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Chapitre trois
De la lutte pour l’égalité professionnelle à la défense des chômeuses

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« J’avais l’impression qu’on allait vraiment changer les choses, qu’on avait le pouvoir d’ébranler la société1. » (Chantal De Smet.)

Constatant les inégalités professionnelles existant en droit (barèmes salariaux différents…) et dans les faits (promotion inexistante…), les féministes ont avant tout cherché à en démonter les causes : en contestant une organisation économique construite sur le moule de la main-d’œuvre masculine (horaires de travail, horaires d’écoles…) ; en dénonçant la « division sexuelle du travail » qui fait reposer sur les femmes le poids principal du travail ménager et de la vie familiale ; ou encore en décortiquant tout ce qui dans l’éducation des filles conduit à des orientations professionnelles sans avenir2.

Table of contents

Notes
1.
Interview, juillet 1991.
2.
Démarche déjà entreprise par des syndicalistes comme Émilienne Brunfaut, et par le comité À travail égal, salaire égal qui critiquaient notamment le maintien dans l’enseignement professionnel de sections dépassées fabriquant en fait des futures manœuvres pour l’industrie.
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