjà indiqué, les animaux modifient la nature extérieure par leur activité aussi bien que l’homme, bien que dans une mesure moindre, et, comme nous l’avons vu, les modifications qu’ils ont opérées dans leur milieu réagissent à leur tour en les transformant sur leurs auteurs. Car rien dans la nature n’arrive isolément. Chaque phénomène réagit sur l’autre et inversement, et c’est la plupart du temps parce qu’ils oublient ce p. 179mouvement et cette action réciproque universels que nos savants sont empêchés d’y voir clair dans les choses les plus simples. Nous avons vu comment les chèvres mettent obstacle au reboisement de la Grèce ; à Sainte-Hélène, les chèvres et les porcs débarqués par les premiers navigateurs à la voile qui y abordèrent ont réussi à extirper presque entièrement l’ancienne flore de l’île et ont préparé le terrain sur lequel purent se propager les plantes amenées ultérieurement par d’autres navigateurs et des colons. Mais, lorsque les animaux exercent une action durable sur leur milieu, cela se fait sans qu’il le veuillent, et c’est, pour ces animaux eux-mêmes, un hasard. Or, plus les hommes s’éloignent de l’animal, plus leur action sur la nature prend le caractère d’une activité préméditée, méthodique, visant des fins déterminées, connues d’avance. L’animal détruit la végétation d’une contrée sans savoir ce qu’il fait. L’homme la détruit pour semer dans le sol devenu disponible des céréales ou y planter des arbres et des vignes dont il sait qu’à la moisson ils lui rapporteront un grand nombre de fois autant qu’il a semé. Il transfère des plantes utiles et des animaux domestiques d’un pays à l’autre, et il modifie ainsi la flore et la faune de continents entiers. Plus encore. Grâce à la sélection artificielle, la main de l’homme transforme les plantes et les animaux au point qu’on ne peut plus les reconnaître. On cherche encore vainement les plantes sauvages dont descendent nos espèces de céréales. On discute encore pour savoir de quel animal sauvage descendent nos chiens, eux-mêmes si différents entre eux, et nos races tout aussi nombreuses de chevaux.
Dieren, zoals al opgemerkt werd, veranderen het milieu door hun activiteiten op dezelfde wijze als de mens, zelfs indien dit niet een zelfde impact heeft. Die veranderingen hebben op hun beurt een impact en veranderen diegenen die verantwoordelijk zijn voor de veranderingen. In de natuur gebeurt niets geïsoleerd. Alles heeft een impact en staat onder invloed van andere dingen, het is vooral door het negeren van deze bewegingen en interactie dat onze natuurwetenschappers niet in staat zijn om een duidelijk beeld te vormen van erg simpele dingen.
We zagen hoe bepaalde oude diersoorten de ontwikkeling van bossen in Griekenland verhinderden; op het eiland St. Helena slaagden dieren erin om de oude vegetatie bijna compleet uit te roeien en werd zo de basis gelegd voor het verspreiden van planten die later op het eiland kwamen via zeeschepen en kolonisten. Maar dieren hebben onopzettelijk een blijvend effect op hun milieu, en wat de dieren zelf betreft, gebeurt dat zelfs toevallig. Hoe verder de mensen van de dieren staan, hoe meer hun effect op de natuur een bewuster karakter aanneemt: geplande acties gericht op vooropgestelde doeleinden. De dieren vernietigen de vegetatie van een bepaalde plaats zonder dit te realiseren. De mensen vernietigen het om granen te kunnen zaaien op grond die vrijgemaakt wordt, of om bomen te planten die een veelvoud aan vruchten opbrengen. De mensen brengen nuttige planten en dieren van het ene land naar het andere en veranderen op die manier de fauna en flora van volledige continenten. Bovendien worden door kunstmatige methoden zowel de planten als de dieren zodanig veranderd dat ze onherkenbaar worden. De wilde planten waarvan het graan van vandaag afstamt, zal je tevergeefs zoeken. Er wordt nog altijd gediscussieerd over de wilde dieren van waaruit de verschillende hondensoorten vandaag zijn ontstaan of van waaruit de paarden zijn ontwikkeld.
Animals, as has already been pointed out, change the environment by their activities in the same way, even if not to the same extent, as man does, and these changes, as we have seen, in turn react upon and change those who made them. In nature nothing takes place in isolation. Everything affects and is affected by every other thing, and it is mostly because this manifold motion and interaction is forgotten that our natural scientists are prevented from gaining a clear insight into the simplest things. We have seen how goats have prevented the regeneration of forests in Greece; on the island of St. Helena, goats and pigs brought by the first arrivals have succeeded in exterminating its old vegetation almost completely, and so have prepared the ground for the spreading of plants brought by later sailors and colonists. But animals exert a lasting effect on their environment unintentionally and, as far as the animals themselves are concerned, accidentally. The further removed men are from animals, however, the more their effect on nature assumes the character of premeditated, planned action directed towards definite preconceived ends. The animal destroys the vegetation of a locality without realising what it is doing. Man destroys it in order to sow field crops on the soil thus released, or to plant trees or vines which he knows will yield many times the amount planted. He transfers useful plants and domestic animals from one country to another and thus changes the flora and fauna of whole continents. More than this. Through artificial breeding both plants and animals are so changed by the hand of man that they become unrecognisable. The wild plants from which our grain varieties originated are still being sought in vain. There is still some dispute about the wild animals from which our very different breeds of dogs or our equally numerous breeds of horses are descended.
