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Chapitre quatre
Vingt fois le 11 novembre

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« Cela m’ennuie, ce 11 novembre 73. Ce sera le même boulot que l’an dernier, avec des gens plus raisonnables, plus tassés. Ce ne sera plus la fête, ce sera sérieux0. » (Jeanne Vercheval.)

« Pourquoi une nouvelle Journée des femmes, s’interroge Denise Loute1, lors de la présentation de la Journée à la presse, est-il vraiment opportun de recommencer l’expérience ? Renouvelle-t-on sans risque un succès comme celui de l’année dernière ? L’hésitation a été balayée sous la pression des participantes elles-mêmes, c’est grâce à leur insistance que la Journée « F » s’est décidée entre anciennes et nouvelles dans la perspective d’une fête et d’un combat. À commencer par un combat contre nous-mêmes, contre ce qu’on nous dit d’être, contre toutes les fausses images qu’on nous impose, contre les faux devoirs qu’on nous assigne. »

Table of contents

Notes
0.
Août 73.
1.
Denise Loute et Fanny Filosof ont pris en charge l’organisation de la Journée des femmes au Centre Culturel Jacques Franck à Saint-Gilles, le dimanche 11 novembre 1973. L’assemblée est francophone. Les néerlandophones tiennent leur journée à Anvers, le 10 novembre 1973.
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