Dominique Meeùs
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Livre III, t. 3, p. 156.
Mots-clefs : ❦ force naturelle, monopole des — ❦ rente ❦ ressources naturelles, propriété des — ❦ ressources naturelles, épuisement des — ❦ durable, vie, propriété foncière
p. 156Partout où des forces naturelles peuvent être monopolisées et assurer un surprofit à l’industriel qui les exploite — qu’il s’agisse de chutes d’eau, de mines riches en minerai, d’eaux poissonneuses ou d’un terrain à bâtir bien situé —, ce surprofit est enlevé sous forme de rente au capital en fonction par celui dont un titre de propriété sur une parcelle du globe a fait le propriétaire de ces richesses naturelles. […] la propriété foncière inclut, en général, le droit pour le propriétaire d’exploiter p. 157le globe, les entrailles de la terre, l’air, partant ce qui conditionne la conservation et le développement de la vie.
Mots-clefs : ❦ globe ❦ durable ❦ générations futures, amélioration de la terre
Vom Standpunkt einer höhern ökonomischen Gesellschaftsformation wird das Privateigentum einzelner Individuen am Erdball ganz so abgeschmackt erscheinen, wie das Privateigentum eines Menschen an einem andern Menschen. Selbst eine ganze Gesellschaft, eine Nation, ja alle gleichzeitigen Gesellschaften zusammengenommen, sind nicht Eigentümer der Erde. Sie sind nur ihre Besitzer, ihre Nutznießer, und haben sie als boni patres familias den nachfolgenden Generationen verbessert zu hinterlassen.
Du point de vue d’une organisation économique supérieure de la société, le droit de propriété de certains individus sur des parties du globe paraîtra tout aussi absurde que le droit de propriété d’un individu sur son prochain (esclavage). Une société entière, une nation et même toutes les sociétés contemporaines réunies ne sont pas propriétaires de la terre. Elles n’en sont que les possesseurs, elles n’en ont que la jouissance et doivent la léguer aux générations futures après l’avoir améliorée en boni patres familias.
Vanuit het oogpunt van een superieure economische organisatie van de maatschappij, lijkt het eigendomsrecht van enkele individuen over delen van de aardbol even absurd als het eigendomsrecht van een individu over zijn naaste. […]
From the standpoint of a higher economic form of society, private ownership of the globe by single individuals will appear quite as absurd as private ownership of one man by another. Even a whole society, a nation, or even all simultaneously existing societies taken together, are not the owners of the globe. They are only its possessors, its usufructuaries, and, like boni patres familias, they must hand it down to succeeding generations in an improved condition.