Kurz, das Tier benutzt die äußere Natur bloß und bringt Änderungen in ihr einfach durch seine Anwesenheit zustande ; der Mensch macht sie durch seine Änderungen seinen Zwecken dienstbar, beherrscht sie. Und das ist der letzte, wesentliche Unterschied des Menschen von den übrigen Tieren, und es ist wieder die Arbeit, die diesen Unterschied bewirkt. [Am Rande des Manuskripts ist mit Bleistift vermerkt : „Veredlung".]
p. 180 ¼Bref, l’animal utilise seulement la nature extérieure et provoque en elle des modifications par sa seule présence ; par les changements qu’il y apporte, l’homme l’amène à servir à ses fins, il la domine. Et c’est en cela que consiste la dernière différence essentielle entre l’homme et le reste des animaux, et cette différence, c’est encore une fois au travail que l’homme la doit.
Samengevat zien we dat de dieren hun omgeving slechts gebruiken en daarmee veranderingen aanbrengen omwille van hun aanwezigheid. De mensen brengen wijzigingen aan die nuttig zijn voor zichzelf, ze beheersen de omgeving. Dat is het essentiële verschil tussen de mens en andere dieren, en eens te meer is het de arbeid die leidt tot dit verschil.
In short, the animal merely uses its environment, and brings about changes in it simply by its presence ; man by his changes makes it serve his ends, masters it. This is the final, essential distinction between man and other animals, and once again it is labour that brings about this distinction.
Ainsi l’homme se distingue de l’animal en dominant la nature et il pourra la dominer pleinement sous le socialisme, comme il le dit au chapitre des Notions théoriques de la troisième partie, Socialisme de l’Anti-Dühring (et il le reprend textuellement vers la fin de Socialisme utopique et socialisme scientifique). Avec le socialisme, les hommes dépassent leur animalité et « deviennent consciemment de véritables seigneurs de la nature ».
Cependant Engels rappelle que l’homme peut faire des dégâts, qu’il faut comprendre le lien dialectique qui unit l’homme à la nature :
Schmeicheln wir uns indes nicht zu sehr mit unsern menschlichen Siegen über die Natur. Für jeden solchen Sieg rächt sie sich an uns. Jeder hat in erster Linie zwar die Folgen, auf die wir gerechnet, aber in zweiter und dritter Linie hat er ganz andre, unvorhergesehene Wirkungen, die nur zu p. 453oft jene ersten Folgen wieder aufheben. Die Leute, die in Mesopotamien, Griechenland, Kleinasien und anderswo die Wälder ausrotteten, um urbares Land zu gewinnen, träumten nicht, daß sie damit den Grund zur jetzigen Verödung jener Länder legten, indem sie ihnen mit den Wäldern die Ansammlungszentren und Behälter der Feuchtigkeit entzogen. Die Italiener der Alpen, als sie die am Nordabhang des Gebirgs so sorgsam gehegten Tannenwälder am Südabhang vernutzten, ahnten nicht, daß sie damit der Sennwirtschaft auf ihrem Gebiet die Wurzel abgruben; sie ahnten noch weniger, daß sie dadurch ihren Bergquellen für den größten Teil des Jahrs das Wasser entzogen, damit diese zur Regenzeit um so wütendere Flutströme über die Ebene ergießen könnten. Die Verbreiter der Kartoffel in Europa wußten nicht, daß sie mit den mehligen Knollen zugleich die Skrofelkrankheit verbreiteten. Und so werden wir bei jedem Schritt daran erinnert, daß wir keineswegs die Natur beherrschen, wie ein Eroberer ein fremdes Volk beherrscht, wie jemand, der außer der Natur steht — sondern daß wir mit Fleisch und Blut und Hirn ihr angehören und mitten in ihr stehn, und daß unsre ganze Herrschaft über sie darin besteht, im Vorzug vor allen andern Geschöpfen ihre Gesetze erkennen und richtig anwenden zu können.
Und in der Tat lernen wir mit jedem Tag ihre Gesetze richtiger verstehn und die näheren und entfernteren Nachwirkungen unsrer Eingriffe in den herkömmlichen Gang der Natur erkennen. Namentlich seit den gewaltigen Fortschritten der Naturwissenschaft in diesem Jahrhundert werden wir mehr und mehr in den Stand gesetzt, auch die entfernteren natürlichen Nachwirkungen wenigstens unsrer gewöhnlichsten Produktionshandlungen kennen und damit beherrschen zu lernen. Je mehr dies aber geschieht, desto mehr werden sich die Menschen wieder als Eins mit der Natur nicht nur fühlen, sondern auch wissen, und je unmöglicher wird jene widersinnige und widernatürliche Vorstellung von einem Gegensatz zwischen Geist und Materie, Mensch und Natur, Seele und Leib, wie sie seit dem Verfall des klassischen Altertums in Europa aufgekommen und im Christentum ihre höchste Ausbildung erhalten hat.
