Dominique Meeùs
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3e session plénière élargie du Comité central issu du 8e congrès, 9 octobre 1957. Œuvres choisies, tome 5, p. 525‑540.
Nous devons connaître la technique agricole ; faute de quoi, il devient impossible de développer l’agriculture. La politique et l’activité professionnelle constituent une unité des contraires. La politique en est l’aspect principal, primordial ; il faut absolument combattre la tendance à se désintéresser de la politique. Mais si on ne s’occupe que d’elle, sans avoir de connaissances techniques et professionnelles, ça ne va pas non plus. Qu’ils se consacrent à l’industrie, à l’agriculture, au commerce, à la culture ou à l’enseignement, nos camarades doivent tous acquérir de telles connaissances. je pense qu’il faut également formuler un plan de dix ans pour cela. Nos cadres de tous les secteurs, de tous les métiers doivent s’appliquer à maîtriser la technique et leur spécialité, devenir des compétences, être à la fois rouges et experts. […] Mais il ne suffit pas d’être rouge, il faut avoir aussi des aptitudes professionnelles et techniques. Maintenant, bien des cadres sont seulement rouges, ils ne sont pas experts ; ils n’ont pas de connaissances professionnelles et techniques. Les droitiers disent que nous sommes incapables de diriger, que « les profanes ne peuvent diriger les initiés ». Nous leur répliquons que nous sommes capables de diriger. Nous entendons par là que nous le sommes sur le plan politique. Quant à la technique, nous avons encore beaucoup à apprendre, mais il nous est certainement possible de l’assimiler. (P. 531.)
Un dernier point : nous devons redoubler d’énergie et faire de durs efforts dans l’étude. Notez ces trois mots : « faire », « durs » et « efforts » ; il faut absolument redoubler d’énergie et faire de durs efforts. Actuellement, nombre de nos camarades n’en font pas, et certains emploient l’énergie qui leur reste après le travail surtout à jouer aux cartes et au ma-jong, et à danser ; je trouve que cela n’est pas bien. Nous devons consacrer le surplus de notre énergie principalement à l’étude et en prendre l’habitude. Que faut-il donc étudier ? Le marxisme-léninisme, la technologie, les sciences naturelles. Il y a, en outre, la littérature, surtout les théories littéraires, que les cadres dirigeants doivent connaître un peu. De plus, il importe qu’ils aient quelques notions de journalisme et de pédagogie. Bref, il existe un large éventail de connaissances, dont nous devons nous faire au moins une idée générale. Car c’est nous qui sommes censés assumer la direction dans tous ces domaines ! (P. 538‑539.)