Dominique Meeùs
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Anti-Dühring, Première partie, chapitre 3 — Subdivision. L’apriorisme
p. 69 ⅓.[…] si nous déduisons le schème de l’univers non du cerveau, mais du monde réel, au moyen seulement du cerveau, si nous déduisons les principes de l’Être de ce qui est, nous n’avons pas besoin pour cela de philosophie, mais de connaissances positives sur le monde et ce qui s’y produit, et ce qui en résulte n’est pas non plus de la philosophie, mais de la science positive.
Dans l’Anti-Dühring, Engels polémique de manière souvent ironique et il n’est pas toujours facile de voir ce qu’il défend positivement. Veut-il affirmer que la position matérialiste entraîne la fin de la philosophie, où bien est-ce que ça c’est encore attribué à Dühring et critiqué ? Ici, il me semble que « non du cerveau » se réfère, pour s’opposer à lui, à un Dühring aprioriste et qu’au contraire ce qui suit est bien le point de vue d’Engels.