p. 180 ⅜Cependant, ne nous flattons pas trop de nos victoires sur la nature. Elle se venge sur nous de chacune d’elles. Chaque victoire a certes en premier lieu les conséquences que nous avons escomptées, mais en second et en troisième lieu, elle a des effets tout différents, imprévus, qui ne détruisent que trop souvent ces premières conséquences. Les gens qui, en Mésopotamie, en Grèce, en Asie mineure et autres lieux essartaient les forêts pour gagner de la terre arable, étaient loin de s’attendre à jeter par là les bases de l’actuelle désolation de ces pays, en détruisant avec les forêts les centres d’accumulation et de conservation de l’humidité. Les Italiens qui, sur le versant sud des Alpes, saccageaient les forêts de sapins, conservées avec tant de soins sur le versant nord, n’avaient pas idée qu’ils sapaient par là l’élevage de haute montagne sur leur territoire ; ils soupçonnaient moins encore que, ce faisant, ils privaient d’eau leurs sources de montagne pendant la plus grande partie de l’année et que celles ci, à la saison des pluies, allaient déverser sur la plaine des torrents d’autant plus furieux. Ceux qui répandirent la pomme de terre en Europe ne savaient pas qu’avec les tubercules farineux ils répandaient aussi la scrofule 184. Et ainsi les faits nous rappellent à chaque pas que nous ne régnons nullement sur la nature comme un conquérant p. 181règne sur un peuple étranger, comme quelqu’un qui serait en dehors de la nature, mais que nous lui appartenons avec notre chair, notre sang, notre cerveau, que nous sommes dans son sein, et que toute notre domination sur elle réside dans l’avantage que nous avons sur l’ensemble des autres créatures, de connaître ses lois et de pouvoir nous en servir judicieusement.
Et, en fait, nous apprenons chaque jour à comprendre plus correctement ces lois et à connaître les conséquences plus ou moins lointaines de nos interventions dans le cours normal des choses de la nature. Surtout depuis les énormes progrès de la science de la nature au cours de ce siècle, nous sommes de plus en plus à même de connaître aussi les conséquences naturelles lointaines, tout au moins de nos actions les plus courantes dans le domaine de la production, et, par suite, d’apprendre à les maîtriser. Mais plus il en sera ainsi, plus les hommes non seulement sentiront, mais sauront à nouveau qu’ils ne font qu’un avec la nature et plus deviendra impossible cette idée absurde et contre nature d’une opposition entre l’esprit et la matière, l’homme et la nature, l’âme et le corps, idée qui s’est répandue en Europe depuis le déclin de l’antiquité classique et qui a connu avec le christianisme son développement le plus élevé.
We moeten echter niet overdrijven als we het hebben over de menselijke overwinningen op de natuur. Voor elke overwinning neemt de natuur wraak. Iedere overwinning, en dat klopt, leidt aanvankelijk tot de resultaten die we verwacht hadden, maar daarna heeft het soms erg verschillende onvoorziene gevolgen die maar al te vaak het eerste resultaat teniet doen. De mensen die in Mesopotamië, Griekenland of Klein-Azië de bomen kapten om vruchtbare landbouwgrond te creëren, konden niet inschatten dat door het verwijderen van de bomen de reservoirs van vocht zouden verdwijnen wat de basis vormde voor de huidige slechte staat van de grond.
Toen de Italianen in de Alpen de bossen op de zuidelijke hellingen gebruikten, en de bossen op de noordelijke hellingen onaangeroerd lieten, hadden er geen besef van dat ze op deze wijze de basis van de zuivelindustrie in de regio aantastten, laat staan dat beseften datze de bergen de mogelijkheid ontnamen om water op te slaan tijdens het regenseizoen of om de enorme regenval te verwerken bij stevige regenval. Diegenen die de aardappel naar Europa brachten, beseften niet dat ze met deze plant ook een vorm van tuberculose meebrachten. Bij iedere stap worden we eraan herinnerd dat de natuur zich niet laat veroveren zoals een vreemd volk dat doet, maar dat wij, als vlees, bloed en hersenen, deel uitmaken van de natuur en midden in de natuur leven waarbij onze heerschappij enkel bestaat uit het feit dat we op andere wezens het voordeel hebben dat we de lessen van de natuur kunnen leren en correct kunnen toepassen.
In feite verwerven we iedere dag een grotere kennis en beter begrip van de natuurwetten waardoor we een zicht krijgen om de meer directe maar ook de meer afgeleide gevolgen van onze tussenkomst in de normale gang van de natuur. Dat geldt zeker na de enorme vooruitgang van de natuurwetenschappen sinds het begin van deze eeuw, waardoor we meer dan ooit tevoren in een positie zitten waarbij we ons realiseren, en er dus controle over hebben, dat er afgeleide natuurlijke gevolgen zijn van onze dagelijkse activiteiten. Hoe sterker dit ontwikkelt, hoe meer we ons niet enkel zullen één voelen met de natuur, maar ook weten dat we deel uitmaken van de natuur, waardoor het onmogelijk zal zijn om een tegenstelling te zien tussen de geest en de materie, de mens en natuur, de ziel en het lichaam, tegenstellingen die ontstonden na de neergaan van de klassieke oudheid in Europa en hun hoogste ontwikkeling kenden in het christendom.
