Dominique Meeùs
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Mots-clefs : ❦ Kepler ❦ Newton
p. 314Endlich in der Astronomie des Sonnensystems hatte Kepler die Gesetze der Planetenbewegung entdeckt und Newton sie unter dem Gesichtspunkt allgemeiner Bewegungsgesetze der Materie gefaßt.
p. 32 ¼Enfin, dans l’astronomie du système solaire, Kepler avait découvert les lois du mouvement des planètes et Newton en avait donné la formule du point de vue des lois générales du mouvement de la matière.
Finally in the astronomy of the solar system Kepler discovered the laws of planetary movement and Newton formulated them from the point of view of the general laws of motion of matter.
Il fait ici meilleure justice à Newton.
Mots-clefs : ❦ immuabilité de la nature ❦ matérialisme mécaniste
Ce qui manque encore dans la science, c’est la dimension historique :
Was diese Periode aber besonders charakterisiert, ist die Herausarbeitung einer eigentümlichen Gesamtanschauung, deren Mittelpunkt die Ansicht von der absoluten Unveränderlichkeit der Natur bildet. Wie auch immer die Natur selbst zustande gekommen sein mochte: einmal vorhanden, blieb sie, wie sie war, solange sie bestand. Die Planeten und ihre Satelliten, einmal in Bewegung gesetzt von dem geheimnisvollen »ersten Anstoß«, kreisten fort und fort in ihren vorgeschriebnen Ellipsen in alle Ewigkeit oder doch bis zum Ende aller Dinge. Die Sterne ruhten für immer fest und unbeweglich auf ihren Plätzen, einander darin haltend durch die »allgemeine Gravitation«. Die Erde war von jeher oder auch von ihrem Schöpfungstage an (je nachdem) unverändert dieselbe geblieben. Die jetzigen »fünf Weltteile« hatten immer bestanden, immer dieselben Berge, Täler und Flüsse, dasselbe Klima, dieselbe Flora und Fauna gehabt, es sei denn, daß durch Menschenhand Veränderung oder Verpflanzung stattgefunden. Die Arten der Pflanzen und Tiere waren bei ihrer Entstehung ein für allemal festgestellt, Gleiches zeugte fortwährend Gleiches, und es war schon viel, wenn p. 315Linné zugab, daß hier und da durch Kreuzung möglicherweise neue Arten entstehn konnten. Im Gegensatz zur Geschichte der Menschheit, die in der Zeit sich entwickelt, wurde der Naturgeschichte nur eine Entfaltung im Raum zugeschrieben. Alle Veränderung, alle Entwicklung in der Natur wurde verneint. Die anfangs so revolutionäre Naturwissenschaft stand plötzlich vor einer durch und durch konservativen Natur, in der alles noch heute so war, wie es von Anfang an gewesen, und in der — bis zum Ende der Welt oder in Ewigkeit — alles so bleiben sollte, wie es von Anfang an gewesen.
p. 32 ⅘Mais ce qui caractérise surtout cette période, c’est qu’elle voit se former une conception d’ensemble qui lui est propre et dont le point central est l’idée de l’immuabilité absolue de la nature. Quelle que fût la façon dont la nature même s’était formée, une fois qu’elle existait elle restait semblable à elle-même tant qu’elle durait. Une fois mis en mouvement par le mystérieux « choc initial », les planètes et leurs satellites continuaient à graviter sur les ellipses prescrites pour toute l’éternité, ou en tout cas jusqu’à la fin de p. 33toutes choses. Fixes et immobiles, les étoiles reposaient pour toujours à leur place, s’y maintenant réciproquement par la « gravitation universelle ». La terre était restée immuablement là même, soit de toute éternité, soit, dans l’autre hypothèse, depuis le jour de sa création. Les « cinq parties du monde » actuelles avaient toujours existé ; elles avaient toujours eu les mêmes montagnes, les mêmes vallées, les mêmes cours d’eau, le même climat, la même flore et la même faune, à moins que la main de l’homme n’y eût causé des changements ou des déplacements. Les espèces végétales et animales étaient fixées une fois pour toutes à leur naissance, le semblable engendrait constamment le semblable, et c’était déjà beaucoup que Linné admît la possibilité de formation de nouvelles espèces, çà et là, par croisement. À l’opposé de l’histoire de l’humanité qui se déroule dans le temps, on n’accordait à l’histoire de la nature qu’un déploiement dans l’espace. On niait tout changement, tout développement dans la nature. La science de la nature, si révolutionnaire dans ses débuts, se trouvait soudain devant une nature absolument conservatrice, dans laquelle — jusqu’à la fin du monde ou pour l’éternité — tout devait rester tel.
