Dominique Meeùs
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Auteurs : A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z,
Auteur-œuvres : A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z,
Louisa Mathieu,
Traité d’économie domestique
et d’hygiène
(d’après les programmes officiels) pour les
Écoles normales, moyennes, ménagères et le 4e degré primaire.
Quinzième édition illustrée
entièrement remaniée, complétée et mise à jour par
Angèle Firquet-Adam,
ex-directrice des cours normaux d’enseignement ménager organisés par la Province de
Liége,
inspectrice de l’enseignement ménager provincial,
directrice de l’école provinciale d’éducation féminine à Jemeppe s/Meuse.
Ouvrage couronné :
à l’Exposition internationale, Liége 1905 ;
à l’Exposition internationale d’Économie domestique, Anvers 1906 ;
à l’Exposition internationale des Arts de la Femme, Marseille 1906 ;
à l’Exposition internationale de Gand, 1913 ;
honoré d’une souscription du ministère de l’Instruction publique du Canada français.
De l’ancienne édition Hermann.
Même ouvrage en néerlandais.
Maison Desoer,
éditeur,
21, rue Sainte-Véronique, Liége.
Enseignement professionnel ou commercial pour jeunes filles
La préparation à la vie familiale est le fondement de l’éducation sociale de l’enfant, qui doit être, tout compte fait, le but final de l’enseignement à tous les degrés des écoles de filles.
Une opinion autorisée
On peut se demander si l’enseignement ménager, eu égard à son importance et sa valeur éducative, occupe la place qui lui revient dans les programmes et les horaires. Cette question s’adresse surtout aux écoles où les jeunes filles reçoivent un enseignement professionnel ou commercial moyen ou supérieur — ateliers d’apprentissage compris. — On n’inculque pas suffisamment à ces futures femmes (90 % de ces élèves étant, malgré tout, destinés à la vie du foyer) cette idée que la profession de ménagère reste toujours la profession naturelle de la jeune fille…
Dans beaucoup d’institutions pour jeunes filles, on se préoccupe davantage d’organiser des cours de savoir-vivre, de bon maintien, des cours de danse, d’art appliqué, de cuir repoussé… ; on y envisage avant tout la formation de dactylographes, de sténotypistes, de caissières et de comptables, — ceci évidemment en vue d’un gain immédiat —. Voilà bien de l’utilitarisme didactique ! Mais l’école doit être au service de la vérité ; c’est pourquoi toute formation unilatérale devrait en être bannie au nom même de l’instruction et de l’éducation véritables.
Conclusion : L’enseignement ménager devrait toujours être à la base de tout enseignement professionnel féminin.