Let us not, however, flatter ourselves overmuch on account of our human victories over nature. For each such victory nature takes its revenge on us. Each victory, it is true, in the first place brings about the results we expected, but in the second and third places it has quite different, unforeseen effects which only too often cancel the first. The people who, in Mesopotamia, Greece, Asia Minor and elsewhere, destroyed the forests to obtain cultivable land, never dreamed that by removing along with the forests the collecting centres and reservoirs of moisture they were laying the basis for the present forlorn state of those countries. When the Italians of the Alps used up the pine forests on the southern slopes, so carefully cherished on the northern slopes, they had no inkling that by doing so they were cutting at the roots of the dairy industry in their region ; they had still less inkling that they were thereby depriving their mountain springs of water for the greater part of the year, and making it possible for them to pour still more furious torrents on the plains during the rainy seasons. Those who spread the potato in Europe were not aware that with these farinaceous tubers they were at the same time spreading scrofula. Thus at every step we are reminded that we by no means rule over nature like a conqueror over a foreign people, like someone standing outside nature — but that we, with flesh, blood and brain, belong to nature, and exist in its midst, and that all our mastery of it consists in the fact that we have the advantage over all other creatures of being able to learn its laws and apply them correctly.
And, in fact, with every day that passes we are acquiring a better understanding of these laws and getting to perceive both the more immediate and the more remote consequences of our interference with the traditional course of nature. In particular, after the mighty advances made by the natural sciences in the present century, we are more than ever in a position to realise, and hence to control, also the more remote natural consequences of at least our day-to-day production activities. But the more this progresses the more will men not only feel but also know their oneness with nature, and the more impossible will become the senseless and unnatural idea of a contrast between mind and matter, man and nature, soul and body, such as arose after the decline of classical antiquity in Europe and obtained its highest elaboration in Christianity.
La position d’Engels, c’est que l’homme, différent des autres animaux, a la capacité de dominer et de maîtriser son environnement naturel. C’est dans l’ordre des choses, c’est la nature qui l’a fait ainsi. Cette domination n’est pas arbitraire (« comme un conquérant »), mais doit s’appuyer sur la connaissance des lois de la nature. Engels ne dit donc pas que c’est une erreur ou une illusion de dominer la nature ; il met en garde contre les erreurs possibles. Ce ne peut être que ce passage que Foster à en vue quand il dit « Komrov quoted at lenght from the long passage on the illusion of the conquest of nature in Engel’s Dialectics of Nature » (Foster 2009). Foster se trompe ou sollicite le texte. (Il n’est pas seul parmi marxistes plus verts que rouges qui citent cet avertissement de manière consciemment malhonnête, en omettant le contexte, sans dire que Marx et Engels sont avant tout pour la domination de la nature.) Apprendre les lois de la nature pour améliorer et renforcer sa domination de la nature, c’est bien la conquête de la nature et ce n’est pas une illusion. Engels ne dénonce donc en rien « l’illusion » de la conquête de la nature, mais il met en garde contre une attitude de « conquérant » dans le sens particulier que cela prend si l’on pense aux Croisades ou plus encore à la conquête de l’Amérique, au massacre de ses habitants, à leur remplacement par des esclaves d’Afrique. Si on lui applique ce genre de méthodes, alors là, oui, la nature « se venge », dit Engels.
Bref, Engels propose la relation dialectique de l’homme à la nature où l’homme la domine tout en lui appartenant. Dans la nature, l’homme n’est pas un étranger (le « conquérant »). Il est uni à la nature « corps et âme », selon l’expression consacrée. Engels en tire une réfutation du dualisme cartésien qui sépare « âme » et corps.
Après les conséquences naturelles de l’action de l’homme, il passe aux conséquences sociales.
