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Concrètement, un plan d’action, à réaliser sur dix ans, de 1975 à 1985, est adopté par toutes les délégations. En 1980, à la mi-décennie, une conférence va se réunir à Copenhague ; en 1985, à Nairobi. Et à chaque fois, l’on retrouve les mêmes aspects positifs et négatifs. Les délégations officielles en font une tribune politique où les hommes ont la parole et où des femmes s’affrontent entre elles sur des points chauds de la politique de pays à pays. C’est au point qu’à Copenhague, puis à Nairobi, la conférence officielle est éclipsée par le forum parallèle qui rassemble de plus en plus de femmes envoyées par les associations
« Que de débats autour de cette année !, écrit Anne-Marie Lizin. N’étions-nous qu’un gadget, assimilable à la protection des sites ou à la défense des bébés phoques ? Ou au contraire, était-ce l’occasion de parler des femmes discriminées, bafouées, étouffées, partout dans le monde ? C’est ce qui a finalement prévalu. Les femmes ont parlé ; elles ont abattu le mur du silence7. »