But what especially characterises this period is the elaboration of a peculiar general outlook, in which the central point is the view of the absolute immutability of nature. In whatever way nature itself might have come into being, once present it remained as it was as long as it continued to exist. The planets and their satellites, once set in motion by the mysterious “first impulse”, circled on and on in their predestined ellipses for all eternity, or at any rate until the end of all things. The stars remained for ever fixed and immovable in their places, keeping one another therein by “universal gravitation”. The earth had persisted without alteration from all eternity, or, alternatively, from the first day of its creation. The “five continents” of the present day had always existed, and they had always had the same mountains, valleys, and rivers, the same climate, and the same flora and fauna, except in so far as change or cultivation had taken place at the hand of man. The species of plants and animals had been established once for all when they came into existence; like continually produced like, and it was already a good deal for Linnaus to have conceded that possibly here and there new species could have arisen by crossing. In contrast to the history of mankind, which develops in time, there was ascribed to the history of nature only an unfolding in space. All change, all development in nature, was denied. Natural science, so revolutionary at the outset, suddenly found itself confronted by an out-and-out conservative nature in which even to-day everything was as it had been at the beginning and in which — to the end of the world or for all eternity — everything would remain as it had been since the beginning.
Mots-clefs : ❦ matérialisme dialectique ❦ historicité du monde physique ❦ nébuleuse, origine des corps célestes ❦ ❦
C’est à la fin du 18e et surtout au 19e que ça change, d’abord avec l’hypothèse de la nébuleuse de Kant et ses conséquences en principe pour l’ensemble de l’univers :
p. 316Die erste Bresche in diese versteinerte Naturanschauung wurde geschossen nicht durch einen Naturforscher, sondern durch einen Philosophen. 1755 erschien Kants Allgemeine Naturgeschichte und Theorie des Himmels. Die Frage nach dem ersten Anstoß war beseitigt; die Erde und das ganze Sonnensystem erschienen als etwas im Verlauf der Zeit Gewordenes. […] War die Erde etwas Gewordenes, so mußte ihr gegenwärtiger geologischer, geographischer, klimatischer Zustand, mußten ihre Pflanzen und Tiere ebenfalls etwas Gewordenes sein, mußte sie eine Geschichte haben nicht nur im Raum nebeneinander, sondern auch in der Zeit nacheinander.
p. 34 ½La première brèche fut ouverte dans cette conception pétrifiée de la nature non par un savant, mais par un philosophe. En 1755, paraissait l’Histoire universelle de la nature et la théorie du ciel de Kant. Il n’était plus question de choc initial ; la terre et tout le système solaire apparaissaient comme le résultat d’un devenir dans le temps. […] Dès lors que la terre était le résultat d’un devenir, son état géologique, géographique et climatique actuel, ses plantes et animaux étaient aussi, nécessairement, le résultat d’un devenir ; p. 35elle avait nécessairement une histoire faite non seulement de juxtaposition dans l’espace, mais de succession dans le temps.
