Dominique Meeùs
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Clavier et
souris
Clavier
Num Lock
Le paquet numlockx
active le pavé numérique au
démarrage de l’interface graphique. Pour l’activer au démarrage du système (donc aussi
dans les terminaux console texte 1 à 6) c’est une autre paire de manches. Évitez les
chiffres dans les noms d’utilisateur et dans leurs mots de passe si vous avez un
clavier sans fil qui ne vous renseigne pas l’état du pavé numérique. Les dernières
versions de Gnome ne semblent pas avoir besoin de numlockx
et au clavier
d’un portable, les résultats de numlockx
peuvent être dérangeants pour
ne pas dire plus.
Caractères spéciaux Unicode
Console
En mode console, on introduit des caractères spéciaux par leur code
décimal entré au pavé numérique en maintenant la touche Alt
enfoncée. Même sur un système dont la locale est utf-8, ça ne
marchait que pour les 255 premiers caractères. Par exemple, Alt+0181
ou
Alt+181
donnent µ (micro sign,
µ
, qui est d’ailleurs présent directement sur un clavier belge)
tandis que Alt+956
(code Unicode de la lettre grecque μ minuscule,
greek small letter mu, μ
) ne donnait
rien. Il semble que dans les Linux suffisamment récents ça marche aussi pour
certains codes Unicode décimaux plus grands (comme 956). La limitation vient peut-être
de la police d’écran.
Dans un éditeur comme Nano, la touche Alt Gr
donne
beaucoup plus de caractères que ceux marqués au clavier (voir plus
loin), mais ça ne marche pas dans le shell.
Graphique
Sous interface graphique basée GTK+ (comme dans le Gnome
d’Ubuntu), on introduit les caractères Unicode par leur code hexadécimal précédé de u
(comme
Unicode) en maintenant enfoncées les touches Ctrl
et Maj
(Ctrl
et Shift
en franglais). Par exemple,
Crtl+Maj+ubf
pour le point d’interrogation inversé ¿ de l’espagnol dont le
code Unicode est bf
. Les chiffres éventuels dans le code peuvent être
entrés indifféremment au pavé numérique ou dans la partie alphanumérique du clavier (ce
qui est pratique sur un portable).
Dans des versions plus anciennes de GTK, c’était plus
direct : il ne fallait pas le u
.
Même sous Gnome, ça ne marche que dans les applications suffisamment
conformes. Dans OpenOffice.org — où on peut aussi utiliser la fonction d’insertion de
caractères spéciaux — ça marchait quand on introduisait un caractère suivant, mais ça
ne marche plus du tout dans les dernières versions. Dans
Amaya, ça ne marche pas du tout — mais là aussi on peut utiliser la fonction d’insertion de
caractères spéciaux. Dans ces applications non intégrées à l’interface, une
manière de contourner la difficulté (work around) est de
garder ouverte une fenêtre de gedit, d’y introduire le caractère par son code puis de
le copier-coller dans l’application asociale. L’idéal est cependant l’entrée directe
au clavier, comme suit :
Touche de clavier à quatre niveaux
niveau 2
Maj |
niveau 4
Maj+Alt Gr |
niveau 1
normal |
niveau 3
Alt Gr |
Cependant, le gestionnaire de clavier se trouve à un
niveau plus profond, auquel normalement toutes les applications sont soumises. Ce que
l’on peut entrer non par un raccourci, mais directement comme touche du clavier (y
compris les variantes) devrait passer dans toutes les applications. C’est donc la
solution la plus satisfaisante. La machine à écrire avait des touches à deux étages,
normal et majuscule. Une touche de clavier X.Org est à quatre niveaux : normal, majuscule,
Alt Gr, majuscule et Alt Gr. Quelques signes de 3e niveau
sont écrits en bas à droite de certaines touches. Il est donc naturel de concevoir le
caractère de quatrième niveau en haut à droite selon le schéma ci-dessus à droite. J’ai
découvert qu’il y a dans un clavier sous X.Org beaucoup plus que ce que j’en connaissais.
Clavier « Belgique autre »
J’ai trouvé que le clavier dit « Belgique autre » me convenait le
mieux. Je trouve inutiles les caractères avec circonflexe ou tréma que tout le monde
a toujours su comment introduire facilement. Mais il y a quelques autres caractères que
j’apprécie d’avoir, parce qu’ils interviennent relativement souvent mais se s’entrent
que difficilement en OpenOffice.org, comme les points de suspension et le tiret quadratin.
D’autres programmes n’ont pas de système propre d’introduction de caractères spéciaux et
il est précieux de les avoir simplement par le clavier.
