Dominique Meeùs
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Alice Echols, Daring to be Bad, 2019

Alice Echols , Daring to be Bad : Radical Feminism in America 1967-1975, University of Minnesota Press, Minneapolis, London , 2019, xlx + 419 pages, ISBN : 978-1-5179-0870-6
Thirtieth Anniversary Edition, with a Foreword by Ellen Willis and a new intoduction by Alice Echols , of Daring to be Bad , 1989.

J’étais attiré par une histoire de la deuxième vague du féminisme, mais, le sous-titre le dit bien, c’est l’histoire seulement du féminisme radical aux États-Unis. Je pensais que l’histoire du féminisme radical pouvait être une porte d’entrée à l’histoire du féminisme en général. C’est cependant beaucoup plus strictement limité, cloisonné que je ne m’y attendais. Je connaissais bien déjà Shulamith Firestone, mais beaucoup d’autres intervenantes dans ce livre sont totalement inconnues de moi. Très bien, j’apprends. Par contre, dans l’index, on ne trouve pas Selma James. Serait-elle trop vielle ? Ni Mariarosa Dalla Costa ni Silvia Federici. Bien sûr, elles sont étrangères, mais n’ont-elles eu alors aucun impact ? On mentionne Kate Millett et Juliet Mitchell, mais pas un mot de Margaret Benston, de Lise Vogel, de Heidi Hartmann et autres. Étaient-elles trop marxistes au goût des radicales ? Mais alors, les féministes radicales n’ont-elles jamais polémiqué avec ces féministes socialistes ou marxistes ? Il y a dans ces omissions un mystère que je ne m’explique pas. Cependant, le livre est plein de noms, ce qui montre aussi que l’histoire ne se réduit pas à quelques personnalités.

Acheté à Book Depository le 24 juillet 2020 et reçu début août.