The first breach in this petrified outlook on nature was made not by a natural scientist but by a philosopher. In 1755 appeared Kant’s Allgemeine Naturgesehichte und Theorie des Himmels [General Natural History and Theory of the Heavens]. The question of the first impulse was abolished; the earth and the whole solar system appeared as something that had come into being in the course of time. […] If the earth were something that had come into being, then its present geological, geographical, and climatic state, and its plants and animals likewise, must be something that had come into being; it must have had a history not only of co-existence in space but also of succession in time.
Engels considère l’apparition d’une dimension historique dans les sciences de la nature comme un tournant dans l’histoire des sciences. Maintenant que beaucoup de gens, du moins pour ceux qui ont eu la chance d’aller (suffisamment) à l’école et lisent parfois les journaux, le Big Bang fait partie de la culture au même titre que l’héliocentrisme, cette historicité du monde peut paraître banale, allant de soi. C’est très important et ça a de grandes conséquences philosophiques. On peut dire que c’est ce qui constitue le « dialectique » dans le matérialisme dialectique. Je ne me rappelle pas avoir lu ça dans mes lectures d’histoire des sciences (mais je ne lis pas toujours sérieusement et je ne mémorise pas tout). Il est possible que là-dessus, Engels ait vu plus clair plus vite que les historiens des sciences.
Les sciences suivent (avec quelque retard) cette « conception naissante d’une nature qui n’est pas, mais devient et périt (p. 35) » :
p. 317Es ist aber erlaubt zu zweifeln, ob der Mehrzahl der Naturforscher der Widerspruch einer sich verändernden Erde, die unveränderliche Organismen tragen soll, so bald zum Bewußtsein gekommen wäre, hätte die aufdämmernde Anschauung, daß die Natur nicht ist, sondern wird und vergeht, nicht von andrer Seite Sukkurs bekommen. Die Geologie entstand und wies nicht nur nacheinander gebildete und übereinander gelagerte Erdschichten auf, sondern auch in diesen Schichten die erhaltenen Schalen und Skelette ausgestorbner Tiere, die Stämme, Blätter und Früchte nicht mehr vorkommender Pflanzen. Man mußte sich entschließen anzuerkennen, daß nicht nur die Erde im ganzen und großen, daß auch ihre jetzige Oberfläche und die darauf lebenden Pflanzen und Tiere eine zeitliche Geschichte hatten.
p. 35Mais il n’est pas sûr que la majorité des savants auraient pris aussi rapidement conscience de ce qu’il y a de contradictoire dans le fait qu’une terre qui change doive porter des organismes immuables, si la conception naissante d’une nature qui n’est pas, mais devient et périt, n’avait reçu du renfort d’un autre côté. La géologie naquit et révéla non seulement des couches terrestres successives et stratifiées, mais aussi, dans ces couches, les carapaces et les squelettes conservés d’animaux disparus, les troncs, les feuilles et les fruits de plantes qui n’existent plus. On dut se décider à reconnaître que non seulement la terre dans son ensemble, mais aussi sa surface actuelle et les plantes et animaux qui y vivent ont une histoire dans le temps.
It is, however, permissible to doubt whether the majority of natural scientists would so soon have become conscious of the contradiction of a changing earth that bore immutable organisms, had not the dawning conception that nature does not just exist, but comes into being and passes away, derived support from another quarter. Geology arose and pointed out, not only the terrestrial strata formed one after another and deposited one upon another, but also the shells and skeletons of extinct animals and the trunks, leaves, and fruits of no longer existing plants contained in these strata. It had finally to be acknowledged that not only the earth as a whole but also its present surface and the plants and animals living on it possessed a history in time.
L’idéologie écologiste du respect de la nature est plus proche d’une conception métaphysique, statique d’une nature qui est, que de la conception dialectique d’Engels « d’une nature qui n’est pas, mais devient et périt ».