Hat es aber schon die Arbeit von Jahrtausenden erfordert, bis wir einigermaßen lernten, die entferntem natürlichen Wirkungen unsrer auf die Produktion gerichteten Handlungen zu berechnen, so war dies noch weit schwieriger in bezug auf die entfernteren gesellschaftlichen Wirkungen dieser Handlungen. Wir erwähnten die Kartoffel und in ihrem Gefolge die Ausbreitung der Skrofeln. Aber was sind die Skrofeln gegen die Wirkungen, die die Reduktion der Arbeiter auf Kartoffelnahrung auf die Lebenslage der Volksmassen ganzer Länder hatte, gegen die Hungersnot, die 1847 im p. 454Gefolge der Kartoffelkrankheit Irland betraf, eine Million kartoffel- und fast nur kartoffelessender Irländer unter die Erde und zwei Millionen über das Meer warf ? Als die Araber den Alkohol destillieren lernten, ließen sie sich nicht im Traume einfallen, daß sie damit eins der Hauptwerkzeuge geschaffen, womit die Ureinwohner des damals noch gar nicht entdeckten Amerikas aus der Welt geschafft werden sollten. Und als dann Kolumbus dies Amerika entdeckte, wußte er nicht, daß er damit die in Europa längst überwundne Sklaverei zu neuem Leben erweckte und die Grundlage zum Negerhandel legte. Die Männer, die im siebzehnten und achtzehnten Jahrhundert an der Herstellung der Dampfmaschine arbeiteten, ahnten nicht, daß sie das Werkzeug fertigstellten, das mehr als jedes andre die Gesellschaftszustände der ganzen Welt revolutionieren und namentlich in Europa durch Konzentrierung des Reichtums auf Seite der Minderzahl, und der Besitzlosigkeit auf Seite der ungeheuren Mehrzahl, zuerst der Bourgeoisie die soziale und politische Herrschaft verschaffen, dann aber einen Klassenkampf zwischen Bourgeoisie und Proletariat erzeugen sollte, der nur mit dem Sturz der Bourgeoisie und der Abschaffung aller Klassengegensätze endigen kann. — Aber auch auf diesem Gebiet lernen wir allmählich, durch lange, oft harte Erfahrung und durch Zusammenstellung und Untersuchung des geschichtlichen Stoffs, uns über die mittelbaren, entfernteren gesellschaftlichen Wirkungen unsrer produktiven Tätigkeit Klarheit zu verschaffen, und damit wird uns die Möglichkeit gegeben, auch diese Wirkungen zu beherrschen und zu regeln.
p. 181 ½Mais s’il a déjà fallu le travail de millénaires, pour que nous apprenions dans une certaine mesure à calculer les effets naturels lointains de nos actions visant la production, ce fut bien plus difficile encore en ce qui concerne les conséquences sociales lointaines de ces actions. Nous avons fait mention de la pomme de terre et de la propagation de la scrofulose qui l’a suivie. Mais qu’est-ce que la scrofulose à côté des effets qu’a eus sur les conditions de vie des masses populaires de pays entiers la réduction de la nourriture de la population laborieuse aux seules pommes de terre ? Qu’est-elle à côté de la famine qui, à la suite de la maladie de la pomme de terre, s’abattit sur l’Irlande en 1847, conduisit à la tombe un million d’Irlandais se nourrissant exclusivement ou presque exclusivement de ces tubercules et en jeta deux millions de l’autre côté de l’Océan ? Lorsque les Arabes apprirent à distiller l’alcool, il ne leur vint pas à l’idée, même en rêve, qu’ils venaient de créer un des principaux instruments avec lesquels on rayerait de la face du monde les populations indigènes de l’Amérique non encore découverte. Et, lorsque ensuite Christophe Colomb découvrit l’Amérique, il ne savait pas que, ce faisant, il rappelait à la vie l’esclavage depuis longtemps disparu en Europe et jetait les bases de la traite des noirs. Les hommes qui, aux 17e et 18e siècles, travaillaient à réaliser la machine à vapeur, n’avaient pas idée qu’ils créaient l’instrument qui, plus qu’aucun autre, allait bouleverser l’ordre social du monde entier, et en particulier d’Europe, en concentrant la richesse du côté de la minorité et le dénuement du côté de l’immense majorité ; la machine à vapeur allait en premier p. 182procurer la domination politique et sociale à la bourgeoisie, mais ensuite elle engendrerait entre la bourgeoisie et le prolétariat une lutte de classes qui ne peut se terminer qu’avec la chute de la bourgeoisie et l’abolition de toutes les oppositions de classes. Mais, même dans ce domaine, nous apprenons peu a peu, au prix d’une longue et souvent dure expérience et grâce à la confrontation et à l’étude des matériaux historiques, à élucider les conséquences sociales indirectes et lointaines de notre activité productive et, de ce fait, la possibilité nous est donnée de dominer et de régler ces conséquences aussi.
Er waren duizenden jaren nodig vooraleer we in staat waren om de verdere gevolgen van onze acties deels te kunnen inschatten op het vlak van productie, maar het is nog moeilijker om verdere sociale gevolgen van daden te kunnen inschatten. We hebben al gewezen op de import van de aardappel en de verspreiding van tuberculose. Maar wat is de rol van tuberculose vergeleken met de gevolgen van het opleggen van een aardappeldieet aan de arbeiders op de levensstandaard van de massa’s in hele landen, of vergeleken met de hongersnood die de aardappelziekte met zich meebracht in Ierland in 1847 waarbij één miljoen Ieren overleden omdat ze bijna enkel gevoed werden door aardappelen en wat tevens leidde tot de emigratie van 2 miljoen andere Ieren. Toen de Arabieren leerden hoe ze sterke drank moesten distilleren, konden ze niet weten dat dit één van de voornaamste wapens zou worden bij de vernietiging van de inheemse volkeren op het dan nog onontdekte Amerikaanse continent. Toen Columbus Amerika ontdekte, kon hij niet weten dat hij hiermee het startschot gaf voor een nieuwe periode van slavernij, wat in Europa al lang verdwenen was, maar in Amerika de zwarten tot handelswaar deed verworden.
