Dominique Meeùs
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Rapport politique présenté par le camarade Mao Tsé-toung au 7e congrès du Parti communiste chinois, 24 avril 1945. Œuvres choisies, tome 3, p. 215‑287.
I. Les revendications fondamentales du peuple chinois
II La situation internationale et la situation intérieure
III. Les deux lignes dans la Guerre de Résistance contre le japon
La clé des problèmes qui se posent en Chine
L’histoire suit une route sinueuse
La guerre populaire
Les deux fronts de la guerre
Les régions libérées de Chine
Les régions contrôlées par le Kuomintang
Un contraste
Qui donc « sape la Résistance et met l’État en danger » ?
« Désobéissance aux décrets gouvernementaux et aux ordres militaires »
Le danger d’une guerre civile
Les pourparlers
Deux perspectives
IV. La politique du Parti communiste chinois
Notre programme général
Pour mobiliser et unir toutes les forces antijaponaises du peuple chinois, pour écraser définitivement l’agresseur japonais et pour édifier une Chine nouvelle qui soit indépendante, libre, démocratique, unifiée, forte et prospère, notre peuple, le Parti communiste chinois et tous les autres partis et groupements démocratiques antijaponais ont un besoin urgent d’un programme commun sur lequel ils soient d’accord. (P. 241.)
Tout ce que je viens d’exposer constitue le programme général ou fondamental que nous, communistes, nous préconisons pour l’étape actuelle, c’est-à-dire pour toute l’étape de la révolution démocratique bourgeoise. C’est notre programme minimum, par rapport à notre programme pour l’avenir, ou programme maximum, qui est pour l’instauration du socialisme et du communisme. L’exécution de notre programme minimum fera faire un pas en avant à la Chine d’aujourd’hui, c’est-à-direqu’elle permettra à notre pays et à notre société, de caractère colonial, semi-colonial et semi-féodal, de se transformer en un pays et en une société de démocratie nouvelle. (P. 245.)
Nous autres communistes, nous ne dissimulons jamais nos aspirations politiques. Il est certain, indubitable, que notre programme pour l’avenir, ou programme maximum, a pour but de conduire la Chine au socialisme et au communisme. Le nom même de notre Parti ainsi que notre conception marxiste du monde indiquent clairement cet idéal suprême que nous voulons réaliser dans l’avenir, idéal infiniment beau et radieux. (P. 245.)
Si un communiste ou un sympathisant ne lutte pas pour ces objectifs, mais se contente de disserter du socialisme et du communisme, s’il dédaigne la révolution démocratique bourgeoise et relâche ou ralentit tant soit peu ses efforts, si, pour cette cause, il manque si peu que ce soit de dévouement et de zèle, s’il répugne à verser son sang ou à sacrifier sa vie pour elle, c’est donc qu’il commet, consciemment ou inconsciemment, des actes de trahison plus ou moins graves envers le socialisme et le communisme et qu’il n’est pas un communiste conscient et dévoué. (P. 246.)
Notre programme concret
Nos tâches dans les régions du Kuomintang
Nos tâches dans les régions d’occupation japonaise
Nos tâches dans les régions libérées
V. p. 280Que tout le Parti s’unisse et lutte pour l’accomplissement de ses tâches !
Mots-clefs : ❦ autocritique ❦ critique ❦ nul n’est coupable d’avoir parlé ❦ c’est à celui qui écoute d’en faire son profit
Examiner sans cesse notre travail, introduire largep. 284ment dans cet examen le style démocratique de travail, ne redouter ni la critique ni l’autocritique, suivre les maximes si instructives du peuple chinois : « Ne tais rien de ce que tu sais, ne garde rien pour toi de ce que tu as à dire », « Nul n’est coupable d’avoir parlé, c’est à celui qui écoute d’en faire son profit » […].