Dominique Meeùs
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Auteurs : A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z,
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J. B. S. Haldane famously described the four stages of acceptance for scientific ideas as :
Il s’agit bien sûr d’une boutade sur l’acceptation des idées nouvelles, pas d’une définition de la science. Cela étant, un certain nombre d’idées surprenantes, choquantes, mal reçues au début, sont maintenant de ces piliers de la science qui donnent au livre son titre.
1 PrologueQuant au titre du prologue, il donne, mieux que le titre ou le sous-titre du livre, le sujet, la question qui traverse le livre.
Historians (including myself) often date the beginning of modern science to the publication in 1543 of the book De Revolutionibus Orbium Coelestium (On the Revolution of the Celestial Spheres), by Nicolaus Copernicus.
Cela semble une vision très « astronomique » et eurocentriste de la science. Pourquoi pas, autour de l’an 1000, Ibn al-Haytham (Alhazen). ? Ce dernier avait sans doute une vue plus claire que Copernic de ce qu’est la science
15 Pillar 1L’atomisme est une idée importante (qui n’a plus rien à voir avec les intuitions de Démocrite ou d’Épicure). Les différents atomes (et donc les composés chimiques sont dans des rapports de poids simples.
Les corps solides nous apparaissent pleins. Il a donc été très surprenant de découvrir que les atomes sont presque vides. Rutherford et son équipe à Manchester ont conclu en 1911 que toute la masse de l’atome est concentrée dans un noyau absolument minuscule, le reste étant un vide où on trouve de ci de là quelques électrons.
29 Pillar 2The basic burner was designed by Michael Faraday and improved by Peter Desaga, Bunsen’s assistant, who marketed it under Bunsen’s name.
Par rapport au modèle de Faraday, Desaga apporte plus qu’une simple amélioration, il me semble. Faire, de manière contrôlable, le mélange air-gaz avant la flamme serait une vraie nouveauté. (Mais je ne trouve pas le détail du brûleur de Faraday pour en juger.)
⁂
Cecilia Payne1 (p. 34) termine ses études à Cambridge en 1923, mais à l’époque (et ce jusqu’en 1948), à Cambridge, une femme peut étudier, présenter des examens, obtenir un certificat de réussite, mais pas de diplôme. Elle obtient heureusement une bourse pour Harvard.
C’est elle (p. 36) qui arrive à la conclusion — et elle le publie dans sa thèse de doctorat en 1925 — que le Soleil est formé principalement d’hydrogène. Cela allait à l’encontre des convictions de l’époque et il a fallu quelques années pour qu’on l’admette (p. 37).
45 Pillar 3Je me souviens, étudiant, vaguement du début du cours de chimie organique, mais je ne sais plus ce que le professeur nous a dit de ce que voulait dire là « organique ». Je ne sais donc plus non plus s’il l’a bien expliqué ou non, mais je crois me souvenir de n’avoir pas compris2.
Cela porte sur des molécules relativement complexes telles qu’on les trouve dans le vivant. On a d’abord cru qu’elle ne pouvaient naître que le la vie, qu’il y avait en plus des lois ordinaires de la chimie, une force vitale qui seule pouvait produire des composés plus complexes, typiques du vivant. Oparine en Russie, puis Haldane, en Angleterre ont défendu l’idée qu’une telle force n’était pas nécessaire et n’existait pas.
61 Pillar 4On peut avoir entendu parler de l’expérience de Miller-Urey (au tournant des années quarante et cinquante). Dans un récipient contenant de l’eau et quelques gaz, des décharges électriques ont provoqué l’apparition de composés organiques, confortant la conviction d’Oparine et de Haldane vingt ans avant.
Mais c’était d’une manière peine perdue. On a découvert depuis que la même chose se passe abondamment dans l’espace.
(À suivre.)