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Prolongements

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Le PFU n’abandonne pas la partie, il se présente aux élections communales d’octobre 1976 et continue à choisir cette stratégie : faire pression sur les partis en place en revendiquant le droit d’être présentes comme parti spécifique. Des partis « sœurs » se créent en France, en Israël, en Allemagne, en Espagne, en Islande.

Les 8 et 9 novembre 1975, le PFU tient un congrès où il redéfinit son orientation. Rappelant les deux options : « revendiquer l’intégration des femmes dans les structures existantes du pouvoir ou pousser l’analyse jusqu’au bout […], ce qui amène le rejet des pouvoirs ». Le parti s’oriente vers la seconde option, « rejetant les valeurs de la société libérale associée au capitalisme, nous rejetons cependant aussi le socialisme et le communisme lorsqu’ils veulent développer les forces productives et exploiter la nature […] et ne changent rien à l’oppression des femmes ». Le projet de société : « aborder des domaines que les autres partis refusent et sans lesquels aucune vie harmonieuse ne peut être envisagée13 ». Ce projet annonce d’une certaine façon l’importante participation des femmes au mouvement écologique.

Par la suite, le parti prend le nom de Parti féministe humaniste, qu’il a gardé jusqu’à aujourd’hui.

Notes
13.
« Pourquoi le Parti féministe unifié est-il devenu un parti radical et a-t-il cessé d’être un parti pluraliste ? » : document paru dans le Bulletin de la Maison des femmes, janvier 1976.
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