De mensen die in de zeventiende en achttiende eeuw werkten aan de creatie van de stoommachine, wisten niet dat ze daarmee een instrument maakten die meer dan enig ander instrument de sociale verhoudingen in de wereld zou overhoop halen. Zeker in Europa werd door de concentratie van de rijkdom in de handen van een minderheid en de onteigening van de overgrote meerderheid, dit instrument aangewend voor de sociale en politieke dominantie van de burgerij, maar gaf het later ook aanleiding tot de klassenstrijd tussen de burgerij en de arbeidersklasse die enkel kan leiden tot het omverwerpen van de heerschappij van de burgerij en de afschaffing van alle klassentegenstellingen. Maar ook hier leren we, door de lange en dikwijls wrede ervaringen en door het verzamelen en analyseren van de geschiedenis, hoe we een duidelijker beeld kunnen vormen op de meer indirecte sociale gevolgen van onze activiteiten en bijgevolg zien we kansen om deze gevolgen eveneens te controleren en te reguleren.
It required the labour of thousands of years for us to learn a little of how to calculate the more remote natural effects of our actions in the field of production, but it has been still more difficult in regard to the more remote social effects of these actions. We mentioned the potato and the resulting spread of scrofula. But what is scrofula compared to the effects which the reduction of the workers to a potato diet had on the living conditions of the popular masses in whole countries, or compared to the famine the potato blight brought to Ireland in 1847, which consigned to the grave a million Irishmen, nourished solely or almost exclusively on potatoes, and forced the emigration overseas of two million more? When the Arabs learned to distil spirits, it never entered their heads that by so doing they were creating one of the chief weapons for the annihilation of the aborigines of the then still undiscovered American continent. And when afterwards Columbus discovered this America, he did not know that by doing so he was giving a new lease of life to slavery, which in Europe had long ago been done away with, and laying the basis for the Negro slave trade. The men who in the seventeenth and eighteenth centuries laboured to create the steam-engine had no idea that they were preparing the instrument which more than any other was to revolutionise social relations throughout the world. Especially in Europe, by concentrating wealth in the hands of a minority and dispossessing the huge majority, this instrument was destined at first to give social and political domination to the bourgeoisie, but later, to give rise to a class struggle between bourgeoisie and proletariat which can end only in the overthrow of the bourgeoisie and the abolition of all class antagonisms. But in this sphere too, by long and often cruel experience and by collecting and analysing historical material, we are gradually learning to get a clear view of the indirect, more remote social effects of our production activity, and so are afforded an opportunity to control and regulate these effects as well.
Une économie qui tiendrait compte de ces conséquences suppose un changement de société.
Um diese Regelung aber durchzuführen, dazu gehört mehr als die bloße Erkenntnis. Dazu gehört eine vollständige Umwälzung unsrer bisherigen Produktionsweise und mit ihr unsrer jetzigen gesamten gesellschaftlichen Ordnung.
p. 182 ¼Mais, pour mener a bien cette réglementation, il faut plus que la seule connaissance. Il faut un bouleversement complet de tout notre mode de production passé et, avec lui, de tout notre régime social actuel.
Deze regulering vereist echter meer dan enkel kennis. Het vereist een volledige revolutie in de hedendaagse productiewijze en tegelijk een revolutie in de gehele bestaande sociale orde.
This regulation, however, requires something more than mere knowledge. It requires a complete revolution in our hitherto existing mode of production, and simultaneously a revolution in our whole contemporary social order.
Tous les modes de production ont négligé ces conséquences, d’abord peut-être par simple ignorance, ensuite, dans les modes de production de classe, parce que les classes dominantes n’ont tenu compte que de leurs intérêts immédiats, plus encore dans le capitalisme.
Alle bisherigen Produktionsweisen sind nur auf Erzielung des nächsten, unmittelbarsten Nutzeffekts der Arbeit ausgegangen. Die weiteren erst in späterer Zeit eintretenden, durch allmähliche Wiederholung und Anhäufung wirksam werdenden Folgen blieben gänzlich vernachlässigt. Das ursprüngliche gemeinsame Eigentum am Boden entsprach einerseits einem Entwicklungszustand der Menschen, der ihren Gesichtskreis überhaupt auf das Allernächste beschränkte, und setzte andrerseits einen gewissen Überfluß an verfügbarem Boden voraus, der gegenüber den etwaigen schlimmen Folgen dieser waldursprünglichen Wirtschaft einen gewissen Spielraum ließ. Wurde dieser Überschuß von Land erschöpft, so verfiel auch das Ge meineigentum. Alle höheren Formen der Produktion aber sind zur Trennung der Bevölkerung in verschiedne Klassen und damit zum Gegensatz p. 455von herrschenden und unterdrückten Klassen vorangegangen; damit aber wurde das Interesse der herrschenden Klasse das treibende Element der Produktion, soweit diese sich nicht auf den notdürftigsten Lebensunterhalt der Unterdrückten beschränkte. Am vollständigsten ist dies in der jetzt in Westeuropa herrschenden kapitalistischen Produktionsweise durchgeführt. Die einzelnen, Produktion und Austausch beherrschenden Kapitalisten können sich nur um den unmittelbarsten Nutzeffekt ihrer Handlungen kümmern. Ja selbst dieser Nutzeffekt — soweit es sich um den Nutzen des erzeugten oder ausgetauschten Artikels handelt tritt vollständig in den Hintergrund; der beim Verkauf zu erzielende Profit wird die einzige Triebfeder.
