Dominique Meeùs
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Margaret Benston

Margaret « Maggie » Lowe Benston1, 19371991. Chimiste et plus tard informaticienne (Simon Fraser University), elle a été en même temps militante syndicale et féministe. Elle a introduit les Women Studies dans son université. (Sa page Wikipedia.)

Selon Bryan D. Palmer2, « Of working class background… Margaret Benston had no deep connexion to left or Marxist praxis until 1966, when she came to Simon Fraser and was immediately caught up in the turmoil of a campus enlivened by revolutionary thought. » À Simon Fraser University elle a dû entendre Ernest Mandel ou, au minimum, le lire. Dans ses articles Benston 1969a ou Benston 1969b, elle ne cite pas le Livre I du Capital de Marx, mais Ernest Mandel, « Workers Under Neocapitalism », paper delivered at Simon Fraser University. (Available through the Department of Political Science, Sociology and Anthropology, Simon Fraser University, Burnaby, B.C., Canada.) Ce département, dit le PSA, était le centre de la contestation à la SFU. Il a été par la suite (mais je ne sais pas exactement quand) éclaté en plusieurs départements, dans l’espoir de briser la contestation. J’ai cherché à en savoir plus sur l’histoire de la contestation à la SFU, mais il semble qu’il y ait de la part des autorités de l’université une volonté de gommer ce passé. Cependant, Margaret Benson y a fait toute sa carrière, en chimie théorique et, dans les années 80, en informatique. Par ailleurs, elle a pu fonder en 1975 des Women’s Studies. Son nom est encore honoré à la SFU, dans le nom d’un bâtiment et de diverses autres manières.

Publications :
Notes
1.
Sa sœur jumelle est Marian Lowe. Je suppose donc que Margaret est née Lowe, mais je n’arrive pas à trouver d’où lui est venu le nom de Benston.
2.
Dans M. Athena Palaeologu (dir.), The Sixties in Canada: A Turbulent and Creative Decade, 2009, p. 117.