Mots-clefs : ❦ Joule ❦ mouvement, comme mode d’existence de la matière ❦ énergie, transformation de l’— ❦ énergie, conservation
En physique, on en arrive à considérer les différentes « forces » comme des formes interchangeables d’une même énergie. Engels mentionne Joule p. 36.
p. 318Die Physik war, wie schon die Astronomie, bei einem Resultat angekommen, das mit Notwendigkeit auf den ewigen Kreislauf der sich bewegenden Materie als Letztes hinwies.
p. 37La physique, comme précédemment l’astronomie, était arrivée à un résultat qui indiquait nécessairement comme conclusion ultime de la science le cycle éternel de la matière en mouvement.
Physics, like astronomy before it, had arrived at a result that necessarily pointed to the eternal cycle of matter in motion as the ultimate reality.
Mots-clefs : ❦ naturel, pas de distinction entre — et chimique ❦ chimie organique, synthèse de composés
Le développement de la chimie aussi brise une conception fausse de ce qui est « naturel » : une frontière illusoire s’écroule entre « naturel » et « chimique » entre ce qui est organique et ce qui ne l’est pas.
Die wunderbar rasche Entwicklung der Chemie seit Lavoisier und besonders seit Dalton griff die alten Vorstellungen von der Natur von einer andern Seite an. Durch Herstellung von bisher nur im lebenden Organismus erzeugten Verbindungen auf anorganischem Wege wies sie nach, daß die Gesetze der Chemie für organische Körper dieselbe Gültigkeit haben wie für unorganische, und füllte sie einen großen Teil der noch nach Kant auf ewig unüberschreitbaren Kluft zwischen unorganischer und organischer Natur aus.
p. 37 ⅛Le développement merveilleusement rapide de la chimie depuis Lavoisier, et surtout depuis Dalton, attaqua encore d’un autre côté les anciennes représentations de la nature. En produisant par voie non organique des combinaisons obtenues jusqu’alors dans le seul organisme vivant, elle démontra que les lois de la chimie étaient aussi valables pour les corps organiques que pour les corps inorganiques et combla en grande partie l’abîme entre la nature inorganique et la nature organique que Kant regardait encore comme à jamais infranchissable.
The wonderfully rapid development of chemistry, since Lavoisier, and especially since Dalton, attacked the old ideas of nature from another aspect. The preparation by inorganic means of compounds that hitherto had been produced only in the living organism proved that the laws of chemistry have the same validity for organic as for inorganic bodies, and to a large extent bridged the gulf between inorganic and organic nature, a gulf that even Kant regarded as for ever impassable.
Mots-clefs : ❦ cellule, unité du vivant ❦ évolution
La biologie en arrive à l’unité (cellule) dans l’évolution.
p. 319Endlich hatten auch auf dem Gebiet der biologischen Forschung […] die Fortschritte der Paläontologie, der Anatomie und Physiologie überhaupt, besonders seit systematischer Anwendung des Mikroskops und Entdeckung der Zelle, so viel Material gesammelt, daß die Anwendung der vergleichenden Methode möglich und zugleich notwendig wurde. Je tiefer und genauer diese Untersuchung geführt wurde, desto mehr zerfloß ihr unter den Händen jenes starre System einer unveränderlich fixierten organischen Natur. Nicht nur, daß immer mehr einzelne Arten von Pflanzen und Tieren rettungslos ineinander verschwammen, es tauchten Tiere auf, wie Amphioxus und Lepidosiren, die aller bisherigen Klassifikation spotteten […] Es war bezeichnend, daß fast gleichzeitig mit Kants Angriff auf die Ewigkeit des Sonnensystems C. F. Wolff 1759 den ersten Angriff auf die Beständigkeit der Arten erließ und die Abstammungslehre proklamiertet. […] p. 320Die neue Naturanschauung war in ihren Grundzügen fertig: Alles Starre war aufgelöst, alles Fixierte verflüchtigt, alles für ewig gehaltene Besondere vergänglich geworden, die ganze Natur als in ewigem Fluß und Kreislauf sich bewegend nachgewiesen.