Die Sozialwissenschaft der Bourgeoisie, die klassische politische Ökonomie, beschäftigt sich vorwiegend nur mit den unmittelbar beabsichtigten gesellschaftlichen Wirkungen der auf Produktion und Austausch gerichteten menschlichen Handlungen. Dies entspricht ganz der gesellschaftlichen Organisation, deren theoretischer Ausdruck sie ist. Wo einzelne Kapitalisten um des unmittelbaren Profits willen produzieren und austauschen, können in erster Linie nur die nächsten, unmittelbarsten Resultate in Betracht kommen. Wenn der einzelne Fabrikant oder Kaufmann die fabrizierte oder eingekaufte Ware nur mit dem üblichen Profitchen verkauft, so ist er zufrieden, und es kümmert ihn nicht, was nachher aus der Ware und deren Käufer wird. Ebenso mit den natürlichen Wirkungen derselben Handlungen. Die spanischen Pflanzer in Kuba, die die Wälder an den Abhängen niederbrannten und in der Asche Dünger genug für eine Generation höchst rentabler Kaffeebäume vorfanden — was lag ihnen daran, daß nachher die tropischen Regengüsse die nun schutzlose Dammerde herabschwemm ten und nur nackten Fels hinterließen ? Gegenüber der Natur wie der Gesellschaft kommt bei der heutigen Produktionsweise vorwiegend nur der erste, handgreiflichste Erfolg in Betracht; und dann wundert man sich noch, daß die entfernteren Nachwirkungen der hierauf gerichteten Handlungen ganz andre, meist ganz entgegengesetzte sind […]
p. 182 ⅓Tous les modes de production passés n’ont visé qu’à atteindre l’effet utile le plus proche, le plus immédiat du travail. On laissait entièrement de côté les conséquences lointaines, celles qui n’intervenaient que par la suite, qui n’entraient en jeu que du fait de la répétition et de l’accumulation progressives. La propriété primitive en commun du sol correspondait d’une part à un stade de développement des hommes qui limitait, somme toute, leur horizon à ce qui était le plus proche et supposait, d’autre part, un certain excédent du sol disponible qui laissait une certaine marge pour parer aux conséquences néfastes éventuelles de cette économie absolument primitive. Une fois cet excédent de sol épuisé, la propriété commune tomba en désuétude. Toutes les formes de production supérieures ont abouti à séparer la population en classes différentes et, par suite, à opposer classes dominantes et classes opprimées ; mais en même temps l’intérêt de la classe dominante est devenu l’élément moteur de la production, dans la mesure où celle-ci ne se limitait pas à entretenir de la façon la plus précaire l’existence des opprimés. C’est le mode de production capitaliste régnant actuellement en Europe occidentale qui réalise le plus complètement cette fin. Les capitalistes individuels qui dominent la production et l’échange ne peuvent se soucier que de l’effet utile le plus immédiat de leur action. Et même cet effet utile — dans la mesure où il s’agit de l’usage de l’article produit ou échangé — passe entièrement au second plan ; le profit à réaliser par la vente devient le seul moteur.