On choisit le clavier sous Gnome dans le dialogue Système, Préférences, Clavier, Agencements. Il faut
ajouter ceux qui n’y sont pas et faire remonter en première position celui qu’on entend
utiliser par défaut. (Un bouton Print permet d’imprimer le schéma de clavier.) Par le bouton Options, j’ai choisi d’activer l’espace insécable en
troisième niveau de la barre d’espacement et l’espace insécable fine en quatrième niveau.
Les espaces insécables liées aux ponctuations en français sont raisonnablement bien gérés
par OpenOffice.org depuis la 3.2.1, du moins dans sa variante Ubuntu, mais les avoir au
clavier est intéressant pour écrire du texte français directement dans un éditeur XML (en
particulier en XHTML). Voici donc finalement ce que je peux introduire directement au
clavier :
espace |
espace fine insécable |
espace |
espace insécable |
Certains caractères, souvent des accents, dits caractères
modificateurs, sont prévus pour affecter le caractère qui suit et n’apparaissent
isolément que si on
presse ensuite la barre d’espacement. Attention que sous Linux la touche Caps
Lock
n’affecte
que les lettres ordinaires (marquées en majuscule) des trois rangées principales, pas
les autres touches. Son effet est donc beaucoup plus réduit que celui de
Shift
.
On peut trouver le code en hexadécimal dans l’utilitaire Table de
caractères ou sur http://www.unicode.org/charts/charindex.html
par leur nom en anglais ou en français sur http://www.unicode.org/fr/charts/charindex.html
ou en tables partielles sur http://www.unicode.org/charts/ en pdf. J’ai aussi
mes propres tables (partielles) pour html et une table
des caractères spéciaux les plus courants en
Unicode.
Examen des codes de clavier
La commande showkey
(uniquement dans une console texte,
pas dans une fenêtre de terminal appelée dans Gnome par
gnome-terminal
) renvoie les codes correspondant à la frappe des
différentes touches de clavier. Pour comprendre et modifier le fonctionnement du
clavier, je devrais étudier dumpkeys
, keymaps
,
loadkeys
... Il existe aussi une application XKeyCaps qui affiche les codes
sous X et permet de les modifier.
Clavier Trust sans fil
Je découvre sous Ubuntu 7.04 que tous les boutons exotiques
de mon clavier sans fil fonctionnent.
J’avais parfois des comportements sauvages de répétition de
touche. Il semble que ce soit lorsqu’on recharge les batteries de la souris sans fil en
travaillant.
Mon clavier Trust a des tas de boutons de navigation. Le jour
où je n’aurai rien de plus urgent :-), je pourrais voir s’il y a moyen de les activer.
Trouvé sur
http://www.win.tue.nl/~aeb/linux/kbd/scancodes-5.html#ss5.6
un clavier dont la photo ressemble assez bien à mon
Trust :
5.6 Internet Wireless Keyboard
This keyboard (nameless, made in China) has 9+1+9 buttons,
nine on each side of the Sleep button. Buttons: e0 6a
(Web Backward), e0 69 (Web Forward),
e0 68 (Web Stop), e0
67 (Web Refresh), e0 65 (Web
Search), e0 66 (Web Favorites), e0
32 (Web Home), e0 6c (E-mail),
e0 20 (Mute), e0 5f
(Sleep), e0 2e (Volume Down), e0
30 (Volume Up), e0 22 (Play/Pause),
e0 24 (Stop), e0 10
(Fast Backward), e0 19 (Fast Forward),
e0 6d (Media Player), e0
6b (My Computer), e0 21
(Calculator).
This keyboard reports keyboard ID
ab 83 (translated ab
c1). Scancode sets 1 and 2 are reported as 01 and
02 (translated c3 and c1). These
translations are bugs, but otherwise all seems to function as expected, except that
this keyboard does not recognize scancode set 3 and returns fe for an
attempt to set Set 3. Every command ed xx is
accepted, but there are no LEDs, there is only a battery indicator.
The mouse that accompanies the keyboard shows no reactions. It may need a special
driver.
(Pas de problème chez moi, elle est reconnue comme souris PS2
deux boutons et roulette, et ça roule.)
Divers
Au début (sous Debian unstable ?) j’avais les voyelles
avec accent circonflexe partout sauf en OpenOffice.org (version 1). J’ai tout
essayé, sans résultat. Je n’ai donc plus rien fait là-dessus ; quelque temps
après, ça marchait, ne me demandez pas pourquoi.
Souris
Rien à signaler. Ah, oui ceci que j’ai déjà écrit ailleurs
(choix du matériel). Une souris sans fil consomme beaucoup (autant en une semaine que
le clavier en six mois ou un an). Elle est donc quand même souvent attachée à un fil
d’alimentation.
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