p. 37 ⅓Enfin, dans le domaine de la recherche biologique elle aussi […] les progrès de la paléontologie, de l’anatomie et en général de la physiologie, surtout depuis l’utilisation systématique du microscope et la découverte de la cellule, avaient rassemblé tant de matériaux que l’application de la méthode comparative devint à la fois possible et nécessaire. Plus cette étude était conduite avec profondeur et précision, plus on voyait crouler à son contact le système rigide d’une nature organique immuablement fixée. Non seulement les diverses espèces animales et végétales se fondaient de plus en plus l’une dans l’autre, mais il apparut des animaux nouveaux, comme l’amphioxus et le lépidosirène, qui défiaient toute classification antérieure […] Il est caractéristique que, presque au moment où Kant s’attaquait à l’éternité du système solaire, en 1759, C. F. Wolff ait livré le premier assaut à la fixité des espèces et p. 38proclamé la théorie de la descendance. […] La nouvelle conception de la nature était achevée dans ses grandes lignes : voilà dissous tout ce qui était rigide volatilisé tout ce qui était fixé, et périssable tout ce qu’on avait tenu pour éternel ; il était démontré que la nature se meut dans un flux et un cycle perpétuels.
Finally, in the sphere of biological research also […] the progress of paleontology, anatomy, and physiology in general, particularly since the systematic use of the microscope and the discovery of the cell, had accumulated so much material that the application of the comparative method became possible and at the same time indispensable. The more deeply and exactly this research was carried on, the more did the rigid system of an immutable, fixed organic nature crumble away at its touch. Not only did the separate species of plants and animals become more and more inextricably intermingled, but animals turned up, such as Amphioxus and Lepidosiren, that made a mockery of all previous classification […] It was characteristic that, almost simultaneously with Kant’s attack on the eternity of the solar system, C. F. Wolff in 1759 launched the first attack on the fixity of species and proclaimed the theory of descent. […] The new conception of nature was complete in its main features; all rigidity was dissolved, all fixity dissipated, all particularity that had been regarded as eternal became transient, the whole of nature shown as moving in eternal flux and cyclical course.
Mots-clefs : ❦ nature, changeante
p. 38 ⅜Nous voici donc revenus à la façon de voir des grands fondateurs de la philosophie grecque, pour qui l’existence de la nature entière, du plus petit au plus grand, du grain de sable aux soleils, du protiste à l’homme, consiste en une naissance et une mort éternelles, en un flux ininterrompu, en un mouvement et un changement sans répit.
Mots-clefs : ❦ indestructibilité du mouvement ❦ deuxième principe de la thermodynamique ❦ mort thermique de l’Univers ❦ philosophie, la — dépend de la science ❦ retournement de la dialectique hégélienne
À partir de la phrase « Cependant “tout ce qui naît mérite de périr” [Goethe, Faust] » au pas de la page 42 jusqu’à la fin de l’Introduction, il discute de la fin du système solaire, ce qui entraîne la nécessaire fin de notre espèce humaine, mais il affirme sur la base de l’ « indestructibilité du mouvement » que ce qui meurt quelque part doit bien renaître ailleurs. Il sait que la chaleur que dégagent les étoiles se perd dans l’espace infini, mais il en refuse (page 45) la conséquence. Pour lui, il faut qu’autant d’autres étoiles se recréent pour maintenir l’ « indestructibilité du mouvement » 170. Sur cette question du destin de l’univers, il considère (page 43) que la science est insuffisante et qu’il faut y suppléer par « la logique de la pensée », en l’occurrence le principe philosophique de l’ « indestructibilité du mouvement ». Il me semble en cela commettre le péché de rationalisme, inverser la relation entre science et philosophie, oublier le « retournement » de la dialectique, suite auquel la science s’impose à la philosophie et non le contraire 1.