La science sociale de la bourgeoisie, l’économie politique classique, ne s’occupe principalement que des effets sociaux immédiatement recherchés des actions humaines orientées vers la production et l’échange. Cela correspond tout à fait à l’organisation sociale, dont elle est l’expression théorique. Là où des capitalistes individuels produisent et échangent pour le profit immédiat, on ne peut prendre en considération au premier chef que les résultats les plus proches, les plus immédiats. Pourvu que individuellement le fabricant ou le négociant vende la marchandise produite ou achetée p. 183avec le petit profit d’usage, il est satisfait et ne se préoccupe pas de ce qu’il advient ensuite de la marchandise et de son acheteur. Il en va de même des effets naturels de ces actions. Les planteurs espagnols à Cuba qui incendièrent les forêts sur les pentes et trouvèrent dans la cendre assez d’engrais pour une génération d’arbres à café extrêmement rentables, que leur importait que, par la suite, les averses tropicales emportent la couche de terre superficielle désormais sans protection, ne laissant derrière elle que les rochers nus ? Vis-à-vis de la nature comme de la société, on ne considère principalement, dans le mode de production actuel, que le résultat le plus proche, le plus tangible ; et ensuite on s’étonne encore que les conséquences lointaines des actions visant à ce résultat immédiat soient tout autres, le plus souvent tout à fait opposées ; […]
Alle totnutoe bestaande productiewijzen waren gericht op het bereiken van het meest onmiddellijke en direct bruikbare resultaat van arbeid. De verdere gevolgen, die slechts later naar voor komen en uitwerking krijgen door herhaling en opstapeling, worden compleet verwaarloosd. Het oorspronkelijke gemene eigendomsrecht van het land kwam overeen met enerzijds de graad van ontwikkeling van de mensen waarbij hun horizon beperkt was tot wat onmiddellijk verkrijgbaar was, en anderzijds een zeker overschot aan grond waardoor er ruimte was om eventuele slechte resultaten te corrigeren in deze vorm van economie. Wanneer deze overtollige grond uitgeput was, naam ook het gemene eigendomsrecht af. Alle hogere vormen van productie leidden tot de verdeling van de bevolking in verschillende klassen en dus tot tegenstellingen tussen de heersende en de onderdrukte klassen. De belangen van de heersende klassen werden de drijvende kracht achter de productie, aangezien de productie niet langer beperkt was tot het voorzien in de meest elementaire basisbehoeften voor de onderdrukte lagen van de bevolking. Dit werd het meest uitgewerkt in de kapitalistische productiewijze die vandaag overheerst in West-Europa. De individuele kapitalisten die de productie en de handel domineren, houden zich enkel bezig met het meest onmiddellijk nuttige effect van hun daden. En zelfs dit nuttig effect — voorzoverre het het nut betreft van de het product dat gemaakt of verhandeld wordt — komt op de achtergrond en de enige stimulans wordt de winst die gemaakt wordt bij het verkopen.
De klassieke politieke economie, de sociale wetenschap van de burgerij, onderzoekt meestal enkel de sociale gevolgen van menselijke daden op vlak van productie en uitwisseling die effectief gepland waren. Dat komt volledig overeen met de sociale organisatie waar het een theoretische uitdrukking van is. Als individuele kapitalisten betrokken zijn in de productie en handel voor hun onmiddellijke winst, dan moeten enkel de meest onmiddellijke resultaten in aanmerking genomen worden. Zolang dat de individuele fabrikant of koopman een vervaardigd of gekocht goed verkoopt met de gebruikelijke winst, is hij tevreden en zal hij niet nadenken over wat er nadien met het goed of met de kopers ervan gebeurt. Hetzelfde geldt voor de natuurlijke gevolgen van daden. Waarom zouden de Spaanse kolonisten nadenken toen ze de bossen in Cuba plat legden op de hellingen van de bergen en van de as voldoende meststof verwierven voor één generatie sterk winstgevende koffieplantages, waarom zouden ze nadenken over de hevige tropische regen die hierna de onbeschermde bovenlaag van de bodem weg regende waardoor enkel rotsstenen overbleven ? In verhouding tot de natuur, net zoals tot de samenleving, telt in de huidige productiewijze vooral het onmiddellijke meest tastbare resultaat, en meer afgeleide gevolgen die tot een compleet ander resultaat leiden worden met verrassing onthaald.
All hitherto existing modes of production have aimed merely at achieving the most immediately and directly useful effect of labour. The further consequences, which appear only later and become effective through gradual repetition and accumulation, were totally neglected. The original common ownership of land corresponded, on the one hand, to a level of development of human beings in which their horizon was restricted in general to what lay immediately available, and presupposed, on the other hand, a certain superfluity of land that would allow some latitude for correcting the possible bad results of this primeval type of economy. When this surplus land was exhausted, common ownership also declined. All higher forms of production, however, led to the division of the population into different classes and thereby to the antagonism of ruling and oppressed classes. Thus the interests of the ruling class became the driving factor of production, since production was no longer restricted to providing the barest means of subsistence for the oppressed people. This has been put into effect most completely in the capitalist mode of production prevailing today in Western Europe. The individual capitalists, who dominate production and exchange, are able to concern themselves only with the most immediate useful effect of their actions. Indeed, even this useful effect – inasmuch as it is a question of the usefulness of the article that is produced or exchanged — retreats far into the background, and the sole incentive becomes the profit to be made on selling.
Classical political economy, the social science of the bourgeoisie, in the main examines only social effects of human actions in the fields of production and exchange that are actually intended. This fully corresponds to the social organisation of which it is the theoretical expression. As individual capitalists are engaged in production and exchange for the sake of the immediate profit, only the nearest, most immediate results must first be taken into account. As long as the individual manufacturer or merchant sells a manufactured or purchased commodity with the usual coveted profit, he is satisfied and does not concern himself with what afterwards becomes of the commodity and its purchasers. The same thing applies to the natural effects of the same actions. What cared the Spanish planters in Cuba, who burned down forests on the slopes of the mountains and obtained from the ashes sufficient fertiliser for one generation of very highly profitable coffee trees — what cared they that the heavy tropical rainfall afterwards washed away the unprotected upper stratum of the soil, leaving behind only bare rock ! In relation to nature, as to society, the present mode of production is predominantly concerned only about the immediate, the most tangible result ; and then surprise is expressed that the more remote effects of actions directed to this end turn out to be quite different, are mostly quite the opposite in character […]