retour à la table des matières — à l’index

Tout travail mérite salaire

Up: Chapitre cinq La maison des femmes Previous: Vivre dans la Maison des femmes Next: La présence donne le pouvoir

L’enthousiasme et la générosité des premières semaines font des prodiges. Tout est prêt pour la mise en route des activités et leur présentation le 11 novembre 1974.

Ensuite, la maison s’ouvre deux fois par semaine, de dix heures à minuit ; puis trois jours, puis quatre.

Mais les rentrées pécuniaires sont minimes, le subside de fonctionnement promis est mince. Une permanence est assurée par Brigitte Baptista, CST à mi-temps25. D’autres reçoivent une légère rétribution pour leurs heures de présence. L’année suivante, Nadine Plateau26 prend, comme enseignante, une année sabbatique qu’elle consacre à la bonne marche de la Maison. En 1979, Mousa Winkel assure le passage au « 29 » rue Blanche27.

Notes
25.
Venue comme permanente à l’accueil du Groupe A, Brigitte Baptista devient la cheville ouvrière de la Maison, y passant parfois douze heures, faisant les comptes, le souper, les affiches et la mise en page du Bulletin… sans compter les imprévus.
26.
Cofondatrice de la Maison, Nadine Plateau est une des responsables du Groupe A. Elle renouvelle l’élan de la Maison et transforme le Bulletin en petite revue qui diffuse les combats et les débats qui y sont menés, elle prépare et anime les réunions « maison ».
27.
Située dans les beaux quartiers, le « 29 » rue Blanche est une maison toute différente. Ancienne maison de loisirs de l’ULB, elle est achetée par le ministère de la Culture française. Mousa Winkel en obtient la disposition et y forme la nouvelle asbl qui va gérer le transfert et permettre la continuité du Collectif pour femmes battues, le développement de Changeons les livres et la reprise plus récente de SOS-Viol.
Up: Chapitre cinq La maison des femmes Previous: Vivre dans la Maison des femmes Next: La présence donne le pouvoir