Dominique Meeùs
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Auteurs : A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z,
Auteur-œuvres : A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z,
Le salaire au travail ménager, 1972-1977 : Retour sur un courant féministe évanoui, Recherches féministes, Université de Laval, ISSN : 0838-4479 (imprimé), 1705-9240 (numérique), volume 29, numéro 1, 2016, p. 179–198, DOI : doi.org/10.7202/1036677ar, URI : id.erudit.org/iderudit/1036677ar.
On trouvera dans de nombreux commentaires que je fais dans ces notes bibilographiques et ailleurs que j’estime que le patriarcat est aussi vieux que le monde, qu’il n’est pas une invention des capitalistes, et que la revendication d’un salaire au travail ménager témoigne d’une ignorance de ce qu’est la valeur de la force de travail. Cela dit, Louise Toupin, par
En résumé, l’une des contributions de cette pensée aura été d’avoir, à partir de l’analyse du travail ménager et reproductif, jeté un nouveau regard sur le fonctionnement de l’économie capitaliste en révélant l’angle mort de la société salariale, à savoir le non-salariat. En révélant, de même, la manière dont le capitalisme s’est trouvé à réorganiser le patriarcat.
… me fait penser que je pourrais faire « encore un effort » (Sade) de dialectique dans mon analyse qui n’est encore (mai 2020) qu’une esquisse, sur deux points : (i) le patriarcat est éternel (dans le passé), mais prend des formes spécifiques dans chaque formation sociale ; il faut étudier sa spécificité sous le capitalisme ; (ii) ce n’est pas parce que le travail ménager est déjà payé qu’il n’y a plus rien à en dire en théorie.